L’Arabie Saoudite ferme les frontières du Yémen et menace l’Iran

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La coalition militaire sous commandement saoudien, qui accuse l’Iran d’être derrière des transferts d’armes et un tir de missile de la résistance yéménite sur Ryad samedi soir dernier, a fermé lundi 6 novembre toutes les frontières du Yémen.

Des accusations dont fait état une déclaration de l’agence de presse saoudienne SPA, moins de quarante-huit heures après le tir d’un missile balistique en provenance du Yémen samedi soir au nord-est de Riyad et que les Saoudiens affirment avoir intercepté et détruit.

En réalité, le missile semble s’être abattu dans le périmètre de l’aéroport de Riyad (d’où décollent les bombardiers saoudiens qui mènent des raids contre le peuple yéménite), ce qui a provoqué la colère de l’Arabie Saoudite et exacerbé la tension entre la monarchie wahhabite et l’Iran à propos du Yémen.

Le tir de ce missile constitue une « agression militaire flagrante par le régime iranien qui pourrait équivaloir à un acte de guerre », a affirmé la coalition conduite par Riyad au Yémen, qui se réserve le droit de riposter à l’Iran « de manière appropriée ».

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Ghassemi a, dans un communiqué, « rejeté les accusations de la coalition arabe dirigée par l’Arabie Saoudite en les qualifiant d’injustes, irresponsables, destructrices et provocatrices ».

Dimanche, le Président américain Trump a déclaré qu’il s’agissait selon lui d’une attaque ourdie par l’Iran contre le royaume saoudien, alors que la France condamnait également le tir de missile.

Des prises de position sans équivoque en faveur du royaume saoudien et de la guerre d’agression qu’il mène depuis mars 2015 contre le peuple yéménite, sous supervision américano-sioniste.

Une guerre qui a provoqué une situation humanitaire catastrophique avec plus de 10 000 victimes (chiffre certainement largement sous-évalué), quelque 58.600 blessés, dont la plupart sont des civils, et auxquelles il convient d’ajouter 18 millions de Yéménites confrontés à la famine et aux épidémies en raison du blocus imposé par la coalition.

Une guerre quasi-génocidaire conduite par Riyad que pourtant seul un nombre extrêmement réduit d’observateurs internationaux et de médias évoquent. En effet, pratiquement personne n’a dénoncé les massacres et les destructions effectuées par l’armée de l’air saoudienne, pas plus les médias internationaux, que les États occidentaux qui, au contraire, continuent de vendre allègrement des armes au régime saoudien, malgré les rapports accablants qui parviennent de toute part.

Les mêmes pays qui pourtant se sont inquiétés à plusieurs reprises de transferts d’armes clandestins depuis l’Iran vers le Yémen.

 

Enlisé dans ce conflit qu’il ne peut remporter malgré les moyens dont il dispose, le régime des Al Saoud, soutenu à bout de bras par les États-Unis et l’entité sioniste israélienne, impute son échec à la République islamique d’Iran. Cette dernière est accusée de tous les maux, notamment depuis le rôle majeur qu’elle a joué dans l’éradication des forces terroristes de Daesh and Co et la mise en échec du projet américano-sioniste de redécoupage du Moyen-Orient.

 

Le Parti Anti Sioniste félicite le peuple yéménite pour sa bravoure et sa résistance farouche face à cette coalition américano-saoudienne qui lui mène une guerre sans pitié depuis plus de deux ans et demie sans pour autant réussir à le soumettre.

Il est évident que les menaces saoudiennes envers l’Iran ne sont que de vaines paroles, personne ne croyant sérieusement que l’armée saoudienne de pacotille puisse oser défier militairement la République islamique, fer de lance de « l’Axe de la Résistance » à l’impérialisme et au sionisme.

Ce sionisme qui se matérialise dans l’entité criminelle israélienne, qui, n’osant pas elle-même défier Téhéran, tente par tous les moyens de déclencher une guerre par procuration, en utilisant ses larbins saoudiens ou son protecteur américain. Ce dernier, malgré les roulements de mécaniques de Trump, semble très conscient qu’attaquer l’Iran risquerait de plonger le monde dans un futur très incertain et dont l’issue est loin d’être écrite.

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