Diner du CRIF : Panique sioniste

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Depuis qu’il a effectué son virage à 180 degrés, le métamorphosant de défenseur des palestiniens opprimés en ambassadeur zélé d’Israël, le premier de nos ministres, Manuel Valls, ne perd pas une occasion d’assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme.

La dernière en date a eu lieu lors du récent diner du CRIF, ce rendez-vous mondain où se prosterne devant le lobby sioniste toute la classe politico-médiatique hexagonale (voir l’article http://ift.tt/1M0gopV).

Au cours de ce que le philosophe sioniste Alain Finkielkraut qualifie lui-même de « tribunal dînatoire où les membres du gouvernement comparaissent devant un procureur communautaire », Manuel Valls s’est une nouvelle fois distingué en déclarant :

« il y a l’antisémitisme, et il y a l’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël ».

Le chef du gouvernement a ajouté que « la lutte contre l’antisionisme nécessitait des actes et une politique forte ».

De quelle politique s’agit-il? Faut-il rappeler à Mr Valls que, ne lui en déplaise, l’antisionisme est autorisé par la loi ? Il n’est que l’expression d’une opinion s’opposant à une notion politique raciste et coloniale, qui trouve sa manifestation matérielle dans l’entité criminelle israélienne, dont la barbarie n’est plus à démontrer.

On se souvient que la résolution 3379 votée le 10 novembre 1975 par l’Assemblée générale des Nations unies (et abrogée en 1991) souligne « que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale », pourtant l’ONU n’a pas la réputation d’être une organisation antisémite…

Cette volonté constante et régulière de confondre deux notions aussi opposées répond certainement à un agenda précis et elle est loin d’être innocente (voir l’article http://ift.tt/1TQjepd). Ceci est confirmé par les propos du tout puissant Président du CRIF, Roger Cukierman, qui ’’donne le la’’ en matière de propagande pro-sioniste et qui déclarait le lendemain du diner en question: « l’antisionisme est le nouvel habit de l’antisémitisme ».

Cette offensive tous azimuts contre l’antisionisme révèle en réalité l’état de panique dans lequel se trouvent les défenseurs de la politique coloniale israélienne.

En effet, bon nombre de citoyens français et occidentaux réalisent que l’idéologie criminelle et raciste dont est issue l’entité barbare est totalement opposée aux valeurs prônées par nos démocraties moralisatrices, comme le prouve le succès mondial de la campagne « BDS » appelant au boycott de produits israéliens.

Ainsi, en confondant volontairement l’antisionisme et l’antisémitisme, on vise à museler toute forme d’opposition à la politique d’apartheid menée par l’entité fasciste israélienne et à empêcher toute prise de conscience face à ce régime de plus en plus difficile à cautionner auprès de l’opinion publique occidentale.

 

Le Parti Anti Sioniste condamne une nouvelle fois les déclarations politiques fallacieuses assimilant antisionisme et antisémitisme, mais dans le même temps il s’en félicite, car elles dévoilent l’état de panique dans lequel se trouvent les sionistes et leurs agents face à l’éveil des consciences.

Malgré la propagande médiatique mensongère et les pressions de toutes formes, l’antisionisme ne cesse de se développer, révélant au grand jour la monstruosité de l’idéologie sioniste et du régime criminel israélien.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

 

 

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