Publié sur Nouvelle attaque chimique en Syrie ?
En effet, le site russe « Sputnik » révèle que d’après une source militaro-diplomatique, corroborée par plusieurs autres canaux d’information, la chaîne Al-Jazeera aurait récemment réalisé un tournage falsifié d’une nouvelle « attaque chimique » qui serait perpétrée par l’armée syrienne contre des civils.
Le tournage aurait eu lieu dans les localités de Saraqib, d’Erich et de Jisr al-Shugur (province d’Idlib) et aurait impliqué près d’une trentaine de voitures de pompiers et d’ambulances ainsi que près de 70 habitants locaux, avec des enfants provenant d’un camp de réfugiés.
« Afin de rendre la séquence plus réaliste, celle-ci a été filmée à l’aide de téléphones portables depuis plusieurs angles de vues. À l’issue du « tournage » chaque participant, enfants compris, a reçu 1 000 livres syriennes et un lot alimentaire », a poursuivi la source.
Parallèlement à ces informations, on apprend que des témoins sur place à Idlib affirment que les corps de 23 enfants décédés auraient été retirés de l’hôpital de la ville pour être filmés et servir de preuve d’une prétendue nouvelle attaque chimique.
Cette dernière serait réalisée par des « casques blancs » présents sur place pour faire accuser le gouvernement légitime de Damas, dont la délégation vient d’arriver à Astana pour un 4e round de pourparlers de paix.
Des sources locales ont ainsi signalé que plusieurs « casques blancs » ainsi qu’un certain nombre de civils, y compris des enfants, étaient arrivés à Ariha dans la province d’Idlib.
On rappelle que plus tôt ce mois-ci, les médecins suédois pour les droits de l’homme (SWEDHR), un organisme de recherche non-gouvernemental, ont révélé que les « casques blancs » risquaient des vies civiles, plutôt que de les sauver, puis mettaient en scène les images de ces victimes afin de les utiliser contre le gouvernement syrien qu’ils accusaient alors d’attaques chimiques présumées.
Il faut souligner que l’organisation des « casques blancs » est loin d’être un organisme indépendant, qu’elle reçoit des soutiens financiers de plusieurs États occidentaux et a également des liens avérés avec le groupe terroriste du front Al-Nusra affilié d’Al-Qaïda.
On se souvient que l’attaque de début avril avait servi de prétexte à un bombardement américain sur une base aérienne syrienne près de Homs alors qu’aucune enquête n’avait révélé l’implication des forces syriennes dans cette agression.
Ces dernières avaient rejeté ces accusations en expliquant que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun avait touché un entrepôt d’armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs avaient contaminé la population.
Pour le moment, aucune preuve concrète n’a été apportée afin de valider l’implication des forces loyalistes syriennes dans cette attaque. Les autorités françaises ont présenté un soi-disant rapport issu des services de renseignements censé prouver la validité des accusations à l’encontre de Damas, mais sa crédibilité a été largement mise en doute par Moscou, qui a démonté point par point les allégations de ce rapport en mettant en lumière de nombreuses incohérences.
Les autorités russes demandent, pour leur part, une enquête impartiale sur cette affaire avec l’implication de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Ces informations, faisant état d’une prochaine opération d’intox sur une attaque chimique de l’armée syrienne, viennent appuyer les propos tenus le 11 avril dernier par le président russe Vladimir Poutine. Celui-ci avait fait savoir, lors d’une conférence de presse, que d’autres attaques chimiques étaient en préparation dans le but de discréditer le gouvernement syrien.
Le président russe affirmait avoir reçu des informations de ses services de renseignements.
« Nous avons des informations de plusieurs sources que des opérations sous faux drapeaux comme celle d’Idlib (et je ne peux pas l’appeler autrement) sont en train d’être préparées dans d’autres endroits de la Syrie, y compris même à Damas. Ils prévoient de planter des produits chimiques et d’accuser le gouvernement syrien d’avoir mené les attaques », avait révélé Vladimir Poutine.
L’opinion publique occidentale doit comprendre que l’armée syrienne, qui est dans une dynamique de victoire contre les nombreux groupes terroristes qui sévissent en Syrie, n’a aucun intérêt à commettre ce genre de crimes de masse dont on tente de l’accuser.
Les rapports ou témoignages d’organisations comme l’Observatoire syrien des droits de l’homme (basé à Londres) ou les Casques blancs, n’ont aucune crédibilité lorsque l’on sait qui finance ces organismes douteux.
Le Parti Anti Sioniste appelle à la vigilance face aux manipulations grossières mises en œuvre afin de discréditer le gouvernement syrien, et derrière lesquelles se cache certainement la main perfide israélienne.
En effet, l’objectif évident, en attribuant ces crimes de masse aux forces loyalistes syriennes, est de légitimer une intervention occidentale d’envergure contre la Syrie, dont la grande bénéficiaire serait l’entité sioniste criminelle, au détriment encore une fois des populations civiles….
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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