Wednesday, September 20, 2017

Israël au bord de la dépression

Publié sur Israël au bord de la dépression

Rien ne va plus pour l’entité sioniste criminelle, qui semble plus désemparée que jamais sur le plan géostratégique, sans compter la crise interne qui ronge sa propre société.

Si la défaite en cours des mercenaires de Daesh and Co en Syrie est un véritable coup dur porté à la politique américaine dans la région, elle est catastrophique pour le régime sioniste.

Ce dernier, qui tablait sur la chute du gouvernement légitime syrien pour affaiblir l’Axe de la Résistance et annihiler les capacités militaires du Hezbollah, voit non seulement cet Axe se renforcer, mais également se positionner sur les hauteurs du Golan, à sa frontière nord-est.

Désormais, les gardiens de la révolution iraniens et les soldats du Hezbollah libanais sont présents dans cette région stratégique, faisant planer une menace constante sur l’entité sioniste, qui voit également se dessiner un couloir terrestre reliant l’Iran au Liban, en passant par l’Irak et la Syrie.

Ce conflit syrien, dont l’un des objectifs était de casser l’axe de la Résistance a finalement tourné en défaveur du régime sioniste, qui se heurte également à l’indifférence russe et au froid réalisme US.

En effet, on se souvient qu’à la fin du mois d’août dernier, le criminel de guerre et Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’était rendu à Sotchi en Russie, afin de rencontrer le président Poutine et plaider sa cause, en demandant à ce que la Russie fasse pression sur ses alliés iraniens pour expulser les forces de l’axe de la Résistance du Golan syrien.

Le premier responsable sioniste avait joué son numéro de pleurniche mensongère habituelle, en décrivant sur un ton apocalyptique la menace iranienne qui pesait sur l’entité criminelle israélienne. Une attitude pitoyable et ridicule qui avait fait sourire le président russe qui lui avait opposé une fin de non-recevoir en expliquant que l’Iran était l’allié stratégique de la Russie au Moyen-Orient et que cette alliance primait sur toute autre considération.

Même attitude du grand frère américain qui a également ignoré les doléances de Tel-Aviv en Syrie, notamment à l’occasion de la visite d’une délégation sécuritaire israélienne le 18 août dernier.

Selon le chroniqueur du journal Maariv, Yossi Melman, l’ambiance y était particulièrement négative et semblait hantée par la crainte d’un renforcement de l’influence de l’Iran et du Hezbollah en Syrie.

D’après lui : « Cette rencontre avait tout l’air d’une participation à des funérailles ou à une cérémonie de condoléances, mais avec des rôles inversés. Dans le sens que ceux qui les présentaient étaient les Américains alors que les affligés étaient les Israéliens, et la victime la politique US en Syrie ».

Certaines sources affirment même qu’il y aurait eu un clash entre le Conseiller à la sécurité nationale américain, le général Herbert McMaster et les membres de la délégation, en raison de la participation à la réunion d’un expert américain accusé par les Israéliens de ne pas considérer le Hezbollah comme une organisation terroriste.

On se souvient que la nomination de Herbert McMaster à la place de Michael T. Flynn avait fait grincer des dents dans le lobby sioniste américain ainsi qu’au sein de l’entité criminelle, car le nouveau conseiller à la sécurité nationale est connu pour être partisan d’une politique modérée face à l’Iran. Il semble également que le général comprend qu’il est désormais impossible d’ignorer le poids et l’influence du Hezbollah dans la région moyen-orientale.

Il semble désormais acté, au grand dam d’Israël, que l’administration américaine ait décidé de renoncer à son rôle en Syrie, dès lors que Daesh and Co seraient vaincues, ce qui est imminent.

L’entité sioniste, qui au début du conflit syrien se réjouissait que l’oncle Sam et les mercenaires djihadistes fassent le travail à sa place, est aujourd’hui le dindon de la farce.

Elle a compris que si elle voulait éradiquer la Résistance, il lui faudrait faire le boulot elle-même, ce qui, vu l’état de la situation actuelle, lui est impossible.

En effet, tous les experts militaires expliquent que cette armée coloniale n’est pas en mesure de remporter la moindre victoire face à l’Iran ou au Hezbollah. Une armée juste bonne à massacrer des civils ou à se battre contre des soldats d’opérette ou des armées sous-équipées et largement inférieures.

Ceci est confirmé par un rapport récent de la commission des relations extérieures et de sécurité de la Knesset (le parlement israélien), qui a mis en garde contre les risques du déclenchement d’un nouveau conflit armé en insistant sur le fait qu’Israël  » n’est prêt à aucune guerre « .

Du point de vue interne, la situation n’est pas meilleure pour l’entité sioniste.

Au niveau sécuritaire, les forces de la résistance palestinienne sont rassemblées, et prêtes à en découdre avec l’occupant, alors qu’une réconciliation est en vue entre le Hamas et le Fatah (autorité palestinienne). La population palestinienne est quant à elle toujours aussi animée par l’esprit de résistance et de sacrifice, comme l’a démontrée la récente crise de l’esplanade des mosquées.

Enfin, du point de vue économique et social, il n’y a guère matière à se réjouir non plus. Si au niveau financier les indicateurs sont au vert, avec des données dignes d’un pays occidental (faible inflation, bon taux de croissance, fortes réserves de changes, faibles taux de chômage et déficit budgétaire), la contrepartie sociale est très élevée.

En effet, les pauvres et les classes moyennes payent le prix d’une politique économique libérale menée par les gouvernements de droite successifs et on constate une concentration des richesses au sommet et d’autre part une augmentation du coût de la vie, une diminution de la couverture sociale (éducation, santé et allocation), et une stagnation des revenus. Il faut savoir par exemple qu’en Israël, 22% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté alors que la vie y est 15% plus chère que dans l’OCDE !

On assiste également à une « alya inversée », dans le sens où de nombreux juifs venant émigrer du monde entier pour s’installer en Palestine occupée, rebroussent rapidement chemin.

La déception laisse vite la place à l’idéalisme des débuts, et, car au lieu de trouver le « pays où coulent le miel et le lait », que leur a vendu la propagande sioniste, ils ne trouvent que misère et insécurité.

 

Ainsi, malgré des apparences trompeuses, l’entité sioniste a conscience qu’elle est aujourd’hui dans une phase critique de son existence, qui est plus menacée que jamais auparavant.

Une menace qui la ronge, tant de l’extérieur, où les forces de l’axe de la résistance sont désormais rassemblées, puissantes, et prêtes à la confrontation, qu’à l’intérieur même de ses frontières où la contestation sociale gronde, parallèlement à la résistance palestinienne qui n’abandonne pas le combat.

 

Le Parti Anti Sioniste se réjouit de cet état de fait, qui voit la fin de cet état terroriste approcher à grands pas.

Tous les complots et stratégies que l’entité criminelle met en place afin d’asseoir sa domination, perpétuer ses injustices et briser toute résistance à son encontre, échouent les uns après les autres, pour finir par se retourner contre elle.

Désormais, toutes les forces en présence sont en train de se mettre en ordre de bataille pour la confrontation finale, et n’attendent que l’étincelle qui déclenchera la guerre qui mettra sans nul doute fin à cette anomalie monstrueuse de l’histoire moderne : l’entité sioniste criminelle.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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