Thursday, May 11, 2017

Une partie du ciel syrien interdit à la coalition américano-sioniste

Publié sur Une partie du ciel syrien interdit à la coalition américano-sioniste

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noflyzoneEncore un coup de maître russe dans la partie d’échec qui se joue en Syrie contre les forces occidentales.

En effet, alors que ces dernières n’ont eu de cesse de vouloir imposer à tout prix une zone d’exclusion aérienne contre l’armée loyaliste syrienne, Moscou a annoncé la semaine dernière sa décision de créer des « zones de désescalade » afin de renforcer le cessez-le-feu en Syrie.

C’est au cours d’une conférence de presse commune donnée à Sotchi, que le président russe et son homologue turc ont annoncé ce projet commun afin de « pacifier » la Syrie.

 

« Notre position commune est que la création de zones de désescalade doit amener à une plus grande pacification et à un renforcement du régime de cessez-le-feu », a affirmé le président russe Vladimir Poutine.

« Si c’est une zone de désescalade, alors l’aviation n’y évoluera pas à condition qu’il n’y ait aucune activité militaire dans ces zones », a-t-il expliqué lors de la conférence de presse.

 

Après la rencontre des deux présidents, l’envoyé spécial du président russe en Syrie, Alexandre Lavrentiev, a déclaré aux journalistes qu’avec la mise en place de ces quatre zones, la Russie cherchait à promouvoir la paix en Syrie.

 

« Nous sommes persuadés que la création de zones de désescalade en Syrie pourrait aider à séparer l’opposition modérée des organisations terroristes, notamment Daesh et le Front al-Nosra, et à amoindrir la confrontation entre l’opposition syrienne et les forces gouvernementales », a-t-il expliqué.

 

La décision de « No Fly Zone », décrétée par les Russes, s’inscrit dans le sillage de l’application du mémorandum sur la création des “ Zones de désescalade ”, entré en vigueur le 6 mai dernier.

 

Cette « No Fly Zone » imposée par les Russes, à savoir les quatre zones de désescalade, permettra de créer des zones pacifiques, permettant l’acheminement des aides humanitaires civiles et aux groupes armés signataires du mémorandum, d’être différenciés des groupes terroristes.

Ces zones de désescalade concernent la partie Nord de Homs, le voisinage de Damas, et les provinces de Deraa et Kuneitra, à la frontière avec la Jordanie et l’entité sioniste.

L’envoyé spécial du président russe pour la Syrie et chef de la délégation russe pour les pourparlers de paix à Astana, Alexandre Lavrentiev, a annoncé vendredi 5 mai dernier que les avions de combat de la coalition internationale ne seront pas autorisés à survoler les zones de désescalade en Syrie.

L’avant-texte de l’accord sur la création en Syrie de zones de désescalade a ensuite été signé, jeudi 4 mai à Astana par l’Iran, la Turquie et la Russie. Selon ce plan, le ciel de ces régions est fermé à l’aviation des parties en lice qui ne devrait plus les bombarder.

 

Le document stipule que Moscou, Téhéran et Ankara s’engagent à créer un groupe de travail commun dans les cinq jours suivant la signature du document par les protagonistes. Selon le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine, ce mémorandum devait commencer à être appliqué samedi 6 mai à minuit.

 

La violation de cet accord pourrait provoquer la riposte militaire de Moscou, font remarquer les analystes, alors qu’on apprend que Washington a rejeté l’interdiction de vol au-dessus de ces zones de désescalade.

 

En effet, cette position a été exprimée par un responsable du département d’État américain et rapportée par le quotidien américain The Wall Street Journal.

Ce diplomate a déclaré que l’initiative russe d’interdire le vol des chasseurs américains au-dessus des zones de désescalade en Syrie ne pourrait aucunement restreindre les opérations aériennes des États-Unis contre Daesh, selon ses propres termes.

Il a ajouté que la coalition continuerait ses frappes contre Daesh et a prétendu que « l’opération pour vaincre Daesh » se poursuivrait « au même rythme qu’aujourd’hui ».

 

Par ailleurs, le porte-parole du Pentagone a menacé samedi dernier de  » bombarder n’importe quelle région en Syrie « . En effet, Adrian Rankine-Galloway a déclaré aux journalistes que  » l’aviation de la coalition n’hésiterait pas à viser les positions de Daesh et d’al-Nosra où qu’elles se situent « .

 

Les États-Unis ne faisant pas partie du mémorandum tripartite sur la création en Syrie de zones sécurisées dites « zones de désescalade », les opposants au peuple syrien l’ont critiqué en prétendant qu’il manquait de légitimité.

De son côté, en réaction aux menaces américaines, l’état-major russe a annoncé que la Russie riposterait à toute frappe violant l’accord.

En effet, les commandants de l’état-major russe ont annoncé à Sputnik que toute  » frappe venant de la part des terroristes ou de leurs soutiens  » fera au préliminaire l’objet d’une enquête qui déterminera les responsabilités :  » il n’est pas impensable que la Russie choisisse l’option militaire pour punir les groupes qui ont violé la trêve et le plan dit  » zones de désescalade « .

 

Le Parti Anti Sioniste se félicite de cette décision collégiale concernant la création de ces zones d’exclusion aérienne. Elle aura pour effet de protéger le territoire syrien contre les frappes de la coalition américano-sioniste qui ont pour but réel de soutenir les groupes terroristes.

Néanmoins, le Parti Anti Sioniste nourrit des inquiétudes face aux possibles provocations occidentales dans le ciel syrien, qui entraîneraient certainement une réplique russe, et pourraient déboucher sur une confrontation globale qui serait catastrophique pour le monde.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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