Publié sur Sombres perspectives pour Israël
Malgré une confiance de façade, l’entité sioniste criminelle semble aborder l’année qui arrive avec beaucoup d’appréhensions.
En effet, la crise couve à tous les niveaux et de nombreux observateurs et experts prédisent une année 2017 fort difficile pour l’état colonial.
C’est le cas du général Hertzi Halévy, chef du renseignement militaire, qui a mis en garde les autorités sionistes lors d’une conférence à huis clos, qui s’est tenue il y a quelques jours à l’Université de Tel-Aviv devant des professeurs de premier plan.
Le responsable présage une année explosive au point de vue sécuritaire, et redoute de probables actions d’envergure de la part de la résistance palestinienne.
Ses inquiétudes rejoignent celles de beaucoup de membres de l’armée d’occupation israélienne qui traverse l’une des plus graves crises de son histoire.
Il semblerait qu’au sein de l’armée, la base soit désormais totalement coupée du sommet, car de profondes divergences opposent les « appelés » à leur hiérarchie. Ainsi, les conscrits se plaignent de « conditions extrêmement difficiles dans lesquelles ils effectuent leur service militaire » et soulignent la « précarité économique dont ils souffrent ». La presse israélienne rapporte aussi des cas de traumatismes post-combat qui paralysent de nombreux soldats.
On se souvient que l’offensive israélienne de 2014 avait déjà mis en lumière de nombreuses failles au sein de l’armée d’occupation, tant matérielles qu’en termes de dysfonctionnements humains.
Le résultat est une crise de confiance de la population envers son armée, signe de faiblesse extrême, que tente de dissimuler le régime de Tel-Aviv à travers des annonces censées rassurer une opinion publique inquiète : construction d’une barrière souterraine le long de la bande de Gaza destiné à rendre inopérants les tunnels creusés par la résistance, acquisition de 17 nouveaux avions de combat furtifs américains de type -35 F ainsi que trois nouveaux avions de transport militaires « Super Hercules ».
Par ailleurs ceci vient s’ajouter à une crise interne à « l’establishment » israélien, où les dissensions entre l’appareil sécuritaire et le gouvernement apparaissent au grand jour.
On se souvient des propos de Yair Golan, chef d’État-Major adjoint, déclarant qu’ « Israël faisait penser à l’Allemagne nazie » dans son intolérance envers les non-juifs, ainsi que de la démission, le 20 mai dernier, du ministre de la Défense Moshe Ya’ alon qui avait affirmé lors d’un discours que « l’appareil d’état israélien contenait les graines du fascisme ». La réponse du premier ministre et criminel de guerre benjamin Netanyahou avait été son remplacement par l’idéologue raciste Avigdor Lieberman. Cette rupture entre le pouvoir militaire et la représentation politique pourrait avoir de graves conséquences, menaçant les « fondations même de l’entité sioniste », selon les mots de Ya’ alon.
Sur le plan économique, la situation n’est pas meilleure, malgré les affirmations contraires de certains membres du régime sioniste soucieux de ne pas effrayer les investisseurs. Les indicateurs sont mauvais au point de faire craindre le pire à l’économie israélienne pour l’année 2017. Ainsi, l’influent conseiller économique de la banque Hapoalim, Leo Liederman, a déclaré qu’« Israël flirtait avec la récession économique ».
Il semblerait que la campagne de boycott des produits israéliens BDS commence à porter ses fruits, fragilisant une économie israélienne très dépendante des échanges commerciaux. Ainsi, il a été constaté lors de cette année 2016 un effondrement des exportations de l’entité sioniste (high-tech compris) : en effet, au cours des premiers mois de l’année, Israël a vu ses exportations s’effondrer de près de 25% ! Désormais, la baisse des exportations n’épargne aucun secteur, ou presque. Dans les industries de pointe (comme électronique, pharmacologie et aéronautique), les exportations ont affiché une chute sèche de 32,1% au dernier trimestre 2016, après une perte de 22,7% au trimestre précédent.
Pour finir, sur le plan régional, et malgré une réconciliation avec Ankara et une quasi-normalisation avec l’Arabie saoudite et les pays du golfe, l’entité sioniste est loin d’être rassurée.
En effet, les conflits syriens, yéménites et irakiens tournent au fiasco pour les alliés d’Israël et n’ont fait que renforcer l’axe de la résistance qui est plus puissant que jamais.
Tous ces éléments augurent d’un avenir bien sombre pour l’état terroriste, même si le régime affiche une sérénité apparente.
Celle-ci ne trompe guère le Parti Anti Sioniste qui voit ses prévisions confirmées, à savoir le déclin inéluctable de l’entité sioniste criminelle, tant sur le plan interne qu’externe.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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