Publié sur Squarcini et le Mossad israélien : « le squale » en eaux troubles
Le quotidien “Le Monde” vient de révéler dans son édition de lundi dernier une « tentative » d’espionnage de la Direction générale de la police nationale (DGPN) et de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) par le Mossad, les services secrets israéliens.
D’après les informations du « Monde », le Mossad aurait tenté en 2011/2012, par l’intermédiaire d’une société de vente de matériel informatique et de surveillance, de faire acquérir des moyens techniques utilisés par les services de renseignement intérieur français et d’autres services opérationnels de la DGPN. En piégeant ces matériels, le Mossad aurait pu accéder au détail des opérations de la DCRI, notamment en matière de contre-espionnage.
Ces révélations ont été divulguées par l’ancien patron de la sécurité intérieure, Bernard Squarcini, soumis à une procédure judiciaire depuis septembre dernier.
Soupçonné de plusieurs faits, dont certains relevant du trafic d’influence, l’ancien chef de la DCRI, de 2008 à 2012, a en effet révélé l’existence d’une opération du Mossad contre des intérêts français, après avoir été sommé de s’expliquer sur le placement sur écoute d’un policier en 2011.
Suspecté d’avoir pu détourner les moyens de la DCRI pour régler des comptes personnels, M. Squarcini s’est défendu en dévoilant l’enquête de contre-espionnage ciblant les services secrets israéliens dans laquelle ce fonctionnaire a été écouté.
« Je confirme, a-t-il indiqué, lors de sa garde à vue que le dossier principal visait des policiers compromis avec les services secrets israéliens (…), il s’agissait globalement d’un groupe d’anciens de la SORS [section opérationnelle de recherches spécialisées de l’ex-Direction centrale des renseignements généraux] ; la plupart avaient été intégrés au sein de la nouvelle DCRI. »
- Squarcini a longtemps été à la tête de cette SORS et fut numéro deux des renseignements généraux (RG). La DCRI, devenue, en 2014, la Direction générale de la sécurité intérieure.
Celui qui fut le numéro un du renseignement intérieur sous la présidence de Nicolas Sarkozy avait été placé en garde à vue mardi 27 septembre dernier à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte.
À l’issue de ces deux jours de garde à vue, Bernard Squarcini avait été mis en examen, notamment pour trafic d’influence, détournement de fonds public, et recel de violation du secret professionnel, et laissé libre sous contrôle judiciaire. L’ancien patron de la police judiciaire parisienne Christian Flaesch ainsi qu’un ancien cadre de la DGSI soupçonnés de complicité avec Squarcini avaient aussi été entendus dans le cadre de cette affaire.
Après une longue carrière dans la police, où il a été n°2 des RG (Renseignements généraux), patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) puis de la Direction centrale de la sécurité intérieure, celui qu’on surnomme le «Squale» s’est reconverti dans le privé en créant en 2013 une société de conseil en sécurité, Kyrnos, après avoir été évincé de son poste à l’arrivée de la gauche au pouvoir, qui le considère comme «l’homme des basses œuvres de la Sarkozy».
C’est dans le cadre de cette reconversion que les enquêteurs se sont intéressés à l’ancien patron du renseignement, en essayant de savoir si ce dernier avait utilisé ses relations dans la police et ses réseaux pour accéder à des informations sur des enquêtes en cours et les utiliser à des fins personnelles ou pour ses nouveaux clients.
Cependant, un élément d’information d’importance est totalement passé sous silence dans les médias traditionnels à propos de son rôle de consultant.
En effet, depuis septembre 2015, Squarcini a pris la tête de la nouvelle antenne européenne -basée à Paris- de la société américaine d’intelligence économique « Arcanum », au côté de l’ex-chef du Mossad Meir Dagan.
Cette société indique avoir été fondée par « des professionnels hautement estimés du renseignement issus des États-Unis, de Grande-Bretagne et d’Israël », et son vice-président, Eitan Arusy, est un ancien officier du « renseignement militaire israélien ». En février 2014, le magazine « Les Inrocks » avait rapporté que cette société était « truffée d’anciens du Mossad.
Pourquoi les médias français passent-ils sous silence l’activité de Squarcini, détenteur de nombreux secrets d’État, auprès d’une telle société sous contrôle israélien?
Le journal « Le Monde » semble découvrir que certains services de police ou de renseignements sont infiltrés par des agents israéliens. Pourtant il s’agit d’un secret de polichinelle et on se souvient qu’en décembre 2015, l’ancien directeur du renseignement militaire israélien lui-même, le général Amos Yadlin, révélait que des agents israéliens travaillaient en profondeur au sein des institutions gouvernementales françaises, et ce, depuis de nombreuses années.
Une autre information que nos grands médias sionisés se sont bien gardés de relayer.
Le Parti Anti Sioniste est scandalisé par le niveau d’infiltration sioniste au sein des services de renseignements, qui sont les plus sensibles et les plus importants pour la défense des intérêts de notre pays.
Ces révélations confirment que l’entité sioniste dispose d’agents dans toutes les sphères de notre société et de nos institutions, et ce, jusqu’au plus haut niveau.
Il est évident que ces agents sont loin de servir les intérêts des Français, et les responsables politiques qui n’agissent pas pour mettre un terme à cette situation sont coupables de haute trahison envers le peuple, à qui ils devront rendre compte un jour ou l’autre.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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