Tuesday, December 13, 2016

Alep, cimetière des ambitions américano-sionistes en Syrie

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alep-libereIl semble désormais que la messe soit dite à Alep, deuxième ville syrienne, qui est quasiment reconquise en totalité par l’armée nationale.

La ville, qui devait être la capitale des espoirs de cette « révolution syrienne » pro-occidentale, devient ainsi le cimetière des ambitions impérialistes dans la région.

La reconquête d’Alep redonne espoir au peuple syrien qui aperçoit enfin le bout du tunnel après 6 années sanglantes.

Après avoir remporté la bataille d’Alep, le gouvernement populaire syrien se prépare maintenant à libérer les autres régions de la Syrie encore détenues par les tafkiris à la solde de l’étranger. Il est probable que dans la foulée d’Alep, la reprise de l’ensemble du territoire syrien sera effective d’ici quelques mois.

Cette pseudo-révolution, téléguidée de l’étranger, apparait désormais pour ce qu’elle est : une tentative de changement de régime orchestrée par les forces américano-sionistes, et menée par des mercenaires wahhabites sponsorisés par les pétromonarchies du Golfe.

Aujourd’hui les langues se délient et beaucoup reconnaissent dans la chute d’Alep la défaite de la stratégie américaine en Syrie, et les critiques commencent à fuser concernant le soutien US aux forces tafkiries qui ont mis le pays à feu et à sang.

Ainsi, un expert américain avouait récemment, sous le couvert de l’anonymat, à l’agence de presse Reuters : «Qui a gagné ? Poutine, les Iraniens et Assad. Qui a perdu ? Nous et spécialement la Jordanie [où la CIA a formé et armé des rebelles modérés comme l’explique Reuters], les Saoudiens et certains États du Golfe».

La bataille d’Alep se termine et la Syrie va probablement remporter la guerre contre les tafkiris soutenus par l’étranger, ce qui va obliger Washington à réajuster sa stratégie régionale.

La coopération avec la Russie en vue d’une solution politique semble inéluctable, alors que le prérequis du départ du président Al-Assad n’est plus à l’ordre du jour. D’autant plus que cela concorde avec les propos du nouveau président américain Donald Trump qui a exprimé à plusieurs reprises son intention de coopérer avec la Russie et Bachar el-Assad pour défaire Daesh.

L’entité sioniste criminelle voit quant à elle s’éloigner ses rêves de dépeçage de la Syrie, selon la stratégie du plan Oded Yinon, qui proposait un morcellement de toutes les nations arabes voisines en micro-états pour sécuriser l’état terroriste israélien. Sans compter que ce conflit, au lieu d’éparpiller et d’affaiblir la résistance libanaise, comme l’escomptait l’entité sioniste, a vu le Hezbollah s’aguerrir et se renforcer considérablement, le plaçant désormais comme une force militaire et politique d’envergure régionale avec laquelle il faudra compter à l’avenir.

La défaite est imminente pour les forces de l’US/OTAN et leurs larbins saoudiens, et Alep en est le symbole. Les cris d’orfraie de la caste politico-médiatique hexagonale aux ordres n’y changeront rien, malgré six années de propagande ayant pour but de diaboliser le gouvernement syrien en lui attribuant la responsabilité des crimes commis par ses adversaires.

La coalition constituée par la Russie, l’Iran, le Hezbollah et l’armée nationale syrienne est en train de libérer les territoires occupés par les mercenaires financés par les wahhabo-sionistes saoudiens sur ordre de Washington et Tel-Aviv.

La victoire prochaine de cette coalition est considérée comme un échec géopolitique pour les américano-sionistes qui ont tenté par tous les moyens de saborder cette dynamique de succès.

Aujourd’hui, ils souhaitent juste quitter la scène la tête haute pour éviter une humiliation et il est probable que la Russie agira en bonne diplomate qu’elle est pour leur offrir une porte de sortie d’apparence honorable.

Le temps de l’interventionnisme tous azimuts lancé par les néoconservateurs Américains, semble prendre fin avec cette déconvenue syrienne et l’empire devrait s’orienter vers une nouvelle stratégie en matière de politique étrangère. Cela rejoint la vision de Trump, qui a promis que sous son commandement, le pays «cesserait de renverser des régimes étrangers», ajoutant : «Il faut mettre fin à ce cycle destructeur d’interventions et de chaos».

Espérons que le président américain s’en tiendra à cette position raisonnable et renoncera à toute ingérence dans les affaires des peuples du Moyen-Orient et d’ailleurs.

 

Le Parti Anti Sioniste félicite le peuple syrien pour sa victoire dans la reconquête de la ville d’Alep, grâce à la résistance acharnée de la population, de l’armée nationale, avec l’aide de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah libanais.

Il est certain que cela est le prélude à la récupération de toutes les autres villes du pays, occupées par les forces terroristes à la solde des américano-sionistes et sponsorisées par les non moins sionistes monarchies wahhabites du Golfe.

Ce coup porté à l’impérialisme mondial prouve que le choix de la résistance était le bon contrairement à ceux qui pensaient que seule la soumission était une alternative face à l’offensive des forces de la barbarie sionistes.

Quant aux responsables de cette tragédie, qui a engendré des centaines de milliers de victimes, jeté sur les routes des millions de réfugiés et détruit la quasi-totalité d’un pays plurimillénaire, l’Histoire les jugera.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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