Sunday, December 3, 2017

Double déception israélienne sur la Syrie : de Poutine et de Trump…

Publié sur Double déception israélienne sur la Syrie : de Poutine et de Trump…

Les propos du chef de la diplomatie russe sur la présence de l’Iran et de ses alliés en Syrie, surtout dans le sud du pays, ont été perçus avec une grande déception dans les milieux politiques et militaires israéliens.

En effet,M. Serguei Lavrov avait ouvertement nié qu’il y a eu un accord avec l’Administration américaine afin d’éloigner l’Iran et ses alliés du sud syrien.

Le ministre russe a déclaré que le cessez-le-feu annoncé en Syrie n’inclut aucunement un engagement de la part de la Russie pour garantir l’expulsion des groupes affiliés à l’Iran.

Les responsables israéliens et particulièrement les militaires parmi eux semblent les plus préoccupés par cette question vues les déclarations du chef de l’état-major israélien, le lieutenant-général Gadi Eisenkot, au mois de septembre dernier à ce sujet :

« Les dernières évolutions syriennes sont très dangereuses »,

et d’ajouter en guise de mise en garde :

« les séquelles de l’influence iranienne et sa gravité sur la Syrie, dans la région et le monde ».

Gadi Eisenkot avait également précisé que la revendication essentielle de l’entité sioniste d’Israël est de faire sortir l’Iran ainsi que tous ses alliés de toute la Syrie, comme condition indispensable pour préserver ses intérêts stratégiques !

Selon lui, cette demande n’avait pas été rejetée lors de l’accord russo-américain, toute comme celle d’éloigner l’Iran et ses alliés du Golan occupé sur une distance de 60km.

Il va sans dire que les propos de M. Lavrov ont eu l’effet d’un choc, voire d’une douche glacée, pour les responsables sionistes sans oublier de faire remarquer qu’ils reflètent clairement le manque d’influence israélienne sur la politique russe, pire ils accordent une certaine légitimité à la présence iranienne dès lors qu’elle répond à une demande manifeste de l’État syrien.

Celui qui est le moins à envier et le plus frustré par les déclarations russes est, bien évidemment, le criminel de guerre Benjamin Netanyahu. Lui qui ne cessait de se targuer d’entretenir des relations les plus distinctes avec le président russe Vladimir Poutine, le voilà qui se retrouve « le bec dans l’eau » !!!

Le second message russe fixe le plafond de la relation israélo-russe sur le dossier syrien : elle se limitera à une entente tactique pour éviter les frictions ou les collusions dans l’espace aérien syrien.

L’entité sioniste d’Israël devrait aussi reconnaître que la Russie supervise bel et bien les zones frontalières sud, en contrepartie, celle-ci pourra, éventuellement, fermer les yeux sur les raids aériens israéliens perpétrés de temps à autre.

Ce qui signifie que du point de vue du régime sioniste la Russie estime, pour le moment que son intérêt suprême réside dans la consécration du pouvoir syrien présidé par Bachar al-Assad avec l’aide de l’Iran et des autres protagonistes de l’Axe de la Résistance.

Voire de renforcer son rapprochement avec la République islamique en dehors de la Syrie.

Une autre déception se fait sentir dans les milieux israéliens à l’égard de l’Administration américaine dont la prestance n’a pas réussi à affaiblir ou atténuer l’influence iranienne en Syrie et dans la région.

L’accord montre la limite de l’efficacité des moyens de pression déployés par les Américains sur l’ensemble de la scène stratégique syrienne.

Certains observateurs sionistes israéliens estiment que le régime d’Apartheid se trouve, pour la première fois isolé, déclarant :

« D’autant que la Russie n’est ni l’allié de Tel Aviv, ni moins que cela ».

La situation est encore plus dramatique pour eux car l’entité sioniste d’Israël ne peut plus miser sur Donald Trump dont  la prestance montre que la crise des Etats-Unis n’est pas due à l’identité de leur président mais à une crise de civilisation quel que soit leur président.

Le grief imputé désormais aux dirigeants israéliens est que leurs calculs et leurs attentes ont été beaucoup trop exagérés, aussi bien sur la Russie que sur les Etats-Unis. En effet, ils ont demandé des concessions à Moscou alors qu’elle est plus proche que jamais de Téhéran et ils ont voulu que Washington reste le fer de lance militaire dans la région, alors que, lui, évite de s’embourber au Moyen-Orient pour ne pas revivre le scénario irakien.

Au vu de la situation,  les experts conseillent aux responsables israéliens d’opter pour d’autres acteurs, plus malléables et surtout plus manipulables dans la région et c’est là que vient en tête de liste Mohamad Ben Salmane !

Le Parti Anti Sioniste constate avec plaisir que la situation se stabilise, de plus en plus en Syrie  qui, grâce à ses dirigeants, à son armée nationale et à son peuple a pu remporter des victoires éclatantes sur le terrorisme qui a sévi durant quelques années.

Rendons un fervent hommage aux pays voisins qui ont activement contribué à ces victoires en consentant de lourds tributs en vies humaines ainsi qu’à la Russie et à d’autres pays encore.

L’entité sioniste d’Israël s’inquiète pour sa misérable vie. Néanmoins, nous restons vigilants car nous savons que, malheureusement à cause des trahisons et des félonies des responsables de peu de foi, les sionistes arriveront à leurs fins, du moins pour le moment…  

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