Amendement antiraciste, une entourloupe sioniste ?

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C’est d’une façon assez discrète qu’un amendement antiraciste, très probablement lourd de conséquences, vient d’être voté.

En effet, les députés ont très récemment voté cet amendement du projet de loi sur la moralisation publique, prévoyant une inéligibilité en cas de condamnation pour injures racistes ou homophobes.

Comme l’a rappelé la Ligue sioniste contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) dans un communiqué, cette sanction concernerait également les personnes ayant été condamnées pour contestation ou apologie de crimes contre l’humanité.

« Le gouvernement se proposait de rétablir la confiance entre les Français et leurs élus mais limitait cette question à la probité financière des élus ». « Pourtant, être probe, ce n’est pas seulement être en règle avec Bercy »; ,« un raciste vaut bien un corrompu »; « la République Française proclame que désormais les noms des racistes, des antisémites, des négationnistes, des homophobes n’ont rien à faire sur un bulletin de vote » a ainsi déclaré Alain Jakubowicz, président de la LICRA, dans un communiqué.

 

Où comptent-ils s’arrêter ?

À l’instar de la ministre de la Justice, qui, sur la question du champ des infractions pouvant conduire à cette peine, semble s’étonner de l’extension progressive de ce projet depuis son texte initial.
Nous nous interrogeons sur les limites, mais surtout sur l’orientation que ce genre d’entourloupe pourrait générer. Certes, nul besoin de chercher bien loin pour se remémorer les quelques boucs émissaires victimes de leurs propres dérapages verbaux, ainsi que les tentatives d’amalgames servants à priver la plupart des résistants de leur liberté d’expression, et les arguments de la dernière croisade de Macron contre les antisionistes ne font que confirmer cette position.

Rappelons tout de même que le sionisme contre lequel nous appelons à l’éveil n’est pas du domaine de la judéophobie, et ne peut se limiter à la spoliation des terres palestiniennes.

Bien loin de là, ce que nous, Parti Anti Sioniste, désignons par « sionisme », c’est également et surtout la division, l’asservissement des nations, la décomposition des mœurs, la chute de la patrie, de la famille et de l’ordre social. 

Nous condamnons bien évidemment toute forme de racisme et de discrimination, mais nous ne préconisons pas l’antiracisme primaire qui ne serait officieusement qu’un moyen de nous museler, et de générer la destruction sioniste des cultures et des différences dont les interactions et la coexistence représentent la richesse de l’humanité.

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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