Publié sur Communiqué : Attentats en Catalogne, à qui profite le crime ?
Hier, deux attentats à la voiture bélier ont été commis à quelques heures d’intervalle en Catalogne, dans le nord-est de l’Espagne.
Lors de la première attaque survenue en fin d’après-midi, un conducteur a délibérément foncé dans la foule sur l’avenue la plus touristique de Barcelone, la Rambla.
Ce premier attentat a couté la vie à13 personnes, alors qu’une centaine de blessés étaient à déplorer, dont beaucoup sont dans un état critique. Les victimes sont de 18 nationalités différentes.
Par la suite, vers minuit, une autre attaque a eu lieu sur le même mode opératoire à Cambrils, à 120 km de Barcelone. Les 5 passagers du véhicule sont morts alors que 6 civils et un policier ont été blessés.
La police estime que ces deux événements sont liés, alors que l’organisation Etat islamique (Daesh), dont on ne compte plus les centaines de milliers de victimes au Moyen-Orient, a revendiqué l’attentat.
L’Espagne, troisième destination touristique au monde, avait été jusqu’ici épargnée par les attentats de « Daesh and Co » qui ont touché d’autres villes européennes, telles Paris ou Manchester.
Cela s’explique probablement par le fait que l’armée espagnole n’est pas impliquée de façon active dans les conflits syriens ou irakiens, même si elle participe de façon symbolique, en tant que membre des forces de l’OTAN contre la pseudo-lutte contre Daesh.
Le dernier attentat qui avait touché l’Espagne date du 11mars 2004 à Madrid, lorsque des bombes avaient explosé à la gare d’Atocha, faisant 191 morts. Ces attaques avaient provoqué une forte mobilisation populaire qui avait abouti au retrait des troupes espagnoles du théâtre d’opération irakien.
Un peuple espagnol qui avait montré son haut degré de conscientisation et n’était pas tombé dans le piège du choc des civilisations, comprenant bien les raisons profondes et les enjeux de ces attentats.
En effet, les citoyens espagnols ont une longue tradition de militantisme, particulièrement en faveur des droits du peuple palestinien opprimé. On se souvient ainsi que récemment, plusieurs dizaines de municipalités avaient adhéré au mouvement de boycott des produits israélien BDS, en se déclarant « Zones Libérées de l’Apartheid Israélien » et appelant à rompre tous liens avec le régime sioniste.
Un régime dont le premier ministre et criminel de guerre Benjamin Netanyahu a appelé, après l’attentat d’hier soir, le « monde civilisé à lutter contre le terrorisme ».
Une déclaration pleine d’indécence quand on sait qu’il est le dirigeant d’une entité sioniste qui pratique le terrorisme d’état et ne cache pas son soutien à Daesh dans le conflit syrien.
Le Parti Anti Sioniste condamne avec la plus grande fermeté ce nouvel acte ignoble et présente ses sincères condoléances et son entière solidarité aux familles des victimes.
Par ailleurs la tradition antisioniste et anti-interventionniste de la majorité des espagnols nous amène également à nous poser la question de savoir « à qui profite ce crime ? »
Il est également temps de demander des comptes aux responsables des Etats qui sont impliqués dans la création et le soutien aux groupes terroristes, qui après leur déconfiture moyen-orientale, viennent frapper le sol européen.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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