Saturday, April 15, 2017

Présidentielles 2017 : l’UOIF a-t-elle fait son choix ?

Publié sur Présidentielles 2017 : l’UOIF a-t-elle fait son choix ?

Au premier tour de la présidentielle, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) entend mettre en avant son poids électoral
Au premier tour de la présidentielle, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) entend mettre en avant son poids électoral

Au premier tour de la présidentielle, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) entend mettre en avant son poids électoral

La 34ème rencontre annuelle des musulmans de France se tient au salon du Bourget du vendredi 14 au lundi 17 avril.

Cet événement est organisé par l’UOIF (l’Union des Organisations Islamiques de France) qui représente le plus grand rendez-vous de la communauté musulmane Française et Européenne, puisqu’elle réunit plus de 170 000 visiteurs et participants, selon les organisateurs.

Historiquement l’UOIF avait gagné en respectabilité et en légitimité grâce au soutien de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur et puis Président.

La lune de miel s’achèvera avec le soutien affiché de l’UOIF pour François Bayrou. Lors des dernières primaires de la droite qui opposaient François Fillon à Alain Juppé, l’UOIF avaient donnée des consignes de vote à peine voilées en faveur de ce dernier.

Alors compte tenu des étroites relations qu’entretient l’UOIF avec certains hommes politiques et au regard des échéances électorales très proches, l’UOIF envisage-t-elle de donner des consignes de vote? Et si oui pour quel candidat ?

En France, il n’existe pas de statistiques ethniques du moins officiellement car jugées trop taboues. Pourtant il faut savoir qu’en 2012 une étude CEVIPOF a révélé que 86% des musulmans avaient voté en faveur de François Hollande au second tour. Un sondage réalisait sur 9000 personnes volontaires.

Comment explique t-on ce chiffre très important ?

Plus de 8 musulmans sur 10 avaient voté pour le candidat socialiste. Certes cela s’expliquait par une conjonction de plusieurs phénomènes :

le rejet total de Nicolas Sarkozy (ministre puis président) qui a stigmatisé la communauté musulmane et qui fut l’un des acteurs de la montée de l’islamophobie dans notre pays.

D’autres facteurs ont poussé les musulmans à pencher pour le candidat socialiste notamment la promesse du droit de vote des étrangers pour des élections locales :

 

«J’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans».

 

C’était l’engagement n°50 du candidat François Hollande durant la campagne électorale de 2012. Mais la promesse a été bel et bien enterrée.

C’est Manuel Valls qui lui a porté le coup de grâce, devant les étudiants de Sciences Po Paris en octobre 2015. Non seulement l’ancien premier ministre estimait que la réforme ne pouvait se faire et est allé jusqu’à dire « convaincu qu’elle ne sera pas proposée à la prochaine présidentielle », et qu’elle n’était « plus une priorité ».

En réalité, l’abandon de cet engagement n’était pas vraiment une surprise. Depuis 2012, François Hollande n’a cessé de repousser cette réforme. S’il s’est toujours dit favorable au droit de vote des étrangers non-communautaires, le président n’a jamais jugé que les conditions nécessaires pour modifier la Constitution étaient réunies.

Le contexte islamophobe du gouvernement Sarkozy et les belles promesses ont créée un appel d’air en faveur du candidat Hollande !

 

Seulement la donne a changé depuis 2012, car les électeurs de confession musulmane non pas oublier ces belles promesses non tenues et surtout non pas digérer la grande réforme sociétale imposée par le gouvernement socialiste en l’occurrence le « mariage pour tous » ou même la tentative d’introduction de la théorie du genre dans les écoles.

Quels sont les candidats courtisant le plus cet électorat ?

Les électeurs musulmans sont très courtisés notamment par Benoit Hamon qui veut « recoller les morceaux avec cet électorat échaudé ». Alors le candidat socialiste a promis de reconnaître l’État de Palestine en cas de victoire. Problème: courant février 2017, le député PS n’a pas signé l’appel des 153 parlementaires demandant solennellement à François Hollande de reconnaître l’État de Palestine avant la fin de son mandat.

Autre problème: en cas de victoire, le candidat socialiste demandera au parlement de légiférer sur l’euthanasie, ce qui poserait une véritable question d’ordre éthique à laquelle aucun citoyen ne pourra se soustraire.

Autre point et non des moindres l’alignement du candidat PS sur la politique de Tel Aviv notamment au sujet de la Syrie?

En effet au lendemain de l’attaque chimique qui a meurtri la localité d’Idlib en Syrie le candidat socialiste a accusé le gouvernement syrien d’être derrière ce crime alors qu’aucune enquête « indépendante » n’a été diligentée !

Nous rappelons à monsieur Hamon que les français quelques soient leur confession n’ont pas la mémoire courte ! Faut-il lui rappeler le rapport du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui stipule que « Bachar el-Assad ne serait pas à l’origine de l’attaque chimique de la Ghouta », survenue le 21 août 2013 dans la banlieue de Damas, faisant des centaines de morts, dont de nombreux civils.

Il s’agit d’une analyse scientifique d’une très grande qualité qui ne pouvait être démontées. Aucun journaliste n’était compétent pour critiquer cette étude sur le plan technique.

Voila pourquoi, les médias, surtout français, ne préféraient ne pas en parler. Ou a-t-il oublié le rapport de la magistrate Carla del Ponte, membre de la Commission indépendante internationale d’enquête pour la Syrie qui a abondé dans le même sens que le MIT ?

Sur cette question, le candidat Macron est sur le même alignement que Tel Aviv. Pourtant pour s’attirer le vote musulman Emmanuel Macron n’a pas hésité à dénoncer lors d’un récent voyage en Algérie la colonisation comme étant un crime contre l’humanité.

 

Mais face au tollé que cela a suscité en Hexagone le candidat d’En Marche s’est très vite ravisé. La question de la Syrie ne diffère pas de celle de son rival socialiste et quant à la question de la reconnaissance de la Palestine il affirme que « ça ne sert à rien ».

Faut-il craindre certaines organisations communautaires qui tenteront de minimiser tous ces faits ?
Il faudra y veiller et auquel cas les dénoncer!

Le Parti antisioniste appelle les citoyens libres à ne pas voter pour les candidats qui participent au dîner du CRIF, organisation qui œuvre pour l’intérêt de Tel Aviv au détriment des intérêts nationaux et du vivre ensemble !

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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