L’ Algérie refuse la présence des Marines.

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Le gouvernement algérien a refusé la demande de Washington voulant expédier des Marines à Alger pour assurer la sécurité de son ambassade dans la capitale algérienne.

Selon le site francophone de la télévision iranienne Press Tv, citant le Jeune Indépendant paru samedi 9 décembre,  une source diplomatique algérienne a annoncé que le gouvernement a refusé l’autorisation d’un déploiement de Marines US à Alger afin d’assurer la sécurité de l’ambassade US dans la capitale.

En effet, d’après la Maison Blanche, les protestations de rue en cours, après l’annonce de l’inqualifiable décision unilatérale du président américain Donald Trump de reconnaître la ville de Al Qods comme capitale le l’entité sioniste d’Israël, pourraient représenter des menaces pour l’ambassadeur.

L’Algérie a catégoriquement refusé l’envoi de tout soldat des Marines, rappelant aux États-Unis que « la sécurité des représentations diplomatiques était du seul ressort des services de sécurité algériens dont la compétence dans le domaine n’est plus à démontrer ».

Lors d’une interview avec le Jeune Indépendant, cette source a indiqué que :

« Le Pentagone avait demandé jeudi, au département d’État de saisir tous les gouvernements des capitales arabes et musulmanes pour qu’ils autorisent l’envoi de Marines afin d’assurer la sécurité des ambassades et consulats américains. »

Un important dispositif de sécurité s’est déployé dans la capitale algérienne vendredi dernier car ce jour a été décrété « Jour de colère » dans de nombreux pays arabes et musulmans pour manifester contre la décision américaine. Néanmoins, le journal Al-Quds al-Arabi a constaté que de nombreux orateurs ont soigneusement évité de parler d’al-Quds et de cette décision.

Toujours est-il que des manifestants ont déambulé spontanément dans les rues d’Alger, et ce, malgré le décret d’interdiction publié depuis 2001.

Notons également la présence de rassemblements dans la ville de Constantine, située à l’Est du pays, à Sidi Bel Abbès et El Bayadh situées à l’Ouest du pays, selon l’agence palestinienne Quds Press. Les manifestants y ont brandi des banderoles sur lesquelles étaient écrits les slogans suivants : « Al-Quds, la capitale de la Palestine », « Al-Quds islamique », « Prenez votre revanche, les Brigades al-Qassam », à l’adresse de la branche armée du mouvement Hamas, « Al-Quds est en danger », et « Vive al-Quds, libre et digne ».

Le ministère des Affaires étrangères et le Parlement ont exprimé des condamnations verbales contre la décision du président américain, sans qu’elles soient néanmoins traduites par des prises de position concrètes à l’encontre des États-Unis.

Selon le site du journal Al-Quds al-Arabi, des députés ont essayé aussi de faire parvenir un message de contestation à l’ambassadeur américain, mais la plupart d’entre eux ont été empêchés de parvenir aux abords de l’ambassade, et ceux qui y sont parvenus n’ont pas pu le voir en personne.

Le Parti Anti Sioniste approuve entièrement la décision des dirigeants algériens quant à leur refus du déploiement de Marines sur le territoire algérien. Le gouvernement US ne s’attendait sûrement pas à cette réponse cinglante de la part des autorités, qui réaffirment ainsi leur souveraineté sur le territoire national, cette terre aux 1,5 millions de martyrs.

Si la Maison Blanche craint pour son personnel à l’étranger, elle ne doit s’en prendre qu’à son locataire, qui, par cette déclaration funeste, les expose au danger à travers le monde entier. Maintenant, il doit assumer les conséquences de ses dires et de ses décisions…

 

 

 

 

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