Publié sur Accord entre l’Arabie Saoudite, Israël et l’OTAN pour renforcer le partage des renseignements
Il y a quelques semaines, l’OTAN a déclaré que Wendy Bashnan, directrice du Bureau de la sécurité de l’OTAN, et Nir Ben Moshe, haut fonctionnaire au ministère de la Défense israélienne, ont signé un accord bilatéral visant à protéger l’échange de renseignements classifiés.
Une info transmise par le site israélien i24. L’objectif serait de « renforcer la lutte contre le terrorisme ».
De son côté, Benjamin Netanyahu a l’intention de s’entretenir avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lorsqu’il se rendra prochainement à Bruxelles. L’entité sioniste avait fait savoir l’année dernière qu’elle avait renforcé ses relations avec l’Alliance en ouvrant une représentation permanente auprès de son siège à Bruxelles et en prenant part avec des membres de l’Otan à des exercices militaires.
Les autorités israéliennes se disent alarmées de l’influence croissante de l’Iran en Syrie. Pendant ce temps, le Hezbollah, considéré par l’entité sioniste comme étant sa plus grande menace, en a profité pour étendre son influence et renforcer ses capacités militaires
Vu le nombre grandissant de soldats du Hezbollah et de combattants iraniens présents, les hauts gradés militaires israéliens s’inquiètent fortement et amplifient la surveillance à proximité du Golan.
« Nous ne permettrons pas la consolidation d’un axe chiite en Syrie comme base avancée pour des opérations », a annoncé le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman.
Subissant actuellement une révolution de palais, commanditée par le Prince Mohammed ben Salman Al Saoud, l’Arabie Saoudite se sent menacée par la progression de l’influence iranienne au Proche et Moyen-Orient. Une influence grandissante qui serait d’ailleurs la cause de la “pseudo-démission” du Premier ministre libanais, Saad Hariri, à Riyad.
Selon Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, le fait que l’Iran et le Hezbollah aient mis en déroute Daesh en Syrie, cela a accentué les inquiétudes sur la « tentation hégémonique » de l’Iran dans la région.
Par ce revers de situation, le général Gadi Eisenkot, chef d’état-major israélien, estimant qu’Israël et l’Arabie Saoudite ont « beaucoup d’intérêts communs »,
a fait une proposition « fracassante » sur le site Elaph, un média arabe appartenant à un homme d’affaires saoudien qui est situé au Royaume-Uni :
« Avec le président Trump, il y a une opportunité de construire une nouvelle coalition internationale dans la région. Nous devons mettre en œuvre un vaste plan stratégique inclusif pour arrêter le danger iranien. Nous sommes disposés à échanger des informations provenant du renseignement avec les pays arabes modérés pour faire face à l’Iran ».
Et d’ajouter :
« J’ai participé à la réunion des chefs d’état-major à Washington et j’ai entendu ce que le représentant saoudien a dit. C’est précisément ce que je pense de l’Iran et de la nécessité d’y faire face dans la région et de la nécessité d’arrêter son programme d’expansion ».
Soulignant le fait que « Téhéran veut prendre le contrôle du Moyen-Orient, en créant un croissant chiite du Liban jusqu’à l’Iran et du Golfe persique jusqu’à la mer Rouge. Nous devons prévenir cela ». Le général Eisenkot a aussi assuré qu’Israël « n’a aucune intention de lancer une offensive contre le Hezbollah au Liban » Cependant, il ajoute que : « nous ne pouvons pas accepter les menaces stratégiques venues de là-bas ».
Le général continue sur sa lancée et demande :
« Nous voulons que le Hezbollah, l’Iran et ses milices se retirent de Syrie. Nous avons dit ouvertement, et aussi discrètement et secrètement, que nous n’accepterions pas la consolidation d’une présence iranienne en Syrie en général et en particulier à l’ouest de la route Damas – Sweida [à environ 50 km de la frontière israélienne sur les hauteurs du Golan, ndlr] ».
« Nous n’autoriserons aucune présence iranienne, nous les avons mis en garde contre la construction d’usines ou de bases militaires et nous ne le permettrons pas », a-t-il insisté.
Le Parti Anti Sioniste voit d’un très mauvais œil cet accord qui n’est qu’une astuce perfide de la part de l’entité sioniste pour répertorier toutes les informations auxquelles elle n’a pas accès.
Nous alertons du danger que pourrait engendrer cet accord, qui lui permettrait de nous mener à un désastre planétaire.
Moins ils en savent et mieux nous nous porterons…
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