Publié sur Bin Salman : Graves menaces contre l’Iran !
En effet, il n’est un secret pour personne que l’Iran et les Yéménites constituent la bête noire du régime sioniste wahhabite et les propos du monarque ne font que confirmer cette situation.
Selon l’AFP, après avoir justifié la guerre que mène son pays contre le Yémen, avec le soutien des États-Unis, il s’est demandé :
« Comment peut-on s’entendre avec un régime qui a une idéologie extrémiste (…) et une volonté profonde de dominer le monde musulman et d’y répandre la confession chiite ? »
Et, d’ajouter :
« Nous savons que l’objectif du régime iranien c’est nous, et donc nous ne resterons pas les bras croisés à attendre que la bataille ait lieu en Arabie saoudite. Au contraire, nous travaillerons pour que cette bataille ait lieu chez eux. »
Selon lui, l’Iran n’a jamais été sincère envers son pays et toutes ses tentatives de rapprochement n’ont été que des « comédies » !
Interrogé sur le dossier du Yémen, le monarque a promis de « vaincre les Houthis » en affirmant :
« Le royaume éradiquera les combattants pro-iraniens au Yémen où les forces saoudiennes dirigent une alliance avec les États du Golfe dans une guerre civile qui fait rage dans ce pays ».
Répondant à une question concernant les rapports qui confirment que les Houthis et le président yéménite Ali Abdellah Saleh contrôlent toujours de grandes surfaces du territoire yéménite et qu’ils disposent d’importantes réserves d’armements, le vice- prince saoudien a répondu :
« Nous allons déraciner les Houthis et Saleh dans quelques jours ».
Face à de telles accusations fallacieuses, réitérées à plusieurs occasions, des responsables iraniens ont répondu, accusant à leur tour Ryad de vouloir camoufler ses énormes efforts dans le but de « wahhabiser » le monde islamique.
Le wahhabisme, qui est la religion d’État dans cette monarchie, rejette les chiites et les soufis et rend légitime leur mise à mort.Il constitue l’école la plus rigoriste de l’Islam dont s’ inspirent les organisations les plus sanguinaires et les plus extrémistes telles Al-Qaïda et Daesh.
Rappelons que depuis la glorieuse victoire de la Révolution islamique d’Iran et l’affront qu’elle infligea aux États-Unis en destituant leur protégé Shah, l’Arabie s’est impliquée dans plusieurs actions très nuisibles contre la République islamique.
En effet, elle a soutenu la guerre que le dictateur irakien déchu Saddam Hussein a mené contre ce pays pendant 8 années.
En 1987, elle a commis en terre sainte et durant le pèlerinage un massacre contre les pèlerins iraniens.
Lors du Hajj en 2015, une terrible bousculade meurtrière, aux origines « inconnues », a eu lieu aux abords de l’enceinte sacrée. Le nombre de victimes pour le seul contingent iranien était de 464 morts, sans parler des victimes des autres nationalités.
Il y a un an, elle a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran, qu’elle ne cesse d’accuser d’ingérence dans les affaires des pays arabes et d’attiser les conflits en Syrie, en Irak, au Yémen et au Bahreïn, pour ne citer que ces exemples.
Il a été reproché à Téhéran d’avoir critiqué Riyad après l’ exécution du religieux chiite cheikh Nimr, qui avait réclamé des réformes politiques dans cette monarchie régie par la dynastie des Saoud depuis plus d’un siècle.
Concernant le Yémen, le monarque saoudien a assuré que son pays n’avait pas d’autre choix que d’intervenir militairement pour soutenir le président Abd Rabbo Mansour Hadi. Ce dernier est contesté par une grande partie de la population yéménite, représentée par le mouvement Ansarullah et ses millions de partisans, sans parler des partisans de l’ancien président Ali Abdallah Saleh. Le prince a prétexté :
« Il y a eu un complot contre le pouvoir légitime et l’émergence de milices terroristes qui menaçaient la navigation maritime internationale en mer Rouge. »
Rappelons que le régime sioniste rétrograde des Saoud mène une guerre meurtrière contre le Yémen, le pays arabe le plus pauvre de la région, et lui impose un terrible blocus qui menace de famine des millions de personnes. Ce régime n’arrive toujours pas à déloger les Houthis et les unités de l’armée fidèle à Saleh des zones qu’ils ont conquises. Justifiant l’injustifiable, le monarque dit :
« On peut déraciner en quelques jours les Houthis et leur allié, mais le coût serait des milliers de morts parmi nos soldats et les pertes parmi les civils seraient trop élevées ».
Il a ajouté :
« Une guerre de longue haleine est dans notre intérêt », affirmant que la coalition arabe dirigée par son pays contre le Yémen avait l’avantage de pouvoir s’approvisionner en armes et en munitions et de financer ses opérations.
Il est à remarquer que malgré le grand déséquilibre des forces à l’avantage de Riyad, les Houthis et les militaires yéménites arrivent à infliger à la coalition saoudienne des pertes considérables en pénétrant jusque dans le sud du royaume.
Fin diplomate et agissant toujours avec doigté en observant les conventions internationales, l’Iran a adressé le 4 mai dernier une lettre au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité pour protester contre les déclarations diffamatoires du vice-prince héritier saoudien Ben Salmane contre lui, les qualifiant « de propos offensants et provocateurs.»
En effet, Gholam Ali Khochrou, l’ambassadeur iranien à l’ONU, a déclaré :
« Ces propos constituent une menace explicite contre la République Islamique d’Iran et une violation de l’alinéa 4 de l’article 2 de la Charte des Nations unies. »
Le représentant iranien a demandé à ce que des pressions soient exercées sur le régime saoudien afin qu’il mette fin à son soutien ouvert au terrorisme et à l’extrémisme.
Le monarque saoudien a été jusqu’à tenir des propos des plus désobligeants en disant que :
« Il est impossible de dialoguer avec une puissance qui planifie le retour de l’Imam Mahdi (p), dont les chiites prétendent qu’il est de la descendance du Prophète Mohammed (p) et qui a disparu il y a mille ans pour réapparaître à la fin des temps afin de répandre l’Islam à travers le monde » !
Réactions aux propos offensants de Ben Salmane contre les chiites
En Irak, un député de la coalition de l’État de droit, Firdaus al-Awadi, a réagi aux propos du ministre saoudien de la Défense, en déclarant :
« Sous prétexte de vouloir attaquer la politique étrangère de l’Iran, Mohammad ben Salmane s’est permis d’insulter les chiites et leur croyance en la Parousie de l’Imam du temps, al-Mahdi (p). Il a révélé ainsi le pire visage du sectarisme saoudien », propos recueillis par l’agence Fars le jeudi 4 mai.
Selon le parlementaire irakien, les paroles offensantes de Ben Salmane vont bien au-delà de l’animosité saoudienne contre l’Iran, car « ils ont révélé l’inimitié profonde des Saoud à l’égard de tous les chiites. Sinon un haut responsable politique saoudien ne se serait pas permis d’offenser frontalement les croyances religieuses non seulement des chiites, mais également des autres courants islamiques en la Parousie d’al-Mahdi (psl), car cette croyance n’est pas uniquement réservée aux chiites », a-t-il ajouté.
Le Parti Anti Sioniste condamne avec la plus grande fermeté les allégations calomnieuses et diffamatoires de ce haut responsable issu d’un régime archaïque et anachronique, qui ne fait que refléter l’animosité, la haine et la malveillance des monarques de ce royaume envers autrui, sans parler de leur profonde inculture.
Vous ne représentez aucunement l’Islam authentique, ni de près ni de loin! Vous appelez à la discorde, à la désunion et vous ne faites que nuire aux autres, à commencer par les plus faibles, dans votre propre pays comme chez votre voisin le plus proche. Vous incarnez le Mal que vous nourrissez et qui vous fait vivre. Vous êtes les suppôts de l’entité sioniste d’Israël que vous servez aveuglément !
Sachez que votre temps est compté et que la caravane de La Vérité est en route, celle des Hommes Libres qui ont amorcé votre déclin…
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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