Publié sur Trump rassure Israël, terrorisé par l’Iran
La pression se fait de plus en plus forte sur la République Islamique d’Iran, bastion de l’antisionisme et fer de lance de l’Axe de la Résistance à l’entité criminelle israélienne.
En effet, après les instructions données par le criminel de guerre Benjamin Netanyahu lors de son discours surréaliste aux Nations Unies du 19 septembre dernier, on se doutait que l’administration Trump aller passer à la vitesse supérieure concernant l’accord sur le nucléaire.
Rappelons que cet accord historique de Vienne sur le nucléaire iranien est un traité signé le 14 juillet 2015, entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU et l’Allemagne (dit les « P5+1 »), ayant pour but de faire cesser le programme nucléaire iranien et lever les sanctions économiques qui touchaient le pays.
Vendredi 13 octobre dernier, le président US, dans une allocution extrêmement virulente à l’encontre du gouvernement iranien qualifié de « dictatorial », a précisé qu’il ne « certifierait » pas le fait que Téhéran respecte ses engagements, en dépit des assurances en ce sens de l’Agence internationale de l’énergie atomique dont le directeur Yukiya Amano a aussitôt réaffirmé que l’Iran faisait l’objet « du régime de vérification nucléaire le plus solide au monde et respectait l’accord ».
S’il a prononcé une violente diatribe contre ce texte qu’il affirme être « le pire » jamais négocié par les États-Unis, le président américain a assuré que son pays ne s’en retirerait pas pour l’instant.
En effet, sans aller jusqu’à le « déchirer » comme il l’avait promis durant sa campagne, Trump remet en cause partiellement le texte signé par son prédécesseur Obama, en estimant que « l’Iran ne respectait pas l’esprit de l’accord », dont il a menacé de pouvoir se retirer à tout moment.
Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Rex Tillerson, a évoqué la possibilité de négocier un nouveau traité qui ne remplacerait pas l’existant, mais viendrait le compléter. L’administration US souhaite en particulier supprimer les échéances de ce contrat en vertu duquel les restrictions sur le programme nucléaire sont censées être levées progressivement à partir de 2025. Elle a par ailleurs annoncé jeudi des sanctions contre certains membres des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite iranienne, qu’elle n’a pas osé placer sur la liste des organisations terroristes comme Trump l’avait envisagé, et qui aurait signifié une quasi-déclaration de guerre à l’Iran.
Cette « non-certification » des engagements iraniens place de facto le Congrès américain en première ligne, même si l’administration Trump a précisé qu’elle ne demanderait pas au Congrès de réimposer des sanctions, ce qui aurait marqué la fin de l’accord. La majorité républicaine ne semblait pas prête à réimposer des sanctions et donc endosser la responsabilité de saborder ce traité soutenu par les autres grandes puissances mondiales alors que le chef du Pentagone James Mattis, poids lourd du gouvernement, a déclaré qu’il allait dans l’intérêt de Washington d’honorer l’accord nucléaire.
Si le discours de Trump a été salué, sans surprise, par l’entité sioniste criminelle israélienne et son vassal saoudien, il a suscité l’inquiétude des cinq signataires (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie).
Ainsi, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a mis en garde contre la tentation de « démanteler un accord qui fonctionne et tient ses promesses » alors que dans un communiqué diplomatique mais ferme, la Première ministre britannique Theresa May, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont souligné qu’ils restaient « engagés » dans l’accord, appelant à sa « pleine application par toutes les parties ». De son côté, la Russie a dénoncé une « rhétorique agressive et menaçante ».
Au sein même de l’establishment US, des voix s’élèvent et mettent en garde : « Tout ce qui va dans le sens de nouvelles conditions » ajoutées à l’accord sera considéré « comme une violation unilatérale de l’accord lui-même », a mis en garde vendredi Wendy Sherman, principale négociatrice américaine du texte sous l’ère Obama.
« Cela met en danger les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis et de leurs plus proches alliés », a prévenu l’ancien secrétaire d’État John Kerry, négociateur du texte, ajoutant qu’ « aucune preuve n’existait sur le manquement de l’Iran à ses engagements ».
Il a par ailleurs clairement identifié qui était contre la signature de cet accord, à savoir l’Egypte, l’Arabie Saoudite et l’entité criminelle israélienne, qu’il accuse d’avoir poussé avec insistance l’administration Obama à attaquer la République islamique d’Iran.
« Le président égyptien Moubarak, le roi Abdallah d’Arabie, et le Premier ministre israélien Netanyahu nous incitaient tous à bombarder l’Iran » a-t-il ainsi déclaré dans une interview.
On voit bien que depuis l’élection de Trump, l’entité sioniste criminelle est revenue à la charge, en poussant ce dernier à la confrontation avec l’Iran, coupable d’avoir fait échouer ses plans au Moyen-Orient (Syrie, Liban, Yémen, Irak) en vue d’anéantir l’Axe de la résistance.
L’objectif des sionistes est clair : abattre l’Iran, dernier « empêcheur de génocider en rond » le peuple palestinien.
Car derrière la polémique sur la dénonciation éventuelle de l’accord avec la République islamique, c’est son nouveau rôle de puissance régionale qui est visé. Et sur ce point, tout le monde est d’accord.
Ainsi, notre chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a déclaré dans un entretien à l’AFP que la France ne souhaitait pas une remise en cause de ce « très bon accord », tout en ajoutant : « Nous avons de fortes interrogations sur le comportement de l’Iran, en particulier sur le développement de ses capacités balistiques ainsi que sur le rôle néfaste qu’il joue dans la région, et nous devons poser la question de sa présence en Syrie, que ce soit à travers le Hezbollah ou les Pasdarans iraniens ».
Les instructions données par le régime de Tel-Aviv ont visiblement été bien reçues, mais on se demande comment les pays européens qui viennent de signer de très juteux contrats avec l’Iran vont pouvoir jongler entre leurs intérêts commerciaux et la pression sioniste qui les pousse à la guerre.
Le Parti Anti Sioniste dénonce une nouvelle fois la soumission de l’administration US aux injonctions du régime criminel israélien qui l’incite à la confrontation avec l’Iran, dernier rempart contre le nouvel ordre impérialo-sioniste.
Tel-Aviv souhaite réunir une coalition mondiale contre Téhéran, pour mener à sa place une guerre qu’elle ne peut ni livrer ni gagner, car elle est consciente que l’Iran, sans avoir besoin de l’arme atomique, est largement en mesure de tenir tête à quiconque oserait la défier.
Quant au démantèlement de son programme balistique défensif ou au placement des Gardiens de la Révolution sur la liste des organisations terroristes, ce sont deux lignes rouges que pour le moment Washington s’est bien gardé de franchir, malgré la pression du lobby pro-israélien.
Car tous les experts militaires sont bien conscients que mener la guerre à l’Iran sera loin d’être une promenade de santé, et que les premières victimes seront sans nul doute ceux qui attisent le plus les flammes du conflit : Israël et l’Arabie Saoudite.
En effet, nul ne sait si cette guerre aura lieu, comment elle se déroulera, ou combien de centaines de milliers de martyrs mourront parmi les forces de l’Axe de la Résistance, mais ce dont nous sommes convaincus, c’est qu’à l’issue de celle-ci, l’entité sioniste criminelle n’existera plus.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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