Publié sur l’OTAN aux portes de la Russie : Vers la Troisième Guerre Mondiale ?
L’OTAN continue de masser des troupes et des armes aux portes de la Russie. Une présence militaire qui se renforce et justifiée par l’Alliance atlantique comme une nécessité de rassurer ses alliés d’Europe de l’Est face à la présumée menace russe.
De son côté, la Russie continue de critiquer cette présence de plus en plus massive, qu’elle qualifie de menace pour sa sécurité nationale.
Ainsi, vendredi 17 mars dernier, 130 militaires britanniques sont arrivés en Estonie sur la base aérienne d’Amari, près de Tallinn, pour participer à des manœuvres de l’OTAN.
Il s’agit du premier des cinq déploiements de troupes britanniques qui auront lieu dans le cadre de cet exercice. D’après certaines estimations, au moins 800 militaires en provenance du Royaume-Uni doivent y prendre part, dans le cadre du renforcement d’un bataillon multinational de l’OTAN en Europe de l’Est.
« Le groupe de combat dirigé par le Royaume-Uni est déployé ici à la demande de l’Estonie et suite à une décision commune des membres de l’OTAN afin de renforcer les capacités de défense de l’Alliance », a ainsi déclaré Simmo Sarre, un porte-parole de l’armée estonienne.
« Des armes lourdes britanniques, dont des chars Challenger, des véhicules blindés Warrior et des drones de renseignement débarquent en Estonie », a fait savoir l’État-major de ce pays balte.
Les militaires britanniques seront rejoints par près de 300 soldats français qui seront eux aussi stationnés en Estonie à partir de la mi-avril et dont un premier contingent de 50 personnes vient d’atterrir lundi 20 mars dernier.
Du matériel lourd français a aussi été envoyé en Estonie dans le cadre de la mission de l’OTAN. « Le premier train de matériel lourd destiné au contingent français a été acheminé à la station ferroviaire de Tapa, plus de 30 véhicules blindés à l’exception de chars.
Quatre chars Leclerc sont attendus le 29 mars. Au total, le contingent français sera également équipé de 13 véhicules blindés de combat d’infanterie VBCI, de dizaines de véhicules de transport de troupes VAB et de véhicules blindés légers VBL», lit-on dans un communiqué du ministère français de la Défense.
Le bataillon de l’OTAN prendra position près de la ville de Tapa, dans le nord-est de l’Estonie, à une centaine de kilomètres de la frontière russe et devrait être opérationnel vers la mi-avril. Le contingent français passera huit mois en Estonie avant d’être relevé par des militaires danois.
D’ici là, près de 800 militaires britanniques et 300 militaires français devraient être déployés.
Par ailleurs, au moins 1350 militaires américains, britanniques et roumains ont quitté la base américaine Rose Barracks, à Vilseck dans l’ouest de l’Allemagne, pour gagner la Pologne, où ils rejoindront la mission de l’OTAN. Ce groupement tactique devrait être totalement déployé début avril.
« C’est une mission et pas un cycle d’entraînement. L’objectif est de dissuader l’agression [russe] dans les pays baltes et en Pologne. Nous sommes pleinement prêts à utiliser la force létale », a déclaré un lieutenant-colonel de l’armée américaine, Steven Gventer, lors d’une conférence de presse le 20 mars en commentant le déploiement de ce bataillon de l’OTAN en Pologne.
Les exercices militaires de l’OTAN en Estonie ont été décidés lors du sommet de Varsovie, en juillet 2016. Les membres de l’Alliance se sont mis d’accord pour déployer des troupes dans les pays baltes et en Pologne pour « faire face à la Russie » dans la région.
En plus de ce bataillon britannique en Estonie, le Canada enverra l’un des siens en Lettonie, l’Allemagne en Lituanie et les Etats-Unis en Pologne pour faire suite à la demande de ces pays qui se disent préoccupés par le rattachement de la Crimée à la Russie, en 2014.
Mais ce déploiement « n’est pas la totalité de la réponse de l’OTAN » à Moscou, a noté un major de l’armée américaine Paul Rothilsberger. L’Alliance enverra également trois autres bataillons multinationaux dans les pays baltes qui seront opérationnels d’ici juin 2017.
Un total de 4 000 militaires de l’OTAN ainsi que des chars et des véhicules blindés seront déployés en Lituanie, Lettonie, Estonie et Pologne pour « se défendre contre des incursions russes potentielles ».
On sait aussi que début mars, l’OTAN a aussi déployé 8 000 militaires dans le nord de la Norvège.
« En réaction aux actions agressives de la Russie et compte tenu de la situation qui modifie l’environnement sécuritaire, les membres de l’OTAN ont décidé lors du sommet de Varsovie de renforcer notre dissuasion et notre position défensive », a précisé le général américain McGuire.
La Russie s’inquiète à juste titre de tous ces mouvements de troupes qui s’amassent à ses frontières et qu’elle considère comme une menace.
Déjà en février dernier, le président russe Vladimir Poutine avait blâmé l’OTAN pour la mise en danger de la paix mondiale en essayant de provoquer un conflit avec Moscou via sa « nouvelle mission officielle de dissuader la Russie ».
Quelques jours plus tôt, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexeï Mechkov avait estimé que les mesures de l’OTAN augmentaient considérablement le risque d’incidents entre l’Alliance et les forces russes.
Moscou a démenti, à de maintes reprises, constituer une menace pour l’Alliance atlantique, sans recevoir de retour positif. Le 18 février, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait même précisé que l’expansion de l’OTAN avait conduit, en Europe, à « un niveau de tension jamais atteint au cours de ces trente dernières années ».
« À en juger par certaines déclarations, la guerre froide n’est pas tout à fait terminée », a-t-il poursuivi en faisant allusion à la proposition du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, de négocier avec Moscou « en position de force ».
Le Parti Anti Sioniste tient à exprimer son inquiétude face à ces provocations majeures de la part de l’OTAN contre la Russie. Ce déploiement massif de soldats et d’armes en tout genre n’augure rien de bon…
Il est donc impératif de dialoguer avec la Russie de façon raisonnée et constructive au lieu de suivre aveuglément la stratégie belliqueuse américano-sioniste.
Il est grand temps que nos médias cessent d’alimenter cette propagande sans fondement contre la Russie car l’ombre d’une Troisième Guerre Mondiale plane au-dessus de l’Europe.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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