Publié sur Comme un parfum de guerre civile ?
Un climat de troubles civils traverse actuellement l’hexagone, sur fond d’élection présidentielle, laquelle se déroulera dans moins de deux mois.
D’aucuns y verront une relation de cause à effet, à l’exemple du candidat du parti « Les Républicains », François Fillon, qui estime que le gouvernement laisse « se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile » qui perturbe la campagne.
« En tant qu’ancien Premier ministre, en tant qu’élu de la nation, j’accuse solennellement le Premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie. Ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes », a écrit M. Fillon dans un communiqué de presse datant du 26 février dernier.
Il rappelle que tous les candidats doivent avoir le droit de s’exprimer et que le gouvernement « doit prendre des mesures pour que les ennemis de la démocratie cessent de perturber la campagne présidentielle » en toute impunité.
À titre d’exemple, il évoque le meeting toulonnais d’Emmanuel Macron du 18 février « perturbé par une manifestation », ainsi que les heurts survenus le week-end dernier à Nantes lors d’un meeting de Marine Le Pen.
Il accuse les manifestants d’avoir pour objectifs de « perturber la campagne, décrédibiliser les élections, et affaiblir la démocratie ».
Parallèlement aux diverses manifestations en relation avec la campagne présidentielle, viennent aussi s’ajouter des troubles urbains en réaction à « l’affaire Théo », du nom de ce jeune d’Aulnay-Sous-Bois (93), « issu de l’immigration », ayant fait l’objet d’un contrôle de police qui a violemment dégénéré.
François Fillon n’est pas le premier à s’inquiéter de cette ambiance, et l’ancien ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, multiplie lui aussi, dans son dernier livre, les mises en garde contre les risques de guerre civile en France.
On se souvient aussi des propos alarmants de Patrick Calvar, le patron de la DGSI, qui déclarait le 10 mai dernier : « je pense que cette confrontation va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient déclencher des affrontements intercommunautaires ».
Le chef du renseignement intérieur a réitéré ses inquiétudes encore récemment. En effet, auditionné par l’Assemblée nationale, et interrogé sur un risque d’affrontement intercommunautaire après l’attaque en janvier d’une mosquée au Québec par un étudiant proche de la mouvance identitaire, qui a fait 6 morts, il n’exclut pas « une action violente qui ferait monter la tension entre communautés ».
Le pays est ainsi très fragilisé, et certains apprentis sorciers ne manquent pas de jeter de l’huile sur le feu, à l’image d’un Éric Zemmour qui ne cesse d’instiller cette idée de guerre civile dans l’opinion publique depuis les attentats qui ont ensanglanté le pays l’année dernière.
Mais ces personnalités médiatiques ou politiques sont pour la plupart très conscientes de ce qu’elles font, et ne sont en réalité que les porte-voix d’un système en pleine dégénérescence. Ce système en fin de règne les utilise pour menacer, alors qu’il ne propose que deux alternatives : moi ou le chaos.
En réalité le véritable problème réside dans le fait qu’avec ou sans l’aide du système oligarchique, on semble se diriger inéluctablement vers un conflit interne, et pas seulement en France.
Tous les ingrédients sont présents pour provoquer cette guerre civile : Chômage, pauvreté, dislocation de la famille, individualisme, déclin des confessions traditionnelles, mondialisation, migrations, , fondamentalisme, criminalité, polarisation entre une caste des politiciens professionnels d’un côté et des « populistes » de l’autre, alors que le peuple a cessé de croire en la politique traditionnelle.
Pour David Engels, historien à l’Université libre de Bruxelles, on ne peut échapper à la guerre civile en France, et plus généralement en Europe, même si celle-ci ne prendrait pas forcement la forme d’une lutte armée entre deux camps :
« J’envisage plutôt des banlieues qui échappent au contrôle de l’État. Avec des territoires où règnent des groupes paramilitaires, ethniques ou religieux. Avec une criminalité galopante, une faillite économique et un total immobilisme politique. Les citoyens se jetteront alors dans les bras du premier qui offrira au continent un État social qui fonctionne, la paix et l’ordre. Comme le fit en son temps l’empereur Auguste » a-t-il affirmé.
De même, Jean-Pierre Chevènement, toujours perspicace dans ses analyses, estime qu’on ne peut exclure «la perspective d’affrontements étalés sur une longue période, un peu à l’image de ce que furent les guerres de religion en Europe».
L’ex-ministre stigmatise ainsi une idéologie «libérale-libertaire» qui arrive en fin de cycle, et qui est responsable de la destruction de la cohésion nationale. Il situe «en Occident, et plus généralement dans la globalisation et la finance mondialisée, la source principale du chaos qui nous emporte. Une analyse intéressante et enfin objective, quand les médias sionisés affirment constamment que le principal problème est le terrorisme islamiste.
Le spectre de la guerre civile plane depuis un moment sur la société française et hante les esprits de toute une partie de la population, dont la majorité fait preuve de sang-froid. Pour le moment… Cependant, il suffirait d’une minorité agissante pour mettre le feu aux poudres. Surtout si celle-ci est manipulée à son insu par des intérêts qui la dépassent.
S’agit-il de laisser pourrir la situation afin de créer une guerre civile avant les présidentielles de 2017, ce qui entraînerait l’application de la loi martiale et supprimerait toute élection ?
Le Parti Anti Sioniste appelle à la vigilance face aux manigances du Système et de ses agents, qui résistent aux changements demandés par nos concitoyens.
Les expériences récentes du BREXIT et de l’élection de Trump démontrent que les peuples ne croient plus aux balivernes servies par la propagande de masse et souhaitent désormais recouvrer leur souveraineté et reprendre leur destin en main.
Mais après avoir favorisé l’instauration d’un climat de division dans notre pays, le Système, se sentant menacé, pourrait envisager le chaos comme option. Il établirait alors une forme de dictature afin de rétablir l’ordre et ramener la paix. Pour le bien de tous, évidemment !
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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