Thursday, November 9, 2017

Le CRIF exige une loi contre toute critique d’Israël et du sionisme

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Sera-t-il bientôt interdit par la loi de critiquer le sionisme et la politique israélienne ?

C’est en tout cas le souhait du président du CRIF, Francis Kalifat, qui dans une interview datée du 6 novembre dernier, exigeait une loi interdisant l’antisionisme, en s’appuyant sur les récentes déclarations d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe amalgamant antisionisme et antisémitisme.

On se souvient qu’à l’occasion de ses vœux à la communauté juive, le 2 octobre dernier, le Premier ministre avait dénoncé « la banalisation de l’antisémitisme et de sa forme réinventée qu’est l’antisionisme ».

Une formule que notre président avait déjà utilisée à l’occasion de sa rencontre avec le criminel de guerre et Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 16 juillet dernier et qui affirmait « nous ne céderons rien à l’antisionisme car il est LA forme réinventée de l’antisémitisme ».

Dans la foulée de ces déclarations, le patron de l’instance sioniste en profite pour demander « au Premier ministre, au ministre de l’Intérieur et à la ministre de la Justice de faire en sorte que cette définition assimilant l’antisionisme à une forme nouvelle de l’antisémitisme, soit transposée dans l’arsenal législatif français ».

Kalifat ajoute que « la réflexion doit désormais porter sur la manière dont on réprime ce nouvel antisémitisme ». Tout est dit.

Pourtant, cet amalgame entre antisionisme et antisémitisme, savamment cultivé par les officines pro-israéliennes et leurs relais médiatico-politiques, est une aberration évidente, tant du point de vue du droit, que sur le plan historique.

En effet, alors que l’antisémitisme est un délit puni par la loi, l’antisionisme est une opinion, et le criminaliser constituerait une grave atteinte à la liberté d’expression et d’opinion, garanties par notre constitution ainsi que par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Par ailleurs, il est important de rappeler que jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, l’écrasante majorité des Juifs rejetait le sionisme, élément totalement occulté par les promoteurs de l’amalgame.

Ces Juifs étaient-ils également antisémites ? Qu’en est-il des Juifs antisionistes d’aujourd’hui ? Vont-ils également être sous le coup de la loi pour antisémitisme ?

L’argument essentiellement utilisé par les relais de l’entité criminelle israélienne souhaitant pénaliser l’antisionisme est que cette notion est utilisée par certains pour camoufler leur antisémitisme, ce qui n’est en réalité le cas que pour une infime minorité de personnes.

Mais le fait est, que l’immense majorité des antisionistes ne fait que critiquer simplement Israël ainsi que sa politique colonialiste et criminelle. Une méthode typique des sionistes consistant à utiliser des cas particuliers pour en faire des généralités et qui aboutit à bombarder des populations civiles en prétextant qu’il y aurait quelques combattants parmi eux.

 

Le Parti Anti Sioniste qui expliquait déjà que le CRIF était en réalité le « Conseil représentatif d’Israël en France », voit une nouvelle fois les faits lui donner raison.

En effet, le but évident de ce lobby est de pousser l’État français à promulguer une loi visant à interdire toute critique du sionisme, d’Israël et de sa politique sanguinaire.

Il est clair que si une telle loi devait s’imposer, ce serait une atteinte sans précédent aux libertés républicaines, et notamment à la liberté d’expression.

À ce moment-là, quel autre choix auront les antisionistes pour s’exprimer et dénoncer les crimes commis au nom du sionisme?

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