Bataille décisive pour le contrôle des frontières irako-syriennes !

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On assiste actuellement à une véritable course contre la montre entre les forces de l’Axe de la Résistance et les Américains (et leurs alliés), afin de prendre le contrôle des frontières irako-syriennes.

 

En effet, après le lancement de la vaste offensive contre Mossoul, dans la province irakienne de Ninive, les forces de Mobilisation Populaire (Hachd al-Chaabi) s’apprêtent à progresser vers l’Ouest du pays, frontalier de la Syrie, alors que les États-Unis ont concentré le gros de leurs opérations de l’autre côté de la frontière, dans les déserts syriens.

 

Cette région frontalière est stratégique, et on anticipe déjà l’après Daesh des deux côtés.

 

Pour les Américains, le contrôle de cette région est intéressant pour plusieurs raisons.

Premièrement, l’enjeu énergétique. En effet, le désert de l’Est de la Syrie et les régions Ouest-irakiennes possèdent un sous-sol qui regorge de pétrole et de gaz, ce qui attise fortement la convoitise de l’Empire américano-sioniste.

Un autre enjeu est l’instauration de bases militaires US, afin, d’une part, de sécuriser ces champs pétro-gaziers dont ils auront pris le contrôle, mais aussi de couper le lien entre les composantes irakiennes et syriennes de l’Axe de la Résistance, afin de casser toute continuité entre les différentes factions de cet Axe.

 

Ainsi, les États-Unis insistent pour prolonger leur présence en Irak et en Syrie, même après l’anéantissement de Daesh, et mettre en place une ceinture de sécurité entre la province irakienne d’Al-Anbar et le désert de l’Est de la Syrie, pour briser le fameux « croissant chiite » qui terrorise tant l’entité sioniste.

 

De leur côté, les forces de la Résistance irakienne au projet américano-israélo-takfiriste ont bien compris ce qui se jouait actuellement, et œuvrent aussi pour couper la continuité géographique que les Américains cherchent à imposer dans cette zone entre la Syrie et l’Irak.

C’est dans ce contexte qu’est intervenue, il y a quelques jours, la libération du district irakien d’Al-Hadar, au sud-ouest de Mossoul, par les forces du Hachd Chaabi.

Il faut savoir que du point de vue géographique, ce district revêt une importance ultra-stratégique, de par son emplacement entre trois provinces : Ninive, Salaheddine et Al-Anbar.

Ainsi, depuis la libération d’Al Hadar, les forces de la Résistance irakienne ont désormais la possibilité de relier les frontières syro-irakiennes, malgré des obstacles politiques et logistiques.

 

Des dirigeants du Hachd al- Chaabi ont d’ailleurs assuré au quotidien libanais Al-Akhbar, que la libération d’al-Hadar était un prélude au déclenchement des opérations pour le contrôle des frontières, qui « seront lancées dans les prochaines heures ».

 

Évidemment, les États-Unis ne l’entendent pas de cette oreille et comptent tout mettre en œuvre pour empêcher les composantes irakiennes et syriennes de l’axe de la Résistance de se rejoindre, et pour endiguer l’avancée des forces de la Mobilisation populaire irakienne vers la frontière syrienne.

 

En plus des pressions qu’elle exerce sur le Premier ministre irakien, Haidar Abadi, pour qu’il refuse toute progression des forces du Hachd al-Chaabi vers la région frontalière, la coalition américano-sioniste agira aussi par proxy interposés, en utilisant ses habituels mercenaires takfiristes auxquels s’ajouteront plusieurs milliers de membres de tribus de la zone en question.

 

L’objectif étant d’occuper la totalité des déserts syriens reliant la province de Homs à Deir ez-Zor.

 

Ainsi, les États-Unis se sont déjà mobilisés pour déployer dans les plus brefs délais leurs mercenaires takfiristes, secondés par les militaires jordaniens et britanniques, le long de la frontière syrienne, afin de se créer une ceinture de sécurité.

 

De leur côté, les forces du Hachd al-Chaabi vont se diriger dans quelques jours vers la frontière syrienne où elles lanceront une nouvelle opération antiterroriste.

Un commandant de ces forces a expliqué que la sécurisation de la frontière irako-syrienne serait lancée à partir de trois localités et que chacune de ces trois opérations serait dirigée par les Hachd al-Chaabi, l’armée syrienne et les forces de la Résistance.

 

« Les Hachd al-Chaabi commenceront leur mission sur le territoire irakien alors que l’armée régulière syrienne et les combattants de la Résistance mèneront leur opération antiterroriste sur le sol syrien. Notre objectif final est de sécuriser la frontière entre la province syrienne de Deir ez-Zor et la province irakienne de Ninive, et les trois troupes se rejoindront finalement sur la frontière » a-t-il affirmé.

 

Ainsi, une bataille d’envergure et longue se prépare pour le contrôle de cette frontière irako-syrienne porteuse d’enjeux majeurs.

Les forces de l’Empire américano-sioniste sont loin d’accepter leur défaite en Syrie et en Irak, et feront tout pour assurer leurs intérêts et la protection de l’entité criminelle israélienne.

À défaut de pouvoir installer une présence militaire massive dans cette région ultra-stratégique, pour des raisons de politique intérieure, ils y placeront leurs alliés takfiristes qu’ils auront regroupés ici après leur déconfiture dans les autres zones de conflits.

 

Mais le Parti Anti Sioniste reste confiant. Le plan, préparé par les États-Unis et leurs alliés, pour empêcher l’Axe anti-sioniste de se créer entre l’Irak et la Syrie jusqu’aux frontières libanaises ne se réalisera pas aussi facilement.

En effet, les forces de l’Axe de la Résistance, fortes de leurs nombreuses victoires, sont désormais plus aguerries et plus déterminées que jamais, et nul doute que là aussi, elles feront encore plier les traitres et mercenaires au service de l’Empire.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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