Gaza, symbole de la démocratie à l’israélienne

Publié sur Gaza, symbole de la démocratie à l’israélienne

Dans moins d’un an, l’entité sioniste criminelle israélienne fêtera sa 60^ème année d’occupation de la Palestine.

Une entité que le mouvement sioniste mondial ainsi que les grands médias et les responsables politiques qui lui sont inféodés, n’hésitent pas à présenter comme « la seule démocratie du Moyen-Orient ».

Pourtant, cette soi-disant démocratie, appuyée par ses alliés, a puni sans scrupule le peuple gazaoui pour avoir été aux urnes le 26 janvier 2006, sous les yeux avertis de 900 observateurs internationaux qui ont témoigné de la régularité d’un scrutin qui a consacré le mouvement Hamas.

Ce fut incontestablement une victoire pour la démocratie et la preuve que les Palestiniens y sont profondément attachés.

Les électeurs avaient ainsi voté pour le Hamas qui, à leurs yeux, disposait de trois atouts majeurs : sa participation à la résistance contre l’occupation, son réseau d’aide sociale et le dévouement incontestable de ses cadres.

Qu’en est-il aujourd’hui de cette ville post-démocratique ?

Quelle a été sa situation et celle de ses habitants depuis ce fameux scrutin ? 

Plus de dix ans après, le bilan est accablant. En effet, cet acte citoyen, dont nos démocraties occidentales se gargarisent quand il a lieu en leur sein, a eu des conséquences catastrophiques pour les Palestiniens.

Le blocus total de Gaza, accusée d’avoir mal voté, a placé ses habitants dans une situation économique désastreuses et a vu la pauvreté se développer à une allure vertigineuse.

Parallèlement à cette punition économique, l’entité terroriste a également mené trois guerres meurtrières contre la population de cette ville-prison qui n’avait aucune échappatoire face aux bombardements aveugles de l’armée d’occupation sioniste.

Lors de ces opérations militaires qu’elle qualifiait sans rire de « défensives », cette armée, que des intellectuels qui ont pignon sur rue qualifiait comme étant « la plus morale du monde », ne s’est pas privée d’utiliser des armes prohibées par les conventions internationales telles les bombes au phosphore.

Ainsi, la situation du peuple gazaoui se dégrade depuis plus d’une décennie sous le regard impassible des défenseurs de la démocratie.

Selon le Bureau central palestinien des statistiques, le travail des enfants a considérablement augmenté. Près de 40 % des familles palestiniennes de la bande de Gaza vivent sous le seuil de pauvreté et 70 % dépendent d’une forme d’aide extérieure.

L’UNICEF travaille pour identifier et atteindre les enfants vulnérables, forcés de travailler. Pour cela, des conseillers pour la protection de l’enfance et des responsables de cas sont présents dans 20 centres familiaux soutenus par l’UNICEF, répartis dans l’ensemble de la bande de Gaza.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) évoque ainsi dans son dernier rapport : la pollution volontaire des terres agricoles, la démolition des habitations, la dépression et le sentiment d’abandon des paysans, la maltraitance des prisonniers, le refus de soins ou encore les agressions nocturnes.

L’autorité occupante a elle-même ordonné la violation de la 3^ème et 4^ème convention de Genève.

La liste des atrocités commises par l’état colonial israélien est interminable et à la lumière de ces actes indignes, il est honteux d’oser qualifier cette entité terroriste de « seule démocratie de la région ».

En réalité, cette allégation n’est qu’à moitié fausse, car en effet, pour les juifs israéliens, il s’agit bien d’une démocratie et d’un état de droit. En revanche pour le peuple palestinien colonisé c’est une toute autre histoire.

 

Le Parti Anti Sioniste s’indigne et ne cessera jamais de s’indigner contre le comportement abject de l’entité sioniste criminelle envers le peuple opprimé de Palestine occupée, particulièrement dans la bande de GAZA.

Cette véritable prison à ciel ouvert est devenue le symbole mondial de l’injustice et de l’oppression, et reste comme une tache indélébile sur la conscience de nos démocraties, alliées de ce régime criminel infanticide.

En effet, excepté pour les personnes de mauvaise foi ou celles n’ayant pas le courage de voir la réalité en face, il s’agit tout simplement d’un camp de concentration, dans lequel sont parqués presque 2 millions de prisonniers, hommes, femmes et enfants, de tous les âges.

Connaissant l’ampleur de ses crimes et la situation inhumaine qu’il fait vivre aux Palestiniens, considérer que le régime israélien est une démocratie relève d’une inversion des valeurs qui fait froid dans le dos.

Cependant, Gaza est aussi le symbole de la Résistance et du refus de la soumission à l’ordre sioniste, quel que soit le prix à payer. Elle est aujourd’hui le « David » des temps modernes, et comme lui, ses citoyens n’ont que des pierres pour se défendre face au « Goliath » israélien, qui sera sans nul doute terrassé malgré sa supposée supériorité.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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