Publié sur Quand le Mossad infiltre le service de contre-espionnage français
Le quotidien « Le monde » revient, dans un article du dimanche 26 mars, sur l’affaire qu’il avait révélée en novembre 2016, concernant une tentative du Mossad de recruter des agents français.
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Le journal affirme avoir eu accès aux détails d’une opération d’espionnage baptisée « Ratafia », menée conjointement par les services israéliens et français en 2010 et dans les années succédant au déclenchement de la guerre américano-sioniste contre la Syrie (2011).
Une opération de longue haleine dont l’objectif consistait à lutter contre le programme d’armes chimiques développé par l’État syrien, en manipulant un ingénieur local. C’est dans le cadre de cette mission que le Mossad aurait tenté d’infiltrer le service de contre-espionnage français, en faisant d’une pierre deux coups.
Dimanche, le quotidien a publié des informations sur un rapport interne de la Direction générale de la sécurité interne (DGSI), dans lequel il est allégué que :
« des agents des deux services travaillant sur une opération commune lancée en 2010 pour collecter des informations sur les capacités en armes de destruction massive de la Syrie ont développé des relations inappropriées et non autorisées ».
Ces relations ont été découvertes par une autre agence d’espionnage française, chargée de surveiller les agents du Mossad travaillant à Paris.
Voici l’essentiel de cette histoire, digne d’un roman de John le Carré, telle que nous la relate « Le Monde »:
« Tout commence en 2010. D’après les informations transmises en 2010 par le Mossad à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI en 2014) et à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), l’opération a démarré deux ans plus tôt, à Damas, par une longue approche d’un Syrien travaillant pour le programme de développement, de production et de stockage des armes chimiques et des missiles vecteurs.
Lorsque l’opération « Ratafia » débute en 2010, l’objectif est de prendre au piège cet ingénieur syrien qui doit effectuer des séjours en France. Il s’agit de l’amener à livrer des secrets sur le programme d’armes chimiques syrien auquel il appartient. La coopération entre proches alliés permettait, semble-t-il, dès 2011, de sensibiliser la communauté internationale sur la menace que constituait le régime syrien et de tenter de faire pression pour le démanteler.
L’objectif n’est donc pas d’éliminer des responsables du programme mais de trouver une source syrienne en matière d’armes chimiques, de connaître les liens, dans ce domaine, avec les alliés iraniens, russe ou nord-coréen et d’identifier les filières d’approvisionnement.
Pendant deux ans, le Mossad, par l’intermédiaire d’un agent local à Damas, entre en contact avec la cible et finit par la convaincre de monter sa propre boite d’import-export. Lors de ses passages en France, des agents français sont intégrés dans le dispositif du Mossad qui durera plusieurs années. La CIA et son homologue allemand, le BND, sont aussi dans la boucle ».
Sans même s’en rendre compte, le syrien, qui ne soupçonne pas le fait d’être manipulé et de trahir des secrets d’État, va livrer bon nombre d’informations confidentielles sur le programme d’armes chimiques syrien. Quand il s’en rendra compte, il sera déjà trop tard.
« En sachant ce qu’il cherche, le Mossad enrichit sa connaissance des programmes chimiques syriens. Dans la foulée, le Mossad, la DCRI et la DGSE découvrent les sous-traitants, intermédiaires et fabricants français et européens qui tentent de tirer profit de cette économie de la prolifération. Il donne davantage d’informations, notamment sur l’arsenal d’armes chimiques dont dispose la Syrie ».
Le Mossad a acquis des informations de premier choix, lui permettant d’étayer son dossier contre la Syrie auprès des Américains, qui rechignent à s’engager de nouveau au Moyen-Orient.
Les éléments transmis par les Israéliens aux Français et aux Allemands conduiront en 2011 au gel des avoirs du Centre syrien d’étude et de recherche scientifique (CERS), pilier du programme chimique syrien, par l’Union européenne au motif qu’il fournit à l’armée syrienne des moyens pour surveiller et réprimer de simples manifestants.
Les attaques chimiques du printemps et de l’été 2013 contraignent la communauté internationale à réagir. La France et les États-Unis, alimentés par le renseignement israélien, préparent une opération qui sera stoppée au tout dernier moment, fin août 2013, par M. Obama ».
Mais l’affaire ne s’arrête pas là pour les services israéliens. En effet, selon les accusations de la DCRI, auxquelles « Le Monde » a eu accès, le Mossad aurait profité du contact quotidien avec les agents français lors des séjours de la cible syrienne pour nouer des liens jugés suspects.
Le journal affirme ainsi que « l’un des agents français a ainsi été vu fêtant le shabbat avec le chef de poste du Mossad à Paris, il est également parti faire du tir à Dubaï puis a rejoint, en famille, ses camarades du Mossad à Jérusalem. Une proximité revenant, selon la DCRI, à franchir la ligne jaune. Des soupçons portent également sur le versement de sommes d’argent en espèces et l’existence de cadeaux contraires aux règles internes. Résultat, plusieurs agents français intégrés dans l’équipe conjointe avec le Mossad se verront retirer leur habilitation secret défense et seront mutés dans des services subalternes ».
Fin décembre dernier, les juges d’instruction ont émis, à l’attention de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), deux commissions rogatoires pour enquêter sur cette affaire. La première sur l’enquête de contre-espionnage visant le Mossad et les relations existant entre ce service et la DGSI, la seconde demande aux policiers d’entendre les deux anciens du Mossad qu’aurait rencontrés M. Squarcini, chef de la sécurité intérieure de 2007 à 2012.
Le quotidien ajoute que : « cette enquête interne a été évoquée dans le cadre d’une information judiciaire visant Bernard Squarcini. Soupçonné d’avoir pu utiliser les moyens d’écoutes de son service à des fins personnelles, il s’est défendu en indiquant que le bref placement sur écoute d’un fonctionnaire qui lui est reproché était destiné à vérifier s’il n’avait pas été, à son tour, « touché » par ce service étranger.
S’il a évoqué la compromission de policiers de son service, Squarcini n’a, en revanche, pas dit un mot sur l’opération Ratafia. La DCRI fit part de ses griefs à la hiérarchie du Mossad à Tel Aviv. Deux membres de l’ambassade d’Israël à Paris furent priés de quitter la France.
L’enquête interne de la DGSI se garde cependant de rappeler qu’un autre groupe de la DCRI, chargé de contre-espionnage, s’est arrangé pour prendre en photo, à leur insu, les agents du Mossad qui travaillaient avec les Français ».
On comprend ainsi, à travers cette affaire, que l’entité sioniste criminelle préparait et programmait l’intervention en Syrie des années avant le déclenchement des troubles.
En effet, son but n’était pas de détruire le programme chimique syrien, mais de détruire la Syrie elle-même, en utilisant les informations récoltées lors de cette mission pour mettre la pression sur les USA pour qu’ils interviennent militairement et directement.
Le Parti Anti Sioniste souhaitait relater cette affaire pour montrer le degré de duplicité et de manipulation de l’entité sioniste criminelle.
Cette dernière n’hésitant pas à infiltrer, et donc trahir, les services de renseignements de ses alliés français, au mépris de toutes les règles déontologiques.
Il est d’ailleurs probable que c’est en réaction à ce coup tordu du Mossad que les services français ont laissé fuiter ces informations confidentielles, reprises ensuite par « Le Monde ».
L’opération « ratafia » démontre une fois de plus que les sionistes sont prêts à tout pour défendre leurs intérêts et briser ceux qui osent lui résister. En effet, n’eut été la réaction russe empêchant toute attaque occidentale contre la Syrie, les conséquences de toute cette affaire auraient pu être dévastatrices pour l’humanité.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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