Saturday, March 25, 2017

Washington tente de récupérer ses agents piégés dans Mossoul

Publié sur Washington tente de récupérer ses agents piégés dans Mossoul

exfiltration daesh

exfiltration daeshL’étau se resserre autour des terroristes de Daesh dans la ville irakienne de Mossoul. Celle-ci est en passe d’être reconquise par les forces de l’armée irakienne appuyées par les milices du Hachd al-Chaabi, mais aussi par la coalition internationale sous commandement américain.

Ces forces progressent à partir du sud et ont repris plusieurs quartiers au pseudo État islamique depuis le lancement, le 19 février, de leur opération d’envergure pour reprendre la partie Ouest de la seconde ville du pays.

Rappelons que Daesh a occupé Mossoul en juin 2014, lors d’une offensive éclair lui ayant permis de s’emparer de vastes régions du territoire irakien, à l’Ouest et au Nord de Bagdad.

 

L’offensive sur Mossoul-Ouest est la seconde grande phase de l’opération, lancée le 17 octobre par les forces irakiennes qui avaient annoncé fin janvier la « libération » de la partie orientale.

 

L’opération de libération de Mossoul est désormais en phase finale, bien que la tâche soit compliquée du fait de l’impossibilité d’utiliser des armes lourdes dans cette ville densément peuplée.

Le colonel Yahyi Rasul, porte-parole des forces alliées à Mossoul, a affirmé au site russe « Sputnik » que 60 % du territoire de la partie Ouest de la ville se trouvait sous le contrôle des forces irakiennes.

Depuis à peine quelques jours, celles-ci se trouvent à moins de 600 mètres de la Grande Mosquée « Al Nori Al Kaber », située au cœur de la vieille ville de Mossoul, dernier bastion des terroristes.

Le quartier stratégique de la vieille ville, cerné par les forces armées irakiennes, est encore aux mains des djihadistes. Sa reconquête s’annonce difficile du fait de l’étroitesse de ses nombreuses ruelles, qui empêche les blindés de circuler. Cependant, sa reprise n’est qu’une question de jour, ce qui constituera la quasi fin de Daesh.

L’encerclement de la mosquée « Al Nori Al Kaber » a une forte portée symbolique, sachant que c’est le lieu où l’agent américano-sioniste, Abou Bakr al-Baghdadi, leader de Daesh, avait annoncé en 2014 son « califat », dans une mise en scène digne d’un mauvais film de série B.

Le colonel Rasul a d’ailleurs précisé que le renseignement suivait les actions d’Al-Baghdadi et que ce dernier serait attaqué sans perdre un instant, dès qu’il serait localisé. « Je ne peux pas vous dire s’il est à Mossoul ou non, parce que c’est une information secrète. Des détails seront publiés à un moment convenable », a précisé le porte-parole.

 

Mais il semblerait que tout le monde ne souhaite pas la capture du leader terroriste, notamment ses agents traitants américano-sionistes.

 

Ainsi, les unités de mobilisation populaires irakiennes (Hachd al-Chaabi) ont révélé au début du mois, que les forces spéciales américaines œuvraient pour exfiltrer le chef du groupe takfiro-sioniste de la partie Ouest de Mossoul.

 

D’après le dirigeant du Hachd, Jawad Touleybawi, c’est la raison pour laquelle les forces américaines ont récemment intensifié leur activité sur la rive Ouest de Mossoul, après avoir constaté l’avancée rapide des forces irakiennes et du Hachd Chaabi.

Selon lui, plus l’étau se resserre autour de Daesh à Mossoul, et plus s’intensifient les opérations héliportées au cours desquelles des parachutistes font des descentes dans les zones occupées par le groupe terroriste. Ces opérations auraient donc pour objectif d’empêcher l’arrestation ou la mort des éléments intéressants pour Washington à Mossoul.

 

D’après lui, les États-Unis ont fait tout leur possible pour aider les terroristes étrangers de Daesh et les éléments terroristes liés aux services de renseignement des pays occidentaux à sortir de Mossoul.

 

Cette théorie est loin d’être farfelue compte tenu des liens, désormais avérés, entre les groupes terroristes et les officines occidentales qui les manipulent. Cela nous rappelle d’ailleurs ce qui s’était passé lors de la bataille pour la reprise de la ville syrienne d’Alep, où, là aussi, tout avait été fait pour exfiltrer les agents occidentaux de la ville, avant sa reconquête par les forces gouvernementales. (http://ift.tt/2hcipHc)

Selon toute vraisemblance, la bataille de Mossoul touche à sa fin, et l’Irak va probablement remporter sa guerre contre les tafkiris soutenus par l’étranger, ce qui oblige la coalition américano-sioniste à récupérer ses agents restés sur le terrain.

Il sera toujours temps de les réaffecter à d’autres missions, en fonction des nouvelles stratégies régionales élaborées à Washington et Tel Aviv.

 

Le Parti Anti Sioniste se réjouit de la fin imminente de la bataille de Mossoul, qui permettra, nous l’espérons, d’en finir avec les hordes terroristes sanguinaires de Daesh and Co en Irak.

Comme nous l’avions évoqué pour le cas syrien, il est temps que le monde entier découvre la réalité de la situation en Irak : les terroristes sanguinaires du « pseudo-état islamique », qui ont mis le pays à feu et à sang, sont dirigés, sur le terrain, par des officiers essentiellement américains, britanniques, israéliens, et turcs.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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