Publié sur USA : Le premier médicament mouchard va être mis en vente
Un espion miniature dans l’estomac !
On arrête pas le progrès, surtout quand il s’agit de technologie de surveillance. En effet, aux États-Unis sera mis en vente, un médicament aux allures inoffensives, qui permettra d’avertir votre médecin si vous avez pris ou non votre médicament et à quelle heure vous l’avez ingéré. Non, ce n’est pas une blague, c’est une information des plus réelles affirmant que l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) a autorisé la mise sur le marché de ce premier comprimé électronique.
Dans un communiqué paru le 13 novembre, la FDA présente ce nouvel espion, qui n’est autre qu’une pilule dans laquelle sera insérée une puce qui émettra un signal permettant ainsi de déterminer l’heure et la date de la prise du médicament.
Le lendemain, la FDA a informé les consommateurs sur ce nouveau concept du « capteur qui effectue une traque digitale pour savoir si le patient a ingéré son médicament » sur son tweeter.
Tel un GPS digestif, ce médicament sera autorisé comme traitement contre la schizophrénie, la manie aiguë et les troubles bipolaires. Le principe actif du médicament est l’aripiprazole, commercialisé sous le nom Abilify depuis 2002. La version électronique est appelée Abilify MyCite.
Après avoir ingéré le capteur de la pilule, composé de cuivre, de magnésium et de silice, il produira un signal électrique au contact des liquides gastriques. Après quelques minutes, cette impulsion est captée par un récepteur qui se trouve sur un patch collé sur la cage thoracique. Ce patch, qui doit être changé chaque semaine, transmettra alors l’information à une application permettant aux malades de suivre le cheminement du médicament ingéré sur leur smartphone. En un mot en « direct » dans leur corps.
Le docteur Mitchell Mathis, directeur de la division des traitements psychiatriques au centre de recherche et d’évaluation des médicaments de la FDA, précise que « pouvoir traquer la prise des médicaments prescrits peut être utile pour certaines personnes souffrant d’une maladie mentale ».
Ainsi les patients pourront autoriser leurs médecins à accéder à ce système via un site internet. Par contre, « ce système de traçabilité n’a pas encore démontré sa capacité à améliorer la prise régulière de médicaments », a annoncé l’agence gouvernementale.
Pour info, Abilify MyCite est commercialisé par le groupe pharmaceutique japonais Otsuka Pharmaceutical Co, tandis que le capteur et le patch sont fabriqués par la firme américaine Proteus Digital Health.
Ils n’en sont pas à leur premier essai puisqu’en 2012, la FDA avait auparavant permis la mise sur le marché de cette pilule qui n’avait été testée que sur des placebos. Les chercheurs travaillent aussi sur des comprimés électroniques recueillant des paramètres comme la température interne du corps durant plusieurs jours.
Choqués par cette nouvelle technologie, certains médias s’alarment et alertent sur les conséquences et les motivations que ce genre de « trouvaille » pourrait occasionner.
D’après un rapport américain de 2012 sur la santé publique, des études ont montré que certains patients refusent les soins ou prennent mal leur traitement, occasionnant ainsi des pertes faramineuses qui pourraient être évitées grâce à ce nouveau concept d’espion. Quand on voit le bénéfice que ce système pourrait apporter à ceux qui les fabriquent, on comprend pourquoi un tel engouement : « Entre 100 et 300 milliards de coûts de santé évitables sont attribués au refus de soins ou à la mauvaise prise des traitements aux États-Unis chaque année, ce qui représente 3 à 10% des coûts de santé annuels ».
« Si ce type de pilules peut améliorer la prise en charge d’un patient, il tend aussi à organiser une forme de contrôle, voire de coercition sur lui. Les informations sur la prise pourront être envoyées au médecin et jusqu’à quatre personnes, destinataires que le patient pourra bloquer à sa guise. Actuellement, le système prévoit qu’il reste maître de ses informations, mais un tel système pourrait conduire les assurances ou la justice à exiger la confirmation de prise de traitement pour autoriser les remboursements de ceux-ci » (New York Times).
Sachant que les patients schizophrènes ne prennent pas forcément leurs traitements à cause de leurs tendances… paranoïaques, la mise sur le marché des pilules d’Abilify risque de ne pas les convaincre davantage…
« Un système qui va surveiller leur comportement et envoyer des signaux de leur corps et en rendre compte au médecin ? » se demande le docteur Paul Appelbaum, directeur du droit, de l’éthique et de la psychiatrie à l’université de Columbia, dans le New York Times en ajoutant : « Qu’il s’agisse de psychiatrie ou de médecine générale, il serait plus indiqué de commencer à utiliser ce type de dispositif pour autre chose que la schizophrénie ».
Le Parti Anti Sioniste s’inquiète des effets réels qu’occasionnera ce type de traitement et dans quelle intention il sera utilisé.
Nous soupçonnons que ce type de pilules deviennent des espions ou pire encore, elles pourraient engendrer d’autres maladies bien plus terribles, et que les patients atteints de schizophrènie ne soient utilisés que comme des cobayes pour des fins bien plus malsaines et dangereuses que celles énoncées.
Pour se remplir plus les poches, l’homme perfide est prêt à tout, même à détruire la santé de l’humanité.
Restez sur vos gardes et ne devenez pas des « rats » de laboratoires
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