Sunday, June 25, 2017

Les États-Unis bombardent les civils à Raqqa au phosphore blanc

Publié sur Les États-Unis bombardent les civils à Raqqa au phosphore blanc

Un mépris total pour la vie humaine !
C’est avec stupéfaction et consternation, et tous les mots ne pourront pas définir à quel point l’homme, placé du côté obscur, puisse être aussi inhumain, dépourvu de toute moralité, d’amour pour l’autre, de compassion, d’entre-aide…et si démoniaque.

La soi-disant puissance mondiale, qui normalement devrait appliquer avec respect les droits de l’homme, en est bien loin.

En effet, le 8 juin la coalition internationale a bombardé des civils habitant Raqqa, au phosphore blanc, prétextant créer un écran de fumée blanche afin de les aider à échapper aux griffes acérées des terroristes sanguinaires que sont Daesh & Co.

Quelle ironie, sachant que l’utilisation de cette arme destructive est interdite par la convention de Genève. Les États-Unis sont tout aussi cruels et dépourvus de toute humanité que le sont les terroristes de Daesh avec lesquels ils rivalisent de cruauté.

Rappelons que depuis 1983, l’ONU a interdit l’utilisation du phosphore blanc et a classé son utilisation en catégorie de « crime de guerre ». Cette interdiction est actée par la convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques « qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination », texte signé, le 10 octobre 1980 et entré en vigueur le 2 décembre 1983.

Cette convention, de par ses dispositions restrictives, interdit l’utilisation des armes incendiaires contre des civils ou contre des cibles militaires situées à l’intérieur des concentrations civiles. Néanmoins, il faut préciser que ce texte ne couvre que les armes utilisées intentionnellement pour incendier une cible mais pas celles qui les enflamment de manière collatérale.
Pourtant les effets destructeurs de cette arme chimique a des effets irréversibles dans la mesure où les particules incandescentes de phosphore blanc pénètrent profondément dans la peau, jusqu’à faire fondre l’épiderme, les muscles et les os, et causent des brûlures chimiques qu’il est impossible d’éteindre.

Ceci étant dit, il est permis d’utiliser le phosphore blanc pour ses propriétés fumigènes ou éclairantes selon ledit texte. C’est ce qui a permis aux États-Unis de profiter de cette faille pour utiliser ce procédé interdit sans en être inquiétés ou même poursuivis pour crimes de guerre.

Il est effrayant de voir comment et à quel point les lois internationales sont contournées et enfreintes par ceux qui les proposent sans que rien n’y paraisse!
C’est lors d’une interview avec « New Zealand Brig », le 13 juin dernier, que le général Hugh Mc Aslan, membre de la coalition américaine, a avoué, sans aucune once de regret, que c’est une première pour les USA d’utiliser le phosphore blanc lors d’opérations à Mossoul, en Irak, déclarant :

« Nous avons utilisé [des munitions contenant] du phosphore blanc afin de faire écran et de permettre aux civils de fuir en sécurité ».

Pourtant dès le début du mois de juin, plusieurs rapports ont confirmé l’utilisation sur des civiles du phosphore blanc par les forces de coalition, dirigées par les États-Unis à Mossoul, en Irak et Raqqa, en Syrie. Jusqu’à cette semaine, le gouvernement des États-Unis et la coalition internationale étaient restés muets à ce sujet.

Des meurtriers sous couvert de lois défaillantes !

Le directeur de la division  » Armes de Human Rights Watch « , Steve Goose, a déclaré :

 « Peu importe la façon dont le phosphore blanc est utilisé, il induit un risque élevé de dommages horribles et durables dans les villes très peuplées comme Raqqa, Mossoul et dans toute autre zone où la concentration de civils est importante. Les forces menées par les États-Unis devraient prendre toutes les précautions possibles pour minimiser les dommages civils lors de l’utilisation du phosphore blanc en Irak et en Syrie ».

Suite à ces raids aériens conduit par les États-Unis qui ont ciblé la ville de Raqqa au nord de la Syrie avec du phosphore blanc, il est fait état de dizaines de civiles tués, ce qu’a annoncé, jeudi 15 juin, la radio syrienne « Sham FM ».
Aymeric Elluin, responsable de Plaidoyer droits de l’Homme à Amnesty International France, dénonce cet acte de barbarie avec fermeté :

« Ce sont des armes qui sont incapables de cibler quoi que ce soit au sol. L’État Islamique se sert en plus de boucliers humains et empêche les civils de partir, comment pouvez-vous dès lors assurer que ces derniers seront à l’abri du phosphore blanc ? »

 

Les réactions d’alertes ne se sont pas faites attendre.

La Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, a qualifié d’« excessives » les frappes de la coalition menées par Washington dans la province de Raqqa où ses forces se heurtent à la résistance du pseudo l’EI.

Les enquêteurs de la Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie ont dénombré pas moins de 300 civils tués par les frappes aériennes de la coalition internationale menée par les États-Unis depuis le 1er mars 2017, dans l’ensemble de la province de Raqqa.

Le président de la Commission, Paulo Pinheiro a affirmé :

« Les civils sont pris dans la ville [et] font face à la répression [de l’EI ainsi qu’aux effets des] frappes aériennes excessives».

Selon Karen Abuzayd, un autre membre de la Commission : « Nous avons enregistré le nombre de civils tués par les frappes de la coalition : 300 au total, dont 200 à Al-Mansoura [le 21 mars] ».
Pour Paulo Pinheiro qui s’est exprimé face au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, il a annoncé que : « les enquêteurs étaient gravement préoccupés par le nombre croissant de civils qui périssent lors des attaques aériennes dans les zones contrôlées par des factions extrémistes ». Puis d’ajouter : « Nous notons en particulier que l’intensification des frappes aériennes, qui ont préparé le terrain pour l’offensive des Forces démocratiques syriennes a entraîné non seulement un nombre effrayant de pertes de vies de civils mais a également conduit 160 000 civils à fuir ».
Conquise par les djihadistes en 2014, Raqqa est devenu l’antre et le symbole des atrocités de Daesh ainsi qu’une base pour la planification d’attentats commis à l’étranger.

Le Parti Anti Sioniste condamne avec la plus grande fermeté l’utilisation de cette arme de destruction massive qu’est le phosphore blanc. Nous rappelons qu’il fut utilisé par l’Allemagne nazie, par les Alliés en février 1945 et plus récemment par l’entité sioniste criminelle d’Israël, à Gaza en 2009 lors de l’opération « Plomb durci » qui a fait au moins 600 morts et 3 640 blessés.
Ce qui est scandaleux et inadmissible c’est de voir que les utilisateurs de cette arme prohibée restent impunis et ne seront aucunement inquiétés, pire, ils se verront peut-être même médaillés une fois rentrés dans leur pays pour leur «grande  bravoure » en effet, ils ont bombardé des civils leur faisant vivre les pires souffrances avant de mourir ! Ainsi va la ligne de conduite du pays de l’oncle Sam !
Il est URGENT que cela cesse et que soient condamnés, pour crime de guerre tous les auteurs de ces horribles abus qui ne sont que des criminels en puissance.

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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