Publié sur Israël toujours à l’affut en Algérie
L’obsession israélienne pour l’Algérie ne faiblit pas, et les services du contre-espionnage algérien sont en état d’alerte maximale à ce sujet, comme le démontre le démantèlement récent d’un réseau d’espionnage au profit de l’entité sioniste, découvert dans le sud du pays.
En effet, les médias algériens ont révélé que les services de sécurité venaient de mettre la main sur les membres d’un réseau d’espionnage international travaillant pour le compte du régime criminel israélien, avec en leur possession des équipements d’espionnage ultrasophistiqués.
Cette équipe d’agents était composée de dix personnes de nationalités libyenne, éthiopienne, libérienne, nigérienne et kenyane, opérant depuis le gouvernorat de Ghardaïa, situé au sud de l’Algérie.
Cette affaire est révélatrice de la guerre secrète et féroce que mènent les services du contre-espionnage algérien contre les activités du Mossad israélien en Algérie.
Pour les agents du DRS (département du renseignement et de la sécurité), il est clair que, mis à part la recherche d’informations concernant les capacités militaires du pays, le projet prioritaire de l’entité sioniste consiste à infiltrer la société algérienne afin d’en briser l’unité et la casser de l’intérieur pour l’affaiblir.
Il n’est d’ailleurs pas innocent que ce réseau ait été découvert à proximité de la ville de Ghardaïa, qui a été récemment le théâtre de sérieux affrontements entre des membres de la communauté arabe et ceux de la communauté berbère mozabite.
A l’époque, de nombreux d’experts et observateurs avait alerté sur le fait que ces tristes évènements étaient les fruits d’une ingérence étrangère essayant d’attenter à la sécurité et à la stabilité du pays.
Ceux qui alors ne cessaient d’ironiser sur ’’la main étrangère’’, doivent aujourd’hui se rendre à l’évidence : les tenants du projet sioniste contre l’Algérie souhaitent diviser la population et créer des foyers de tension afin de provoquer une ’’somalisation’’ du pays.
Les services algériens eux, ne s’y trompent pas, et sont sur le qui-vive contre ces espions à la solde d’Israël, dont la mission n’est pas uniquement l’incitation aux violences, mais aussi la transmission de toutes les informations au centre de renseignement du Mossad.
Ce dernier n’est pas encore bien infiltré en Algérie, mais en revanche, il dispose de nombreux agents au Maroc, en Libye et en Tunisie (comme l’a démontré le récent assassinat de l’ingénieur Mohamed Zouari).
Toutes les officines des services algériens se sont mises à la traque de ceux qui renseignent le Mossad. L’Algérie, qui mène une modernisation massive de ses équipements militaires avec son partenaire russe ne veut pas que ses secrets soient connus ni divulgués. Mais il y a aussi des enjeux de sécurité nationale au sud du pays à la frontière avec le Mali et la Libye qui la préoccupe, ou encore la préservation de l’unité du pays pour éviter une nouvelle « révolution arabo-israélienne ».
Selon le journal algérien ’’Al Khabar’’, « Il apparaît de plus en plus évident qu’Israël s’intéresse de très près aux contrats d’armement passés par le ministère de la Défense avec la Russie. Comme la modernisation de la flotte de la marine ou les avions de chasse Mig 29 et les Sukhoi Su-30 acquis par Algériens ».
On se souvient ainsi que fin 2016, des drones survolant des sites sensibles ont été repérés à maintes reprises vers la ville de Tébessa, près de la frontière algéro-tunisienne. Après enquête, les agents du contre-espionnage algérien avaient conclu que ces vols étaient l’œuvre des services israéliens, souhaitant en savoir plus sur les installations militaires algériennes.
Par ailleurs, les services de sécurité du contre-espionnage ne sont pas à leurs premières arrestations. En 2013, trois Marocains suspectés d’agir pour le compte d’Israël avaient été arrêtés, alors qu’en 2014, c’est un Marocain originaire de la ville de Nador qui avait été arrêté à Annaba, où il avait été poursuivi pour atteinte à la sécurité de l’État algérien et espionnage. En 2015 les services de sécurité avaient mis la main sur quatre autres hommes pour espionnage près de Boulimat, non loin de Bejaïa. Les mis en cause étaient en possession de photos de structures sécuritaires algériennes ainsi que d’une importante somme d’argent.
Le quotidien algérien ’’le Jeune indépendant’’ avait aussi révélé en 2014 que l’entité criminelle israélienne avait envoyé des agents porteurs de passeports syriens et libanais à partir de 2011 sur le territoire algérien. Le journal affirmait ainsi que « ces derniers auraient pris des dizaines de vols vers Alger dans le but de prospecter le marché algérien, alors qu’en réalité ils seraient en mission très spéciale, pour récolter des renseignements sensibles sur le pays. Fort heureusement, les services de renseignement ont réussi à découvrir l’existence de ces cinq espions sur le territoire national ».
Israël voue une haine historique à l’égard de l’Algérie, un des rares pays qui lui résiste encore et qu’elle considère comme une menace. Sa participation à la guerre israélo-arabe de 1973, son soutien indéfectible à la cause palestinienne, sa non-reconnaissance de l’entité sioniste, ses excellentes relations avec les pays et mouvements de « l’axe de la résistance », ses liens d’amitié avec la Russie, et sa position de puissance régionale potentielle, font de l’Algérie une cible privilégiée de l’entité sioniste.
(Voir notre article http://ift.tt/1WMmtj8 ).
Il semblerait aussi que l’Algérie puisse gêner Israël dans son projet de se réimplanter en Afrique. L’affaire de Ghardaïa intervient d’ailleurs quelques mois à peine après le lancement par Tel-Aviv d’une offensive diplomatique en direction du continent (voir notre article http://ift.tt/2agrkEe ).
Le Parti Anti Sioniste félicite les services de renseignements algériens pour leur vigilance face aux complots de l’entité criminelle israélienne qui tente de déstabiliser le pays en infiltrant ses agents sur le territoire nationale.
Il est important que tous les algériens comprennent les enjeux, et prennent conscience de l’existence de cette « main étrangère sioniste », afin d’empêcher l’état infanticide israélien de semer le chaos dans leur pays, comme il a pu le faire récemment avec l’aide de son grand frère américain en Irak, en Libye, ou en Syrie.
Les seuls vrais amis de l’Algérie sont ceux qui l’appellent à préserver son unité à tous prix, quels que soient les problèmes internes qu’elle a à surmonter.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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