Publié sur Traité transatlantique, l’illusion d’un refus!
En effet, malgré les contestations de paille de certains pays européens, en l’occurrence la France et l’Allemagne, Jean-Claude Juncker a assuré que le dialogue avec les États Unis concernant le TAFTA allait se poursuivre.
Il va sans dire que les prises de position de notre président socialiste de la république sioniste de France, François Hollande, contre cet accord de libre-échange ne furent que de vastes fumisteries.
Il est grand temps que nos concitoyens français puissent, enfin réaliser que les quelques beaux discours de nos politiciens ne sont que des attrapes nigauds électoralistes qui n’ont aucune valeur face au Pouvoir, pour ne pas dire à la dictature des lobbys.
«Jamais nous n’accepterons la mise en cause des principes essentiels pour notre agriculture, pour notre culture, pour la réciprocité pour l’accès aux marchés publics»; «À ce stade, la France dit non!» avait déclaré le président de la république, en clôture du colloque «La gauche au pouvoir», à Paris, à l’occasion du 80e anniversaire du Front populaire.
Pour rappel, ce traité transatlantique est un projet entre les États Unis et l’Union Européenne, soutenu par les multinationales qui permettrait d’attaquer en justice tout État qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.
Un très grand nombre de consultants mandatés par les multinationales et les lobbys travaillent donc à l’élaboration de ce projet. Cet accord est porté par le lobby du conseil d’affaire transatlantique, le « transatlantic business council », créé en 1995, sous le patronage de la Commission Européenne et du ministère du commerce américain.
Ce « transatlantic business council » permet aux multinationales de coordonner leurs attaques contre les politiques d’intérêt général encore présentes des deux côtés de l’Atlantique.
Son objectif est d’opérer sur les 2 continents selon les mêmes règles et sans interférence avec les pouvoirs publics. En effet, l’accord de partenariat transatlantique prévoit que les législations en vigueur se plient aux normes du libre-échange établi par les multinationales européennes et américaines.
Le Parti Anti Sionisme tire, une fois de plus la sonnette d’alarme à propos de ce traité transatlantique qui risquerait de modifier fortement notre alimentation, notre santé et d’affaiblir davantage nos États, allant même jusqu’à remettre en cause nos libertés publiques.
À titre d’exemple, dans le domaine de l’agroalimentaire, il serait question de supprimer la labellisation OGM et les normes de traçabilité sur le marché européen jusqu’ici protégé. Autre exemple, l’industrie américaine de la viande désire interdire la suppression de la règle européenne interdisant les poulets désinfectés au clore.
L’offensive n’est pas moins vigoureuse sur le fond de la vie privée. Si nous laissons ces négociations atteindre leurs objectifs, s’en sera fini, pour la France de toute politique autonome et indépendante en matière commerciale, de défense, voire même de diplomatie…
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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