Publié sur L’Arabie saoudite continue ses provocations
Ces exercices militaires dont l’objectif déclaré serait « d’assurer la sécurité et la stabilité de la région et faire face à toute menace terroriste », regroupent une vingtaine de pays dont : les Émirats Arabes Unis, la Jordanie, Bahreïn, le Sénégal, le Soudan, le Koweït, les Maldives, le Marco, le Pakistan, le Tchad, la Turquie, la Tunisie, les Comores, le Djibouti, le Sultanat d’Oman, le Qatar, la Malaisie, l’Égypte et la Mauritanie.
L’Arabie saoudite, qui avait créé en décembre dernier une large coalition de pays arabes et musulmans dont étaient exclus les pays de confession chiite et baptisée « coalition islamique antiterroriste », compte, à travers ces manœuvres, s’affirmer comme le leader incontesté et incontestable du monde musulman sunnite face à la République Islamique d’Iran, qui obsède le régime des Saoud et ses maîtres sionistes.
Depuis quelque mois, Riyad est entré dans une politique guerrière et une phase de militarisation de plus en plus inquiétante dans une région déjà secouée par des conflits meurtriers. La monarchie s’est même permise de laisser entendre qu’elle possédait l’arme atomique !
En effet, le royaume wahhabite a décidé à coup de millions de dollars d’impliquer les pays arabes et musulmans dans sa nouvelle politique guerrière et a pu ainsi former un large front qui prend déjà part à la guerre au Yémen et qui aujourd’hui mène ces manœuvres militaires, en attendant de le voir s’engager dans une guerre terrestre en Syrie.
Pour preuve, le 13 février dernier, Riyad a déployé des avions de combat sur la base militaire turque d’Incirlik, dans le sud de la Turquie, où se trouvaient déjà des avions de la coalition conduite par les Américains. Farouchement hostile au régime légitime de Damas, allié à Moscou et Téhéran, l’Arabie saoudite, appuyée par son allié turc, s’était auparavant dite prête à dépêcher en Syrie des forces terrestres, dans le cadre de la coalition dirigée par les États-Unis.
Tous les observateurs sont unanimes à dire que ces manœuvres et cette attitude guerrière sont un message agressif lancé envers l’Iran, pour leur signifier que la guerre face à elle reste une option probable.
La monarchie sioniste saoudienne continue sa marche en avant vers un conflit confessionnel entre chiites et sunnites, commandité par l’USRAËL, et dont le véritable objectif est la mise au pas du chef de file de l’axe de la résistance à leur politique impérialiste et criminelle : la République Islamique d’Iran.
Telle la grenouille se croyant plus grosse que le bœuf, le royaume des Saoud, qui n’existe que par la volonté des américano-sionistes, semble penser qu’il pourrait rivaliser avec son puissant voisin perse.
Quel aveuglement quand on sait que malgré les moyens mis en œuvre, il n’a même pas réussi à soumettre le vaillant peuple yéménite, parmi les plus démunis de la planète, et se battant quasiment à mains nues face à l’armada criminelle de la coalition saoudieno-sioniste.
Le Parti Anti Sioniste condamne une nouvelle fois l’attitude guerrière et irresponsable de la monarchie saoudienne consistant à attiser les tensions dans une région déjà sous pression.
Nul n’est dupe du fait que l’occident arrogant et l’entité sioniste se cachent derrière le pantin saoudien et que l’objectif est de déclencher un conflit confessionnel chiites/sunnites, entraînant la destruction de l’Iran.
Le Parti Anti Sioniste alerte contre cette stratégie qui n’aura d’autres effets et conséquences que d’entraîner la région, vers une implosion certaine et une guerre totale, qui s’étendrait par la suite au reste du monde.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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