Publié sur Russie : Conférence internationale sur la sécurité
Le mercredi 26 avril s’est tenue à Moscou la deuxième réunion conjointe des ministres de la Défense iranien, russe et syrien, avec à l’ordre du jour la crise syrienne et la coopération trilatérale contre le terrorisme.
Selon le quotidien russe Kommersant, 700 représentants de 78 pays dont 20 ministres de la Défense étaient présents lors de cette conférence sur la sécurité (MCIS-2017), qui était axée sur la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient.
Le jeudi précédent cette réunion le vice-ministre russe de la Défense, le lieutenant Alexandre Fomine, avait déclaré lors d’une conférence de presse qu’en plus des conseillers militaires de 78 pays et 20 ministres de la Défense, de hauts experts étrangers et des chefs des instances internationales dont le Secrétaire général de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Secrétaire général de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), le Secrétaire général adjoint de l’ONU, celui de la Ligue arabe ainsi que le vice-président du Comité international de la Croix Rouge (CICR) seraient présents à la conférence de Moscou sur la sécurité.
Le Général de brigade Hossein Dehqan, ministre iranien de la Défense ainsi que ses homologues russe et syrien, Sergueï Choïgou et Fahed Jassem al-Freij ont passé en revue la situation prévalant en Syrie.
Cette conférence a commencé ses travaux par le discours inaugural du ministre russe de la Défense.
Tout en étudiant les voies susceptibles d’aider à combattre le terrorisme, les trois ministres ont qualifié de nécessaire, voire d’indispensable la poursuite des mesures communes face aux groupes terroristes takfiristes-wahhabites en vue d’éradiquer l’insécurité et la violence.
Ils ont condamné, unanimement, les frappes balistiques américaines en Syrie ainsi que le soutien manifeste de Washington vis à vis des groupes terroristes. Ils ont également insisté sur l’arrêt complet de tels « actes perfides » qui ne font que « renforcer les terroristes aussi bien dans la région que dans le monde ».
La Russie a d’ailleurs décidé des représailles contre ses frappes en annonçant la suspension de l’accord signé avec les États-Unis sur la prévention des incidents aériens en Syrie.
Ayant adopté des mesures fermes, les trois ministres ont émis l’espoir qu’ ils arriveront à empêcher la prise de force des terroristes et à favoriser le rétablissement d’une paix et d’une sécurité durables, et en particulier le maintien de l’intégrité territoriale de la Syrie.
L’Iran et la Russie, deux alliés politiques et militaires de la Syrie, sont parvenus à appliquer leur stratégie commune qui consiste à soutenir le gouvernement légitime face aux terroristes, à faire capoter le plan arabo-occidental parrainé par les États-Unis qui visait à renverser le gouvernement de Bachar al-Assad en six mois. Ils ont par ailleurs réussi à faire avancer le processus des négociations syro-syriennes, à Astana et à Genève.
Le Général de brigade Hossein Dehqan s’est également entretenu, en marge de la réunion de Moscou, avec ses homologues indien, brésilien, serbe et vénézuélien au sujet de diverses questions régionales et internationales ainsi que de l’essor de leur coopération, dans divers domaines.
La Conférence internationale de Moscou s’est concentrée sur le courant takfiriste/terroriste en Syrie et au Yémen, sur ses impacts au Moyen-Orient, sur les actuelles évolutions de la région et sur le cyberespace.
Considérant que la conférence de Moscou est aussi importante que celle de Munich, le ministre russe de la Défense a abordé plusieurs dossiers, notamment, le terrorisme au Moyen-Orient, en Afrique du nord et en Asie centrale ainsi que le bouclier anti-missile américain et la sécurité dans l’Asie et l’Océanie.
Signalons que l’OTAN a pour sa part boycotté cette conférence. Le message véhiculé par cette absence n’est-il pas clair ? La lutte contre le terrorisme n’est pas la priorité de l’OTAN …. Pour Valéri Guerassimov, chef d’état-major des armées russes, la rupture est à ce point consommée entre l’Ouest et l’Est de l’Europe que ce n’est pas la lutte contre le terrorisme qui prime. C’est la volonté d’imposer son leadership, de gagner « la nouvelle guerre froide ».
Au lendemain de cette conférence, une forte explosion a eu lieu à l’aube dans l’aéroport international de Damas. Est-ce la réponse de l’impérialo-sionisme à cette initiative pour la sécurité mondiale ?
Mais cela n’a pas empêché la Russie, la Turquie et l’Iran de signer ce jeudi 4 mai à Astana un mémorandum sur la création de zones de sécurité en Syrie. Cette proposition, appelée « zones de désescalade » par Vladimir Putin avait été discutée la veille de cette signature.
Le Parti Anti Sioniste encourage la tenue de telles conférences, partout dans le monde afin d’arriver conjointement à mettre en place des stratégies efficaces pour éradiquer le terrorisme et l’extrémisme, ces terribles fléaux qui frappent le monde moderne et qui menacent toute l’humanité. Tous les gouvernements, toutes les organisations et toutes les institutions nationales et internationales sont conviés à multiplier leurs efforts dans ce sens.
Nous faisons remarquer que les absences et les abstentions sont inadmissibles, injustifiables et injustifiés car il y va du futur de l’Humanité …
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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