Publié sur Israël, principal allié des indépendantistes Catalans ?
Malgré l’interdiction de la consultation, jugée inconstitutionnelle par la justice espagnole, le référendum d’autodétermination de la Catalogne organisé le 1er octobre dernier a été le point de départ d’une crise politique sans précèdent depuis 40 ans, qui a poussé des centaines de milliers d’Espagnols, défendant les deux points de vue, dans les rues des principales villes du pays.
Rappelons que la Catalogne est aujourd’hui la communauté autonome la plus riche d’Espagne et la onzième des subdivisions territoriales de l’Union européenne, avec un produit intérieur brut (PIB) de 255,204 milliards de dollars en 2012.
Estimant avoir remporté le référendum avec 90% de « oui » à l’indépendance, les séparatistes menacent de faire sécession dans les jours qui viennent. Or, selon les sondages, si la majorité des Catalans réclament un référendum en bonne et due forme, c’est-à-dire national, un peu plus de la moitié sont opposés à l’indépendance de leur région.
Pour preuve, la manifestation de dimanche dernier 8 octobre à Barcelone, où plusieurs centaines de milliers de manifestants opposés à l’indépendance de la région ont défilé dans les rues de la capitale catalane.
En effet, quelque 350 000 personnes ont défilé ce dimanche à Barcelone (près de 900 000 selon les organisateurs) pour manifester leur hostilité à l’indépendance de la région, une semaine après le référendum d’autodétermination, alors que le gouvernement indépendantiste catalan envisage de proclamer unilatéralement l’indépendance de la région.
Pour l’heure, l’impasse est totale entre le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy et les autorités séparatistes. Le leader catalan Carles Puigdemont réclame une « médiation internationale ». Mais Mariano Rajoy n’envisage pas de dialogue tant que les séparatistes n’auront pas retiré leur menace de rupture. « On ne peut rien construire si la menace contre l’unité nationale ne disparaît pas », a déclaré Rajoy au quotidien El Pais dimanche.
La crise est donc grave, et a pour enjeu l’unité du pays et l’intégrité territoriale espagnole.
Qu’en est-il du reste du monde après le résultat du référendum catalan ? C’est le silence tout d’abord qui s’impose. Bruxelles sort finalement de sa réserve lundi 2 octobre et appelle prudemment » tous les acteurs » à passer » de la confrontation au dialogue » tout en confortant la position du Madrid.
Les chefs d’État européens sont rares à briser le silence pour commenter des affaires dites » internes « . Le président français Emmanuel Macron est d’ailleurs resté dans la ligne en apportant son soutien au gouvernement central madrilène et en se disant attaché » à l’unité constitutionnelle de l’Espagne « .
Pour le moment, les pays occidentaux restent prudents sur cette affaire interne, mais l’on sait que l’idéologie mondialiste qui guide notre planète est loin d’être opposée à la dislocation des nations et à la régionalisation du monde, bien au contraire.
En effet, les nations européennes ont capitulé et se sont soumises à cette entité supranationale qu’est l’UE, elle-même inféodée à l’Empire américano-sioniste pour qui, il n’y a plus aucun intérêt à garder ces nations intactes et qui nous prépare une Europe des régions.
Pour confirmer cela et connaître la véritable opinion de l’oligarchie qui dirige la planète, il suffit de constater la réaction de l’entité criminelle israélienne.
La réponse est évidente pour qui connaît l’idéologie sioniste toujours prompte à diviser pour mieux régner :
l’entité coloniale israélienne soutient l’indépendance catalane et la partition du pays, comme elle soutient l’indépendance du Kurdistan irakien, ou encore les ultra-minoritaires sécessionnistes kabyles algériens reçus régulièrement à Tel-Aviv.
Ce soutien est, dans le cas de l’Espagne beaucoup plus officieux, et les politiques israéliens se gardent bien de trop s’exprimer sur le conflit Madrid-Barcelone, mais l’on sait que La Catalogne et Israël ont des liens solides et anciens. Une relation amorcée en 1987 par l’ancien président catalan et père de la Catalogne moderne, Jordi Pujol. Ce dernier, en visite officielle à Jérusalem, reçu par le Premier ministre et criminel de guerre Isaac Shamir, et le ministre des Affaires étrangères de l’époque Shimon Peres, avait manifesté sa « compréhension » envers les « problèmes » de l’État d’Israël et sa « grande sympathie pour le sionisme ».
Depuis, les structures conjointes catalano-israéliennes se sont multipliées ces dernières années à Barcelone, tant au niveau économique que sur le plan politique.
« Israël figure en bonne place dans bon nombre de documents élaborés par les nationalistes pour préparer la transition vers l’indépendance. Entrer en relation avec les services de renseignements d’Israël pour connaître leur organisation et leurs services de sécurité » est un des objectifs des futurs services secrets de Catalogne, l’Agence Nationale de Sécurité » a ainsi révélé le journal espagnol en ligne « El Confidencial ».
Les nationalistes espèrent ainsi obtenir une aide israélienne pour qu’une Catalogne nouvellement indépendante ne soit pas asphyxiée. Le juge Santiago Vida, qui a collaboré à la rédaction d’une constitution catalane, a ainsi reconnu dans un entretien accordé au « Periodic Delta » :
« Nous ne pourrons pas aller vers la Banque Centrale Européenne pour financer la dette parce que nous ne serons pas encore membres de l’Union Européenne, et la solution serait qu’un autre État solvable, et nous parlons d’Israël, nous fournisse des financements pendant un certain temps ». CQFD.
Le Parti Anti Sioniste constate une nouvelle fois l’implication de l’entité criminelle israélienne dans le processus de dislocation d’une nation.
Cette fois, la victime est l’Espagne, un pays où le peuple à une grande tradition pro-palestinienne, et à qui les sionistes font ainsi payer ses positions en faveur de la justice et de la liberté.
Ainsi, quelques semaines à peine après les attentats de Barcelone, exécutés par les sbires de Daesh, pantins notoires du Mossad et de la CIA, la Catalogne se trouve à nouveau déstabilisée par ce referendum d’indépendance soutenu par l’entité sioniste. Un timing étonnant, sauf pour qui est éveillé aux affaires de ce monde.
Nous avons la énième démonstration de ce que nous ne cessons d’affirmer, à savoir que le sionisme ne cherche qu’à diviser et à semer les graines de la guerre, partout où il intervient.
Il serait d’ailleurs judicieux que nos dirigeants et nos médias posent la question suivante aux dirigeants israéliens : puisque vous soutenez l’indépendance des Kurdes, des Kabyles, des Catalans etc…pourquoi ne soutenez-vous pas l’indépendance des Palestiniens ?
Le fait que cette question ne soit jamais posée prouve à quel point nos responsables politiques, nos intellectuels, et nos médias, sont soumis au diktat du sionisme qui ne leur permet de s’exprimer que pour chanter ses louanges.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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