Thursday, April 6, 2017

Bahreïn : La barbarie du pouvoir continue

Publié sur Bahreïn : La barbarie du pouvoir continue

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bahreinLes terribles répressions sanglantes perpétrées par le régime bahreini se poursuivent contre les manifestants pacifiques à travers le territoire.

Le centre bahreïni des droits de l’homme a dénoncé les arrestations illégitimes et arbitraires de 23 personnes dont 6 enfants et ce entre le 20 et 26 mars.

Ce centre a précisé sur sa page Facebook que 68 manifestations ont été organisées dans 32 villages et les autorités ainsi que les mercenaires du régime d’Al Khalifa se sont empressés d’en réprimer 12 en usant de tirs de chevrotine et de bombes lacrymogènes causant des blessés par balles parmi les manifestants.

En plus de toute cette violence que déchaînent sans retenue les autorités contre une population civile pacifique, les tribunaux du régime ont condamné 21 personnes à la peine capitale et 4 autres à la perpétuité sachant que ces verdicts iniques étaient basés sur des accusations infondées.

 

Ajoutant à cette inqualifiable injustice, 9 personnes jugées ont été déchues de leur nationalité bahreïnie mais leur identité n’a pas été précisée.

Dans le cadre de cette « fausse » cour de justice, l’AFP rapporte qu’un tribunal de Bahreïn a condamné à mort, mercredi deux opposants bahreinis, dont l’un est en fuite. Ils seraient impliqués dans une attaque qualifiée de « terroriste » au cours de laquelle deux policiers avaient été tués en 2015, a indiqué une source judiciaire.

 

 

Ce même tribunal a prononcé 5 condamnations à perpétuité et 6 peines de 10 ans de prison dont une contre le religieux, cheikh Hassan Issa, ancien élu et membre du mouvement de l’opposition dissoute Al-Wefaq, selon la même source.

 

Concernant ce dernier, qui a écopé de 10 ans de prison, le chef d’accusation avancé par le tribunal était le financement « d’un groupe terroriste » dans le but de « commettre son attentat contre la police », indique l’AFP.

Néanmoins, selon de nombreux médias bahreïnis, proches de l’opposition, ce verdict est arbitraire. En effet, selon Ibrahim Serhane, conseiller juridique bahreïni cité par le journal en ligne, l’arrestation de ce député en 2015, son interrogatoire et son inculpation sont entachés de nombreuses infractions.

En effet, depuis cette date, il a été mis en détention isolée, dans un poste de police et non dans une prison avec les autres accusés. Lors de son interrogatoire au sein du bâtiment du service d’investigation pénale, on a refusé sa demande d’appeler son avocat. La dernière infraction, qui a eu lieu lors de la seconde séance de son jugement, était l’absence de l’accusé car ses tortionnaires l’avaient laissé dans un véhicule en dehors du tribunal.

Malgré cela, les manifestations se poursuivent et les arrestations arbitraires aussi.

 

Le régime interdit même les processions funèbres des jeunes martyrs tués par les tirs de chevrotine. Ce qui fut le cas le 28 mars pour la marche du martyr Moustafa Hamdane qui a succombé à ses blessures. La cruauté des autorités bahreinies a été jusqu’à interdire à la mère du jeune martyr de se rendre devant son tombeau !

 

Comme pour justifier l’injustifiable, le ministère bahreïni de l’Intérieur a annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste accusant, bien entendu, l’Iran d’être impliqué. 

Le ministère bahreïni de l’Intérieur a prétendu avoir démantelé un groupe terroriste affilié à l’Iran, voulant perpétrer des attentats contre les forces de sécurité.

« La cellule terroriste que nous venons de démanteler entendait tuer le plus grand nombre possible de membres des forces de sécurité et perpétrer des attentats contre les cibles névralgiques de Bahreïn », a-t-il prétendu dans un communiqué.

Il a ensuite accusé l’Iran d’avoir fourni des formations nécessaires aux éléments terroristes et de leur avoir appris à utiliser des armes et des explosifs pour mener des guérillas.

 

Le régime des Al Khalifa, sous pression de toutes parts après la mort du deuxième jeune opposant en l’espace d’une semaine, cherche à détourner l’attention de l’opinion publique en accusant injustement l’Iran d’actes malveillants.

 

Appuyé par l’Arabie saoudite, Manama a récemment intensifié la répression du mouvement pacifique des Bahreïnis en négligeant les voix qui s’élèvent contre ses politiques répressives.

La République islamique d’Iran, quant à elle, a dénoncé à maintes reprises la violation par Manama des principes des droits de l’Homme.

 

Le Parti Anti Sioniste condamne avec la plus grande fermeté toute cette barbarie et cette violence injustifiées dont use le régime bahreïni contre son peuple qui ne fait que réclamer, pacifiquement, ce qui lui revient de droit.

Nous présentons nos plus sincères condoléances à toutes ces familles endeuillées dont les enfants tombent martyrs pour leur dignité.

Certes, après l’adversité viendra la délivrance…

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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