Publié sur L’Axe de la Résistance aux frontières nord d’Israël
L’entité sioniste est en panique depuis que les forces de la police militaire russe ont été déployées le long de deux zones de désescalade en Syrie, pour y surveiller le respect de la trêve.
En effet, négocié par les Russes et les Américains, le cessez-le-feu dans ces zones du sud-ouest de la Syrie, situées non loin des frontières jordanienne et israélienne, est entré en vigueur le 9 juillet dernier.
Par la suite, deux points de contrôle et dix postes de surveillance ont été ensuite déployés les 21 et 22 juillet » le long des zones approuvées de lignes de contact » entre les forces des groupes terroristes et les troupes de l’armée syrienne.
» Il faut souligner que le poste de surveillance le plus proche se trouve à 13 kilomètres de la zone de séparation entre Israël et la Syrie près des hauteurs du Golan. La zone a été approuvée conformément aux accords internationaux » a affirmé Moscou, précisant avoir informé Israël, les États-Unis et la Jordanie du déploiement.
Les Russes auraient ainsi déployé 800 soldats sur les frontières syriennes avec le Golan occupé et 400 autres sur celles avec la Jordanie et tout ceci, sans prendre en compte les exigences israéliennes en la matière.
Cela a suscité le profond mécontentement de l’entité sioniste qui voit ainsi la Russie, mais aussi les États-Unis afficher « une indifférence totale » face aux exigences sécuritaires mainte fois formulées par Israël au sujet de ces zones de désescalade dans le sud de la Syrie.
Ces exigences sionistes, totalement irréalisables car déconnectées de la réalité des rapports de force sur le terrain, étaient les suivantes : le retrait des forces liées à l’Iran et au Hezbollah du sud de la Syrie voire du sol syrien, le retrait de l’armée syrienne du Golan et de ses environs, le déploiement des observateurs non-russes et mandatés par Israël dans le sud, et le refus à l’armée syrienne de tout moyen permettant de se restructurer.
Tel-Aviv avait fortement contesté l’accord russo-américain qui avait été scellé à la veille de la rencontre entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine en marge du sommet du G20 à Hambourg. La raison de ce refus se trouvait dans le fait que cet accord ne traitait pas adéquatement les perceptions d’Israël de la menace de la présence iranienne et du Hezbollah dans les régions sud-ouest de la Syrie.
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Israël aurait souhaité que la mise en œuvre de la zone de désescalade près du plateau du Golan soit appliquée par les États-Unis – et non par la Russie à qui elle ne fait pas confiance compte tenu de son alliance avec les forces armées de l’Axe de la Résistance.
C’est donc un revers stratégique d’importance pour l’entité sioniste qui jusqu’à maintenant contrôlait cette zone frontalière par terroristes interposés. En effet ce n’est désormais plus un secret que le régime criminel sioniste a toujours soutenu (pour ne pas dire dirigé), les groupes djihadistes de « Daesh and Co » sévissant dans le secteur où la zone de désescalade vient d’être mise en place, les soutenant même militairement chaque fois qu’ils étaient attaqués par l’armée syrienne.
Aujourd’hui, Tel-Aviv comprend que la situation a changé à son grand désavantage, et que les forces de l’Axe de la Résistance sont bien implantées non loin de ses frontières, ce qui suscite crainte et colère chez l’entité coloniale.
Si le régime criminel sioniste a conscience qu’il est incapable de contrer la volonté russe et américaine, il affirme être décidé à ne pas rester les bras croisés. En effet, Israël a menacé la Russie et les États-Unis de passer à l’acte et d’agir dans le Sud syrien, si ces deux parties continuaient à ignorer ses exigences.
Des menaces qui n’ont pas été du goût de la Russie qui a vertement réagit à travers la voix du général Alexy Kozin, numéro deux du Centre de Commandement des forces russes au sud de la Syrie.
Ce dernier a sérieusement invité Israël à respecter la trêve sous peine de quoi il pourrait en subir des conséquences : « La Russie a posé ses conditions à Israël dans le cadre de cette trêve. Moscou attend de lui qu’il respecte à la lettre le cessez-le-feu dans le Sud syrien. Si Israël décidait de violer cette trêve, alors nous, les Russes, nous saurions comment nous y prendre puisque nous sommes les garants de cette trêve ».
Le Parti Anti Sioniste se réjouit du déploiement russe non loin des frontières de l’entité sioniste, dans la région du Golan.
Cette zone qu’Israël utilisait jusqu’alors comme zone tampon censée la protéger des forces de l’Axe de la Résistance est désormais sous supervision de la Russie, alliée de cet Axe de la justice.
C’est un terrible retour de bâton qui vient contrecarrer tous les complots sionistes dans la région, visant à anéantir les forces de l’Axe de la Résistance mais qui au contraire les voit se renforcer et s’implanter de manière solide et stable aux abords de l’entité criminelle qui est maintenant à portée de fusil.
Cette présence signe également l’effondrement du rêve sioniste de l’expansion territoriale dans le sud-ouest de la Syrie dans le cadre d’un « Grand Israël » qui n’est désormais plus qu’une chimère.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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