Monday, November 20, 2017

Chercheurs israéliens : toute frappe du Hezbollah contre Haïfa sera catastrophique

Publié sur Chercheurs israéliens : toute frappe du Hezbollah contre Haïfa sera catastrophique

La chaîne satellitaire libanaise al-Mayadeen a rapporté,d’après la chaîne israélienne Canal 2, que des chercheurs israéliens ont mis en garde contre une expansion de la zone des raffineries de pétrole situées dans la baie de Haïfa, estimant qu’elle constitue une menace qu’ils n’avaient pas soupçonné dans le passé.

En effet, ces raffineries représentent une cible parfaite pour les missiles du Hezbollah.

Raphael Chayq Shteizber, le vice-président  du département de recherche et de l’évolution et celui de la division des missiles, et le président du projet Barak se sont rencontrés cette semaine dans un endroit surplombant les raffineries de pétrole dans la baie de Haïfa. Ils sont arrivés, unanimement à la conclusion qu’Israël affrontera de nouveaux défis et de nouvelles menaces dans toute prochaine guerre, rapporte le site de Canal 2.

Chayq Schatzberger a affirmé qu’« en 2006, le Hezbollah ne possédait pas la capacité de pouvoir localiser des cibles vitales. Or,  nous devons supposer qu’il possède un système de localisation des lieux. Il sait exactement où sont les usines et les raffineries. Il possède des données météorologiques et géographiques pour frapper avec précision des cibles vitales. Cela est en soi un énorme changement ».

La chaîne israélienne Canal 2 a fait remarquer que l’expansion des raffineries de pétrole et celle des terres du nord, où des  réservoirs de carburant seront transportés vers des zones ouvertes adjacentes aux raffineries, sont les deux décisions gouvernementales qui ont provoqué l’ire d’anciens directeurs exécutifs. En effet, ces décisions exposeront toute la zone au danger, vu que des matières fort inflammables y sont entreposées, ce qui la rendra impossible à défendre.

Raphael Avi Winreb, l’ancien chef du Département de la défense antimissile a, quant à lui, estimé  que :

« si  nous réduisons nos objectifs, il n’y aura pas d’espaces ouverts, cela signifie que chaque missile causera des dommages et donc, une seule frappe ne fera qu’embraser toute la zone »

ajoutant que :

« le réservoir d’ammoniac est un objectif relativement faible : il peut être protégé, mais la grande différence réside dans les risques sur l’atmosphère et sur l’espace ».

Ces chercheurs estiment que, même si l’entité sioniste déploie ses systèmes de défense antimissiles autour des raffineries de pétrole et des réservoirs d’ammoniac, ils ne sont pas en mesure de garantir pour autant une protection complète dans la mesure où eux-mêmes seront des cibles de choix pour les missiles du Hezbollah, ce qui conduira inévitablement à des dommages.

Ils estiment que si le système de défense antimissile est capable d’intercepter 90% des missiles du Hezbollah, il n’en reste pas moins que les 10% restants ne le sont pas.

« Le Hezbollah possède des milliers de missiles », a déclaré M.Schatzberger,

« Or, si nous estimons que  10% de ces missiles peuvent nous atteindre, le résultat est l’équivalent de 400 missiles, capables de détruire toute l’infrastructure pétrochimique de la ville  ».

M.Schatzberger a rappelé qu’« en octobre 1967, l’armée israélienne a attaqué et bombardé des raffineries de pétrole dans la ville de Suez, ce qui a entraîné la fuite de dizaines de milliers de résidents et la fermeture complète du marché égyptien de l’énergie. Selon les anciens directeurs de M. Raphael, « il n’y a aucune raison de croire que cela se terminera différemment en Israël ».

Pour sa part, Naftali Amit, l’ancien vice-président du département de recherche, a affirmé que :

« si vous regardez la proximité des maisons à Kiryat Ata et Kiryat Hayim, vous comprendrez que Haïfa n’est pas la seule ville qui disparaîtra ».

Et d’ajouter :

« Il faudra alors  évacuer  la population de Kiryat Haim et de Kiryat Ata. Autrement dit, l’évacuation ne concerne pas que les habitants de Haïfa et 200 mille personnes, mais tous les résidents de la région ».

De plus, un membre de l’organisation Verte pour l’environnement, Leahy Shahar Berman, a fait remarquer :

« il n’existe aucune agence de sécurité israélienne officielle qui a examiné et étudié les risques ou qui a évalué le danger et l’impact de la catastrophe ».

 

Le Parti Anti Sioniste constate, avec plaisir, que l’entité sioniste d’Israël vit une partie de la peur, voire de la hantise, qu’elle fait subir aux Palestiniens, depuis des décennies.

Le second constat, qui est tout aussi réjouissant, est que le régime infanticide n’est plus la seule force militaire dans la région. En effet, le Hezbollah, appartenant à l’Axe de la Résistance, représente maintenant une force de dissuasion considérable avec laquelle il faudra dorénavant compter.

Il est hallucinant de lire les propos d’Israéliens craignant de subir des dommages alors qu’ils colonisent tout un pays, qu’ils persécutent son peuple de la manière la plus sauvage qui soit !

 

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