Publié sur Hostilités des pays du Golfe contre le Liban.
Pour servir plus fidèlement leur maitre sioniste, lui témoignant encore une fois une totale et parfaite allégeance, le régime wahhabite ainsi que ses homologues émirati et bahreïni se sont abstenus d’appuyer, mardi 7 mars, au Caire un communiqué traditionnel arabe afin de soutenir le Liban dans son perpétuel combat contre l’entité sioniste criminelle cela, se passe, évidemment de concert avec la politique israélienne.
Selon le représentant du Koweït, Ahmad el-Bikr, la position saoudienne s’explique par son attitude face au Hezbollah qui est aujourd’hui officiellement soutenu au Liban.
D’une part, il a fait allusion à la position du chef de l’État, Michel Aoun qui a mis en garde les Israéliens contre toute agression touchant la souveraineté du Liban et, d’autre part, face à « l’ingérence iranienne » dans les affaires intérieures du pays du Cèdre.
Pour Ahmad el-Bikr, la réserve émise par l’Arabie, qui est soutenue par les Émirats arabes unis et le Bahreïn présage un retour de la grisaille dans leurs relations respectives avec le Liban.
Néanmoins, il convient de rappeler qu’il y a un an, Riyad et Abou Dhabi avaient adopté la même position hostile contre le Liban, sachant qu’à cette époque monsieur Michel Aoun n’était pas encore élu à la tête de l’État Libanais.
Nous remarquons que les pressions exercées par ces trois pays à l’encontre du Liban vont encore plus loin. En effet, le quotidien libanais « AlAkhbar » rapporte que l’ambassadeur libanais à Abou Dhabi, a été convoqué afin qu’il soit informé des protestations d’Abou Dhabi concernant les positions du chef de l’État.
Rappelons qu’avant sa visite en Égypte prévue pour le 13 février 2017, le président Aoun a affirmé : « La présence du Hezbollah aux côtés de l’armée libanaise est nécessaire pour la défense du Liban face à l’ennemi israélien ». Ces propos ont été vus et commentés par le régime émirati comme étant « un soutien du président Aoun au terrorisme » !
AlAkhbar révèle qu’Abou Dhabi a été jusqu’à suspendre les discussions sur les préparatifs de la future visite du président libanais aux Émirats.
Lieberman salue l’absence de la Palestine à Munich.
Ces prises de positions hostiles, non fraternelles, favorisant la désunion des pays arabes et musulmans et donc, servant les intérêts majeurs d’Israël, surviennent suite à celle du ministre de la guerre de l’entité criminelle d’Israël, Avigdor Lieberman qui, lors de son allocution a haussé le ton contre le président et l’armée du Liban.
Selon ses allégations mensongères et calomnieuses : « l’armée libanaise est une unité faisant partie du Hezbollah, et Michel Aoun est un militant soumis à Nasrallah (Secrétaire général du Hezbollah) ».
Dans son allocution devant un comité de la Knesset, Lieberman a, entre autres rendu hommage à l’attitude saoudienne lors de la dernière conférence de Munich exprimant sa satisfaction et sa joie d’entendre le discours du chef de la diplomatie saoudienne, Adel Joubeir qui avait, explicitement attaqué la République Islamique d’Iran. Il s’est, en outre félicité de l’abstention des représentants arabes à évoquer la question palestinienne.
Il est à savoir que le président libanais, Michel Aoun a souligné, mardi au Caire devant la Ligue arabe la nécessité de préserver Jérusalem, dont le statut est un important sujet de discorde entre Israéliens et Palestiniens.
Devant les représentants permanents des États membres de l’organisation panarabe, Aoun a appelé les pays arabes à « unir leurs efforts pour préserver le caractère de Jérusalem, qui rassemble les deux patrimoines chrétien et musulman ».
Le chef de l’État libanais, qui s’est entretenu avec le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a aussi accusé Israël de vouloir « judaïser la Palestine ».
Lors de son allocution qui clôturait une visite de deux jours au Caire entamée lundi par une rencontre du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, Aoun a dit : « Pouvons-nous imaginer Jérusalem sans l’esplanade des Mosquées, sans l’église du Saint-Sépulcre ? »
Les déclarations de M. Aoun, qui est attendu mardi à Amman, interviennent alors que la question d’un possible transfert de l’ambassade des États-Unis en Israël fait actuellement polémique.
Cette question, très sensible devra être abordée au cours d’une rencontre, mercredi 08 mars, à Washington entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump, qui en a fait une promesse de campagne avant de temporiser.
De son côté, la Ligue arabe a dénoncé, mardi dans un communiqué un projet de loi controversé adopté dimanche par le gouvernement israélien et qui revient à interdire aux mosquées d’employer des hauts-parleurs pour l’appel à la prière.
Le projet de loi « est une nouvelle atteinte » d’Israël à « la liberté de culte en Palestine et à Jérusalem occupée (…), berceau des trois religions monothéistes », selon le communiqué.
Le Parti Anti Sioniste condamne, une fois de plus les agissements hostiles, inamicaux et non fraternels des monarchies rétrogrades, archaïques et totalitaires du Golfe qui n’appellent qu’à répandre plus de haine et de désunion dans la région.
Se revendiquant appartenir à la communauté musulmane, ces responsables devraient tout mettre en œuvre pour le bien-être de leurs voisins et de celui des autres pays arabes et musulmans. Non seulement ils n’agissent pas dans ce sens, pire encore, ils se soumettent corps et âmes à l’Arrogance internationale à sa tête l’entité criminelle sioniste d’Israël.
Nous saluons les prises de positions courageuses et louables du chef de l’État libanais qui fait honneur à son pays et qui assume dignement ses responsabilités.
Les hommes passent, les gouvernements aussi et ne reste que ce que l’histoire en aura retenu…
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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