Publié sur « Nous sommes devant un grave danger » – Vladimir Poutine
Vladimir Poutine a, ce mois-ci, autorisé le déploiement de missiles stratégiques intercontinentaux appelés « Démon », aux portes de l’Europe, dans le but de répondre aux provocations atlantistes et de neutraliser la menace militaire américano-sioniste.
En effet, l’opération de l’OTAN « Atlantic Resolve » poursuit sa marche en avant dans la région de la Baltique, au motif de la défense de l’Europe de l’Est contre une hypothétique agression russe. Les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont déjà déployé des milliers de soldats à la frontière occidentale de la Russie et créé une force de réaction rapide de 40 000 soldats, en préparation à un conflit avec Moscou. Depuis 2014, on observe une montée en puissance de la présence militaire américaine dans les pays baltes et dans d’autres pays de l’Europe de l’Est, membres de l’OTAN.
Ainsi, onze pays membres de l’OTAN (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Canada, Pologne, Roumanie, Slovénie, Luxembourg et les trois pays baltes) ont déployé 4000 soldats en Lituanie pour qu’ils soient formés à des opérations défensives et offensives pendant un exercice militaire baptisé « Épée de fer », qui se déroulera du 20 novembre au 2 décembre 2016. Quatre bataillons formés par les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni seront déployés en 2017, soit 1 000 soldats environ.
Parallèlement à ce déploiement des troupes, l’OTAN a placé son système de défense antimissile à la frontière russe et ose avec habileté, présenter la Russie comme la principale menace à la sécurité internationale !
Effectivement, il y a une menace, mais elle ne viendra pas de là où les médias subversifs, à la botte de l’alliance américano-sioniste, nous l’indiquent.
Les États-Unis affûtent leurs armes depuis un moment… Unilatéralement, ils se sont retirés, le 13 juin 2002, du traité ABM (Anti-Ballistic Missile), rompant ainsi l’équilibre stratégique mondial. Signé en 1972 à Moscou par les États-Unis et l’URSS, le traité interdisait le déploiement d’un système de défense antimissile sur l’ensemble des territoires américain et russe.
Les États-Unis vont profiter d’une période difficile traversée par la Russie à partir de l’année 2000 (problèmes intérieurs économiques et politiques) pour étoffer à leur gré leurs forces de défense antimissiles. Pensaient-ils, la Russie affaiblie, celle-ci ne serait plus jamais en mesure de disposer de nouvelles armes stratégiques et donc de lutter contre le pouvoir hégémonique américain et l’OTAN. Quelle erreur !
Lors du Forum économique international qui s’est déroulé au mois de juin 2016 à Saint-Pétersbourg, le président Vladimir Poutine s’est entretenu avec différents médias et les a exhortés à rapporter le danger qui menace le monde. « Nous sommes devant un grave danger », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État russe a toutes les raisons de s’inquiéter. En effet, la folle course aux armes nucléaires à laquelle se livrent les États-Unis, n’augure rien de bon. Elle est même très dangereuse pour la communauté internationale. Le chef de l’État-major de l’armée américaine, Mark Milley, n’a-t-il pas déclaré qu’un conflit « extrêmement meurtrier » avec la Russie est « quasiment certain » ? Lors de sa prise de parole, le 4 octobre 2016, il avait pris un ton menaçant et avait déclaré avec suffisance à ceux qui tenteraient de s’opposer aux États-Unis : « nous allons vous stopper et vous battre plus durement que vous ne l’avez jamais été auparavant ». Tout le monde sait que l’avertissement visait la Russie, en particulier.
Un équilibre des forces militaires et la recherche par la voie diplomatique d’un accord entre les deux grandes puissances sont les étapes essentielles pour aboutir à une coopération.
C’est pourquoi, le Parti Anti Sioniste demande aux dirigeants européens d’encourager le dialogue entre les deux grandes puissances nucléaires, dans le but de désamorcer une situation menaçante pour le monde. Le Parti les appelle à prendre toute la mesure du danger qui nous guette et à rechercher, par la voie diplomatique, un accord entre Moscou et Washington. N’oublions pas qu’en tant qu’Européens, nous serions les premiers dommages collatéraux, dans l’hypothèse du déclenchement d’un conflit nucléaire. La situation échapperait alors à tous, même à ceux qui croient être aux commandes.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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