VERS LA LIBÉRATION DE MOSSOUL

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Voici un peu plus de deux semaines que les forces d’élite irakiennes, avec le soutien de la coalition internationale, à lancer une offensive d’envergure afin de récupérer le dernier bastion des terroristes de Daesh.

D’après le ministre irakien des affaires étrangères, Ibrahim Jaafari, cette opération ne servirait pas qu’à défendre le territoire irakien, mais bien à garantir également une certaine stabilité sur le reste du monde, ce qui en dit long sur les impacts et les répercutions de ces conflits aux allures apocalyptiques.

« C’est une opération pour protéger l’Irak, mais qui vise aussi à stabiliser le reste du monde, car Daech est un fléau mondial », a déclaré le ministre irakien des affaires étrangères, Ibrahim Jaafari, lors d’un point de presse avec la responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Federica Mogherini.

De son côté, la Russie vient d’ailleurs d’annoncer son engagement dans la bataille afin d’empêcher la fuite des chefs terroristes vers la Syrie. D’après certains quotidiens, l’état-major de l’armée russe aurait mis en garde l’Irak et la coalition américaine contre toute tentative de repousser Daesh vers les frontières syriennes.

Par ailleurs, les russes ont dernièrement annoncé avoir mis a disposition de l’armée et des forces populaires irakiennes de quoi leur faciliter la tâche. Les couloirs humanitaires risquent effectivement et malheureusement de permettre aux terroristes de se retrouver en Syrie ou la situation serra telle qu’ils risqueraient de retourner illico en Irak.

Ceci dit, il est bien évidement hors de question pour les terroristes de Daech de céder si facilement cette ville d’où Abou Bakr al-baghdadi avait proclamé son « califat ». Parmi ces délinquants et ces hérétiques endoctrinés, il y aurait environ 250 français, indique-t-on à la défense. Selon Washington, 900 combattants de Daesh auraient déjà perdus la vie dans la bataille autour de Mossoul.

La reprise de ce secteur pourrait-elle conduire à ce que des terroristes de Daech reviennent au bercail et notamment en Europe ?

C’est en tout cas ce qu’affirmait récemment le commissaire européen à la sécurité, Julian King, dans un quotidien allemand. Un inquiétant retour de bâton qui risquerait sans nul doute d’accentuer l’atmosphère inquiétante qui croisse ces dernières années au sein de nos pays déjà touchés par un certain nombre d’attaques terroristes.

Ceci nous rappelle, sans nul doute, les propos du président syrien, quant au sujet de l’armement européen des terroristes, mettant en avant le risque, pour ne pas dire la forte probabilité d’un retour de ceux-ci chez eux, avec tout le formatage idéologique et l’expérience guerrière dont ils ont pu bénéficier.

Le Parti Anti Sioniste conseille aux français de faire preuve d’un minimum de prévention, à l’instar des allemands et des russes, y compris au niveau des provisions. En effet, il est loin d’être certain que ces conflits mondiaux ne sortiront pas des secteurs géographiques dans lesquels ils semblent officiellement se cantonner, et nous n’en sortiront pas forcément indemne.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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