Publié sur Birmanie : Nettoyage ethnique
Ce sont des scènes d’horreur, de massacres insoutenables, que subit la minorité musulmane des Rohingyas vivant en Birmanie, sous le regard inerte et dans un silence de plomb de la soi-disant prix Nobel de la Paix, la présidente Aung San Suu Kyi.
Cette dernière a d’ailleurs subit les critiques de son « homologue », la jeune Pakistanaise, Malala Yousafzai, elle aussi militante des droits humains et prix Nobel de la paix. Elle s’est exprimé sur son compte twitter en ces termes :
» Chaque fois que je regarde les informations, j’ai le cœur brisé face aux souffrances des musulmans Rohingyas de Birmanie « .
Depuis plusieurs années cette minorité musulmane vit un enfer en Birmanie et est opprimée par les bouddhistes.
Pourquoi tant de haine ?
Pour une simple dispute entre un commerçant musulman et un client bouddhiste ? Est-ce là, le véritable motif ? Est-ce une raison pour que cela dégénère en génocide?
Le 11 septembre dernier, Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, a fait part de son ressenti en assimilant la situation à un « exemple classique de nettoyage ethnique ».
Une mission internationale indépendante a été mise en place le 24 mars dernier par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, afin d’enquêter sur des exactions qui auraient été perpétrées par des militaires à l’encontre de la minorité musulmane des Rohingyas. Malheureusement, la Birmanie a refusé l’entrée de ces experts dans le pays.
Suite à l’ouverture de la 36e session du Conseil à Genève, M. Zeid a indiqué : « la Birmanie ayant refusé l’accès aux enquêteurs (…), l’évaluation actuelle de la situation ne peut pas être entièrement réalisée, mais la situation semble être un exemple classique de nettoyage ethnique ».
N’ayant pas de nationalité, les Rohingyas se voient malmenés et traités comme des étrangers, alors que certains vivent dans le pays depuis plusieurs générations.
Ne pouvant plus supporter ces atrocités et face à l’inaction du gouvernement pour les défendre, les Rohingyas ont fini par se révolter. Ainsi, fin aout dernier, des membres issus de cette minorité ont attaqué une vingtaine de poste de police, faisant de nombreux morts des deux côtés, ce qui a engendré une nouvelle répression de la part de l’armée, à l’encontre des populations civiles.
Une « opération clairement disproportionnée et sans égard pour les principes fondamentaux du droit international », comme le déclarait alors Zeid Ra’ad Al Hussein avant d’ajouter : « Nous avons reçu de multiples rapports et des images satellites montrant des forces de sécurité et des milices locales (bouddhiste) brûlant des villages Rohingyas, et des informations cohérentes faisant étant d’exécutions extrajudiciaires, y compris de tirs sur des civils en fuite ».
Selon les Nations-unies se sont plus de 300.000 musulmans de la minorité Rohingyas qui se sont réfugiés au Bangladesh afin d’échapper aux monstruosités que les bouddhistes et les forces de l’ordre leur font subir. Pour certains, n’ayant ni eau ni nourriture, ils se seraient cachés dans les forêts ou sur des collines du côté birman.
Le Haut-Commissaire « appelle le gouvernement à mettre un terme à son opération militaire cruelle » et aux « discriminations généralisées » dont souffrent les Rohingyas, et à enquêter sur « toutes les violations ».
Puis de poursuivre :
« Le gouvernement devrait cesser de prétendre que les Rohingyas mettent le feu à leurs propres maisons », dénonçant un « déni complet de la réalité ».
Depuis deux ans, et ce, malgré la pauvreté du Bangladesh, ce pays n’a d’autres choix que d’accueillir ces opprimés par centaines de milliers. Il y a quelques jours le Bangladesh a révélé que suite à une série d’explosions qui ont grièvement blessé des Rohingyas fuyant la violence, il avait été constaté que des mines avait était enterrées du côté de la zone frontalière entre les deux pays par le régime birman.
Sur le sujet M. Zeid s’est dit « consterné par les informations selon lesquelles les autorités de Birmanie ont commencé à poser des mines le long de la frontière avec le Bangladesh » et « d’avoir appris que les réfugiés qui ont fui la violence ne pourront revenir que s’ils peuvent fournir une preuve de leur nationalité ». Puis d’ajouter : « Cette mesure ressemble à un stratagème cynique visant à transférer de force un grand nombre de personnes sans qu’elles puissent revenir ».
Plusieurs pétitions pour destituer et retirer le prix Nobel à Aung San Suu Kyi ont obtenu pour le moment plus de 400 000 signatures, a annoncé RT.
Le Parti Anti Sioniste s’insurge de voir tant d’horreur, de voir qu’un génocide, un nettoyage ethnique, se commet aux yeux du monde entier sans qu’aucun média, ni l’ONU ou autre, ne bougent le petit doigt ! Qu’est devenu le cœur humain ? S’est-il changé en pierre ? Comment l’homme peut-il se rendre complice de toutes ces injustices ?
Est-ce vraiment cela les valeurs du bouddhisme, cette religion qui inculque respect, maitrise de soi, paix et harmonie ? Qu’est-il arrivé aux Birmans pour réagir de la sorte ?
Ce que subissent les membres de la minorité musulmane Rohingya, s’apparente à ce que subissent les Palestiniens, les Syriens, les Irakiens, les Yéménites…
Nous vous appelons, vous qui fermez les yeux, de prendre vos responsabilités et stopper ces horreurs. Chacun se rend complice de ces actes horribles et entâche ses mains du sang des innocents s’il ne les dénonce pas !
Nous prions pour que notre cri de colère raisonne avec ampleur afin que justice soit faite et que cessent ces tueries.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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