Publié sur Offensive jordanienne contre la Syrie, sous supervision américano-sioniste
Il semblerait qu’une offensive d’envergure se prépare à la frontière jordano-syrienne, contre les forces loyalistes syriennes et leurs alliés de la résistance.
Cette attaque se préparerait sous bannière jordanienne, mais en réalité sous commandement américain, sur le même modèle que celui utilisé dans le Nord syrien, avec l’invasion turque et l’instauration de zones occupées par les milices soutenues par Ankara.
En effet, des sources militaires font état actuellement d’intenses démonstrations près de la frontière entre les deux pays, impliquant des militaires américains, britanniques et jordaniennes.
Officiellement, depuis le 7 mai, se déroule en Jordanie un exercice militaire annuel baptisé « Eager Lion », sous le commandement des armées américaines et jordaniennes, auquel participent quelques 7.400 militaires venus de 20 pays du monde.
Selon l’AFP, « il s’agit de la 7e édition de ces manœuvres qui devrait durer une dizaine de jours ».
Or, d’après de nombreux experts, le nombre important d’effectifs et d’équipements déployés dans la zone exclut un éventuel exercice, mais annonce plutôt une opération militaire imminente.
Des chars de combat « Challenger » britanniques et des hélicoptères « Apache » et « Black Hawk » ainsi que 2300 militaires ont été déployés dans la région, notamment le long du passage frontalier de Nasib et dans la région d’al-Ramtha dans le Sud de la Syrie, alors que 4 000 forces entraînées en Jordanie sont désormais stationnées à al-Tanaf, zone frontalière entre la Syrie, l’Irak et la Jordanie.
Cette mobilisation militaire surplombe donc une zone syrienne particulièrement stratégique, qui comprend les trois provinces syriennes de Deraa, Quneitra et Souweïda. Les deux dernières étant limitrophes avec le Golan occupé par l’entité sioniste.
D’après la chaine libanaise « Al Mayadeen », ces effectifs sont rassemblés sur les frontières Sud syriennes dans l’attente de l’ordre de déclencher l’assaut contre l’armée syrienne et son allié du Hezbollah.
Le média libanais ajoute que l’offensive qu’Amman a l’intention de lancer serait renforcée par un soutien héliporté et aérien des États-Unis depuis le camp d’Arzaq en Jordanie, alors que des hélicoptères hollandais et bahreïnis seront également mis à contribution.
Cette inquiétude n’est pas le fruit de l’imagination de journalistes complotistes, mais elle trouve sa source dans les récentes déclarations du porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammad al-Moemeni, qui a assuré dimanche dernier que son pays était prêt à défendre ses frontières sur le sol syrien en cas de nécessité et qu’il était concerné par le retour de la stabilité et de la sécurité en Syrie.
Cela rappelle fortement les positions turques avant l’intervention d’Ankara en territoire syrien.
Le représentant jordanien a également affirmé que son pays n’avait pas signé l’accord sur l’établissement de quatre zones de désescalade en Syrie, conclu lors de la rencontre organisée au début du mois de mai à Astana au Kazakhstan, entre la Russie l’Iran et la Turquie.
Il est à noter que l’une des zones visées par ce plan est celle de la province de Deraa, limitrophe de la Jordanie.
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Or, justement, l’un des objectifs du plan russe, consisterait à geler une éventuelle action de guerre concoctée par les USA, la Jordanie et » Israël « , qui aurait pour but de récupérer les régions de Qalamoun, Quneitra et du Golan occupé, soit des localités où l’armée syrienne et ses alliés tiennent leurs positions et ont réussi à mettre en déroute les terroristes takfiristes.
Rappelons que la Jordanie a joué un rôle prépondérant de soutien logistique, financier et militaire aux groupes terroristes, notamment dans la zone précitée, grâce à la cellule d’opérations « MOQ » qui comprend des officiers américains, britanniques, jordaniens, saoudiens et israéliens.
La Syrie et ses alliés ne sont pas dupes de ce qui se trame et surveillent attentivement les agissements dans la région et les tentatives ennemies pour être présents sur les frontières syro-jordaniennes.
Ainsi, le Hezbollah libanais, fer de lance de la Résistance antisioniste et fidèle allié du peuple syrien, a sévèrement mis en garde contre toute démarche « déplacée » de la Jordanie, de la Grande-Bretagne et des États-Unis sur les frontières Sud de la Syrie.
Dans un communiqué diffusé sur son site officiel mardi 9 mai, le parti de la Résistance a considéré comme « suspects les exercices militaires qui sont actuellement en cours sur les frontières syro-jordaniennes », ajoutant que « ces manœuvres pourraient servir de couverture à un projet d’attaque contre la Syrie, sous prétexte de lutte contre Daesh, qui n’a pas de présence effective dans cette zone ».
Cet avertissement a été lancé deux jours après les déclarations du porte-parole du gouvernement jordanien annonçant l’intention de l’armée jordanienne de s’infiltrer en profondeur sur le sol syrien « si le besoin s’en faisait ressentir ».
Le ministre des Affaires étrangères syrien, Walid al-Mouallem, avait réagi le lendemain, en avertissant la Jordanie que toute action militaire en Syrie sans coordination avec le gouvernement syrien serait considérée comme un « acte hostile ».
Le responsable avait aussi ajouté que le prochain objectif de l’armée syrienne et de ses alliés était de reconquérir toutes les zones frontalières avec la Jordanie et l’Irak.
Il faut dire qu’on parle ici de régions ultra-stratégiques, notamment la province de Deraa, cible des agissements occidentalo-sionistes, qui possèdent de longues frontières avec le Golan occupé, le Sud du Liban et l’entité sioniste criminelle.
Une attaque américano-sioniste contre le front Sud de la Syrie impliquerait la séparation des provinces de Deraa, de Soueïda et de Quneitra, réalisant ainsi le vœu de longue date du régime terroriste israélien.
Cette offensive entrerait dans le cadre plus globale d’une partition de la Syrie, sachant qu’en parallèle, il est également question de l’extension des zones d’influence turque dans le Nord syrien ainsi que d’un contrôle de la zone frontalière irako-syrienne par les troupes US et leurs mercenaires locaux.
En effet, en plus des zones frontalières que les troupes turques ont conquises avec les collabos syriens, il se pourrait qu’elles tentent de conquérir aussi la province d’Idlib, dans laquelle sont retranchés des dizaines de milliers de miliciens et de terroristes takfiristes.
Si l’on ajoute à cela ce qui se déroule dans la province de Raqqa, où les Américains se sont impliqués au côté des forces kurdes pour déloger Daesh, il est clair que leur projet pour ce pays vise à le démembrer et à l’occuper sur le long terme.
Le Parti Anti Sioniste s’inquiète de ce qui se prépare à la frontière jordano-syrienne en vue d’occuper une partie du territoire syrien.
Il apparaît clair que les américano-sionistes ne comptent guère laisser la victoire au peuple syrien contre les hordes terroristes qu’ils téléguident. Leur but est encore et toujours de partitionner le pays, au grand bénéfice des multinationales pétrolières anglo-saxonnes et de l’entité sioniste criminelle.
Ce ne sera cependant pas chose aisée, sachant que le peuple et le gouvernement syrien, avec leurs alliés, sont décidés à lutter contre toute adversité, comme ils l’ont démontré jusqu’à présent.Les forces de l’Axe de la Résistance sont prêtes à faire face à l’offensive Jordanie/USA/Israël contre ses positions et ne comptent pas se laisser faire, alors que la coalition occidentalo-sioniste serait bien avisée de ne pas sous-estimer les avertissements russes concernant toute violation des « No Fly Zone ».
Il est clair que désormais, toute agression contre le territoire syrien coûtera cher aux États-Unis et à leurs alliés.
Qu’ils se le tiennent pour dit….
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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