Publié sur Quand nos dirigeants font l’apologie du sionisme
Du 4 au 6 septembre 2017, notre ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, était en visite en Palestine occupée, accompagné de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État chargé du numérique et député de la 16e circonscription de Paris, pour participer, entre autres, au DLD Festival (Digital Life Design) à Tel Aviv, l’une des plus grandes manifestations dédiée aux nouvelles technologies digitales.
Lors de ce séjour, les deux responsables politiques français en ont profité pour déclarer leur admiration pour ce qui demeure le dernier état colonial de la planète.
Bruno Lemaire déplorait ainsi que la relation entre la France et l’entité sioniste israélienne n’était pas encore assez poussée à son goût, affirmant que : « Les relations peuvent être encore largement développées, elles ne sont pas à la hauteur de l’amitié qui existe aujourd’hui entre la France et Israël ».
Mounir Mahjoubi, quant à lui, a voulu délivrer un message qu’il juge important concernant les relations entre la France et l’entité sioniste :
« Mon rêve est de trouver des entreprises françaises et israéliennes qui vont travailler ensemble, partager leur capital et aller conquérir le reste du monde ».
Le Secrétaire d’État a également profité de l’occasion pour déclarer son admiration pour l’état criminel en ajoutant :
« Je pense que la plus grande force de l’État d’Israël, c’est sa diversité. L’État d’Israël favorise le fait que chacun décide de son chemin, que chacun désigne l’endroit où il veut aller et qu’il puisse réussir ce dont il a besoin pour le faire. Une des particularités de l’État d’Israël, c’est qu’il y a peu de modèles à reproduire parce que c’est un état très jeune avec une population issue du voyage ; c’est-à-dire issue de parents qui ont quitté un endroit pour aller vers un autre, volontairement ou pas. Ils ont eu à reconstruire ou à continuer de construire ou à construire en héritage le chemin que quelqu’un avait démarré pour eux. C’est formidable et ça peut aider une nation à se dépasser ».
« Si on a pu faire ce pays, c’est que tout est possible », s’est enthousiasmé Mahjoubi.
Il semblerait que ce dernier ait occulté tout un pan de l’histoire du Moyen-Orient, négligeant ainsi dans sa description idyllique, le fait qu’un peuple vivait à cet endroit avant que « ces gens du voyage » ne l’en expulsent, le spoliant de ses droits fondamentaux.
Alors qu’aujourd’hui, l’entité criminelle est stigmatisée par l’ensemble de la communauté internationale pour les crimes dont elle se rend régulièrement coupable contre les populations civiles palestiniennes, comment peut-on oser faire ce genre de déclarations admiratives ?
En effet, il est désormais avéré que cet état illégitime pratique la torture, les exécutions sommaires, les punitions collectives, les détentions arbitraires de mineurs, sans compter l’utilisation d’armes prohibées sur les populations civiles telles que le phosphore blanc, et bien d’autres forfaits encore qu’il serait trop long de décrire ici.
Selon le Parti Anti Sioniste, il va de soi que ce voyage officiel a pour objectif principal de réitérer l’allégeance de ce nouveau gouvernement français envers l’entité sioniste.
Par ailleurs, il y a également la volonté de rehausser l’image de cet état voyou qui a été largement écornée ces dernières années, malgré tous les moyens médiatiques mis en œuvre pour couvrir les multiples crises qu’il subit dans tous les domaines (militaire, économique et politique).
Enfin, il semblerait qu’on s’achemine vers la mise en place d’un plan d’action commun dans le domaine ultra-sensible de la cyber-sécurité, qui permettrait à l’entité sioniste criminelle d’asseoir encore plus sa mainmise sur notre pays.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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