Qui remporte la bataille d’Alep, gagne la Syrie

Publié sur Qui remporte la bataille d’Alep, gagne la Syrie

Qui remporte la bataille d’Alep, gagne la Syrie

Les forces occidentales sionistes mènent une guerre sauvage en Syrie depuis mars 2011, avec les appuis régionaux que sont la Turquie, le Qatar et l’Arabie sioniste et l’entité sioniste.

Alep, capitale économique du pays et patrimoine de l’humanité est un point stratégique dans la lutte contre Bachar al-Assad. La ville est assiégée et occupée par des terroristes et des mercenaires, souvent venus du Caucase ou d’Asie Centrale, qui s’efforcent de briser la résistance des Aleppins.

 

Si les groupes terroristes formés, armés et financés par les forces sionistes — Etats-Unis, France, Allemagne, Israël, Qatar, Arabie saoudite, Turquie, Bulgarie et Royaume-Uni — venaient à échouer à Alep, alors la prétendue opposition fabriquée de toute pièce pour servir les plans américano-sionistes, perdrait la Syrie. Les Etats-Unis et leurs acolytes sionistes le savent très bien.

Les Etats-Unis et leurs alliés protègent les groupes terroristes sur le terrain et accusent systématiquement la Russie et l’Armée arabe syrienne de frapper une opposition dite « modérée », qui n’a de démocratique que la façade.

 

La trêve, entrée en vigueur le 12 septembre et définie comme « la dernière chance », devait permettre l’acheminement d’une aide humanitaire et sortir la Syrie du chaos. Si le cessez-le-feu avait été respecté, il aurait débouché sur des frappes conjointes de Moscou et de Washington contre DAECH et contre le Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra).

 

Mais, c’était trop en demander… Les Etats-Unis ont choisi de mettre brutalement fin à la trêve en bombardant les positions de l’armée syrienne à Deir ez-Zor.  Pourquoi ?

 

Les forces sionistes voulaient, dans un premier temps, gagner du temps —le cessez-le-feu a permis aux groupes terroristes de renouveler leur arsenal et de préparer leurs prochaines offensives— et renverser le rapport de forces sur le terrain. Elles n’avaient nullement l’intention de mettre fin au conflit syrien, d’autant plus que la reprise par l’armée syrienne de Deir ez-Zor, région pétrolière, lui aurait été profitable économiquement.

 

Hadiya Abbas, présidente de l’Assemblée du peuple syrien vient de révéler que « l’armée arabe syrienne a intercepté une conversation entre les Américains et DAECH avant le raid américain sur Deir ez-Zor », qui avait fait 83 victimes parmi les militaires syriens. Après avoir réalisé leurs frappes, les militaires américains ont pressé les terroristes d’attaquer les positions de l’armée syrienne, ajoute Madame Abbas. Ils exposent ainsi leur totale complicité avec le terrorisme !

 

Le 25 septembre, soit une semaine après que la Coalition internationale ait reconnu avoir mis fin à la trêve en raison d’une pseudo « bavure », les ambassadeurs britannique et français ont le culot d’accuser les armées russe et syrienne d’avoir commis des « crimes de guerre », tandis que l’ambassadrice américaine accuse la Russie de « barbarie », histoire de faire oublier à l’opinion publique internationale, leur « bavure ».

Quelle offense ! Les forces sionistes occidentales devraient balayer devant leur porte, elles qui ont armé et financé les groupuscules terroristes en Syrie. A ce propos, les langues se délient…

 

Le journaliste allemand Jurgen Todenhofer a interviewé, le 17 septembre à Alep, un commandant du Front al-Nosra. Il révèle que son organisation, toujours affiliée à al-Qaïda, est soutenue par les Etats-Unis et les pays occidentaux dans leur ensemble. « Les Etats-Unis soutiennent l’opposition syrienne, mais pas directement. Ils soutiennent les pays qui nous soutiennent. Mais nous ne sommes pas encore satisfaits de ce soutien », a déclaré le commandant d’unité du Front al-Nosra Abou al-Ezz. Il confie que son organisation a remporté des victoires grâce aux missiles antichars TOW de fabrication américaine, qui ont été « donnés directement » à ses troupes. D’autres pays leur ont fourni de l’armement lourd en provenance de Libye, via la Turquie. Bien-sûr, tout ceci ne serait pas possible sans la manne financière de l’Arabie saoudite, ajoute-t-il.

 

Le terroriste ajoute que des officiers de Turquie, du Qatar, d’Arabie saoudite, d’Israël et des Etats-Unis, experts en renseignement et en sécurité, sont venus au secours du Front al-Nosra lorsqu’il était assiégé par l’Armée syrienne. Il estime, en outre, que les pays occidentaux —tels l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la France, etc.— ferment délibérément les yeux sur ces « djihadistes », qui quittent leur pays respectif pour aller grossir les rangs des organisations terroristes en Syrie.

 

Le Parti Anti Sioniste vous invite à voir ou à revoir l’interview de Yahia Gouasmi, président du Parti Anti Sioniste qui, le 30 avril 2013, alertait l’opinion publique sur le complot contre l’Islam. « Ces musulmans, qui s’entredéchirent, ne se rendent-ils pas compte qu’ils servent, avant tout, les intérêts des ennemis de l’Islam ? »

 

« Le sionisme a trouvé le moyen de poursuivre cette guerre. Damas est devenu et continuera d’être le cimetière des musulmans, c’est-à-dire, de ceux qui se disent islamistes et qui viennent en Syrie faire le « Djihad  » ». […] « J’ai du mal à croire que l’Europe les laisse partir, si ce n’est que pour qu’ils se fassent tuer et pour que Damas devienne leur cimetière »…

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

Cet article Qui remporte la bataille d’Alep, gagne la Syrie est apparu en premier sur Parti Anti Sioniste.

from Parti Anti Sioniste http://ift.tt/2ds5Ev8
via IFTTT