Publié sur Le président libanais met en garde Israël !
L’entité sioniste criminelle avait bien raison de s’inquiéter de l’élection du Général Michel Aoun à la présidence du Liban le 31 octobre dernier, après deux années de vide institutionnel.
Ainsi, lors de sa prise de fonction, le Général avait affirmé : « La lutte contre Israël est une priorité nationale », avant de réitérer quelques mois plus tard son soutien au Hezbollah, soulignant la nécessité des « armes de la résistance face à l’occupation israélienne ».
« Les armes du Hezb n’affaiblissent en aucun cas l’État », avait-t-il indiqué dans une interview à la chaîne CBC. « Elles représentent l’un des piliers essentiels de la stratégie défensive du pays. Nous avons besoin de la résistance tant que nos terres sont occupées par les Israéliens », avait encore ajouté le chef de l’État.
Cet homme, aux convictions solides, vient de prouver une nouvelle fois qu’il ne cédait pas devant les menaces et pressions, tant israéliennes que celles provenant de la scène libanaise.
En effet, le président Aoun a affirmé samedi dernier 18 février, que son pays ne tolérerait aucune agression commise par Israël contre la souveraineté nationale libanaise.
« Le temps de la politique agressive d’Israël est révolu et toute tentative de ce régime en vue de violer la souveraineté libanaise ou agresser les Libanais recevrait une réponse appropriée », a-t-il indiqué dans un communiqué, à l’issue d’une réunion qui regroupait certaines personnalités du pays.
Le président Aoun réagissait à une lettre adressée au secrétaire général des Nations Unies par l’ambassadeur israélien à l’ONU, Dany Danon, concernant les propos lancés le jeudi précèdent par Seyyed Hassan Nasrallah, Secrétaire général du Hezbollah.
Le chef du parti de la Résistance avait, à l’occasion du discours de « commémoration des grands martyrs du parti », menacé de cibler le réacteur nucléaire de Dimona ainsi que le réservoir d’ammoniaque de Haïfa lors de la prochaine guerre avec Israël. Ces propos avaient suscité l’émoi dans les rangs de l’ennemi, qui avait réagi en menaçant, comme à son habitude. Ainsi, le ministre israélien du renseignement, Yisrael Katz, rétorquait que « Si Nasrallah osait tirer sur le front intérieur israélien ou l’infrastructure nationale, tout le Liban s’en irait avec ».
Selon le président Aoun, le courrier de Dany Danon constitue une « tentative masquée de menace pour la sécurité et la stabilité » du Liban.
« C’est le régime d’Israël qui a occupé des parties du territoire libanais comme la cité d’al-Ghajar, les fermes de Chebaa et les hauteurs de Kfar Chouba en violant le tracé de la Ligne bleue, sur mer et dans le ciel, et l’intégrité territoriale libanaise », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’« en vertu de l’article 51 de la Charte des Nations unies, le gouvernement et le peuple libanais ont le droit inaliénable de défendre leur pays».
La mise en garde du président Aoun a suscité une vague de réactions dans les milieux politiques libanais, certains s’inquiétant des répercussions d’une éventuelle frappe israélienne, tandis que les milieux proches du Hezbollah et de la résistance assuraient que celle-ci continuerait à se battre contre l’entité sioniste criminelle.
Le Parti Anti Sioniste félicite le président libanais pour ses propos courageux, qui démontrent que celui-ci est un authentique patriote, plaçant l’unité du pays et sa défense face aux menaces de l’entité criminelle, au-dessus de toutes autres considérations.
Dans la lignée de son allié Seyed Hassan Nasrallah, il signifie clairement que le Liban ne tolèrera aucune violation israélienne de sa souveraineté, quelles qu’en soient les conséquences.
L’équation « armée-peuple-résistance » est plus que jamais de mise, et nul doute que l’ennemi sioniste la prend très au sérieux.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
Cet article Le président libanais met en garde Israël ! est apparu en premier sur Parti Anti Sioniste.
from Parti Anti Sioniste http://ift.tt/2lXDta0
via IFTTT
No comments:
Post a Comment