Monday, April 18, 2016

Quels combats mener ? Par Hadassah BORREMAN

Publié sur Quels combats mener ? Par Hadassah BORREMAN

Le monde sans sionisme

Le monde sans sionismeLa position des Juifs antisionistes est que ce conflit sionisto-palestinien n’est pas seulement un conflit politique, c’est aussi un conflit spirituel et « religieux ».

C’est un conflit politique du fait les sionistes sont un mouvement politique, impérialiste et colonialiste qui se combat avec les moyens classiques, mais il a la particularité d’être composé de renégats. Cela suppose aussi un combat d’ordre spirituel, par la dénonciation de l’idéologie sioniste et la connaissance du Judaïsme authentique par tous, et la pratique des Commandements de la Thora par les Juifs ainsi que par la prière au Dieu UN.

Le sionisme étant combattu à sa source, tout ce qui en découle (entité, lobbies) s’effondrera. Bien sûr le Boycott, et des produits sionistes et des relations avec les sionistes, s’inscrit aussi dans ce cadre. Si on ne reconnait pas le régime sioniste illégal, on ne le soutient pas non plus, nous devons être conséquents avec nous-mêmes ! Faut juste un peu de courage !

 

–        Conflit spirituel du fait de l’origine diabolique de l’idéologie sioniste ; les sionistes ne sont pas le Peuple Juif et sont en tout (pensée, paroles et actes) contraires à ce que HaShem, la Thora et nos Sages demandent aux Juifs. Ils sont le « Erev Rav », un ramassis de l’Occident qui s’est établit sur base de mensonge et d’usurpation en Terre Sainte, la Palestine Historique, pour la dominer et y mettre l’impureté et le trouble.

 

–        Conflit « religieux » du fait que les sionistes s’attaquent aussi aux religions, aujourd’hui particulièrement à l’Islam, et comme de tous les temps à tous ceux qui vont à l’encontre de leur idéologie c.à.d. les Juifs et non-Juifs antisionistes. Par contre, ils soutiennent bien le djihadisme islamiste et ils même soignent les terroristes blessés dans leurs hôpitaux.

Nous nous empressons d’ajouter que nous sommes d’avis que nous n’avons pas à nous ingérer dans les religions des autres, c’est l’affaire de Dieu Lui-même qui jugera de la véracité au jour du Jugement.

Les Croyants ne doivent pas faire de l’œcuménisme, mais s’unir sur le plan social et politique pour combattre les ennemis communs de l’humanité dont le sionisme et autres terrorismes, ainsi que pour combattre toute injustice à laquelle les populations sont confrontées aussi de la part de nos dirigeants contaminés par le sionisme et soutenant le terrorisme.

 

Nos moyens de combat contre l’injustice dont le sionisme en est le moteur, sont différents mais tout doit converger vers la justice, ce dont chaque HUMAIN se réclame. HaShem est avec les opprimés. HaShem est Ish Milchomoh, c’est Lui qui mène finalement le combat contre les Resho’im et le gagnera, comme Dieu a promis à travers Ses Prophètes. Le sionisme ne sera même plus un souvenir, tout sera effacé. Que ce soit bientôt !

 

Ci-dessous un extrait d’un intéressant article du site SAKER francophone qui illustre la perception du conflit sionisto-palestinien vu par l’Axe de la Résistance, en qui le Peuple Juif a des alliés politiques.

 

L’axe de la résistance

«Il n’y a aucun doute que le Hezbollah et l’Iran sont les menaces principales contre Israël, beaucoup plus que les islamistes sunnites radicaux…» – Amos Yadlin 12.

Le philosophe Thomas Kapitan maintien que la question du conflit israélo-palestinien peut être posée en termes occidentalo-arabes, puisque Israël a été créé et soutenu au Moyen-Orient par l’intervention occidentale. En même temps, il peut être posé en termes de conflit occidentalo-islamique, puisqu’il comporte l’implantation d’un État juif étranger au cœur du monde islamique 13.

J’argumenterais que l’Iran ressent le conflit comme occidentalo-islamique, la Syrie comme occidentalo-arabe et le Hezbollah les deux. Les perspectives de ces trois protagonistes qui composent «l’axe de la résistance», sont anti-impérialistes, anticolonialistes, et antisionistes, bien qu’ils soient arrivés à ces positions depuis trois points de départ différents. Le fil conducteur qui lie cette alliance est politique, pas religieuse. Comme Anne Barnard du New York Times l’explique, « alors que le Président Bachar al-Assad et beaucoup de chefs des organes de sécurité appartiennent à la secte alawite, liée au chiisme, ils se considèrent comme des alliés de l’Iran et du Hezbollah, pour des raisons stratégiques et politiques, de manière laïque et non pas religieuse. » 14

Le fil politique conducteur qui lie l’alliance est l’opposition au sionisme, c’est à dire, l’hostilité à l’idée qu’un État juif s’implante sur un territoire volé aux Palestiniens — en grande partie musulmans — qui ont été expulsés de chez eux. Le soutien à l’autodétermination palestinienne est le thème politique central de l’Axe de la résistance.

La constitution syrienne stipule son hostilité à un État juif exclusiviste construit sur le territoire palestinien volé, et cela dans le contexte de référence à l’intervention coloniale de l’Occident dans le monde arabe. Le préambule de la constitution déclare que la Syrie est « le cœur battant de l’arabisme, la ligne de front dans la confrontation avec l’ennemi sioniste et le socle de la résistance contre l’hégémonie coloniale envers le monde arabe et ses capacités d’épanouissement. » 15

L’opposition iranienne au sionisme n’est pas moins déterminée, mais est mal interprétée à l’Ouest comme une menace militaire enracinée dans la xénophobie anti-juive. Mais comme Glen Kessler du Washington Post l’explique, le guide suprême Ali Khamenei d’Iran « a été cohérent, énonçant à plusieurs reprises que le but n’est pas la destruction militaire de l’État juif, mais la défaite de l’idéologie sioniste et la dissolution d’Israël par un référendum populaire » 16

Selon Khamenei :

« La proposition de la République islamique en vue de résoudre le problème palestinien et guérir cette vieille blessure, est une initiative claire et logique basée sur des concepts politiques admis par l’opinion publique mondiale… Nous ne proposons pas de lancer une guerre classique avec les armées des pays musulmans, où les juifs immigrés seraient jetés à la mer…Nous proposons la tenue d’un référendum par la nation palestinienne. La nation palestinienne, comme n’importe quelle autre nation, a le droit de déterminer sa propre identité et d’élire son système de gouvernance ». 17

Le Hezbollah a été crée en 1982 pour repousser l’invasion israélienne du Sud du Liban, récupérer le territoire libanais non encore rendu par Israël (les fermes de Shebaa) et préserver le pays de futures agressions israéliennes ; il est également engagé à promouvoir l’autodétermination palestinienne.

Son but, expliqué par son secrétaire-général Sayyed Hassan Nasrallah: «est de renverser le projet sioniste», c’est à dire le démantèlement de l’appareil État sioniste établi sur le territoire volé et fondé sur le déni de l’autodétermination palestinienne 18. Atteindre ce but, selon le Hezbollah, signifie le retour aux propriétaires légitimes palestiniens de « toute la Palestine… de la mer (Méditerranée) au fleuve (Jourdain) » 19

Le Front populaire pour la libération de la Palestine (PFLP), une organisation palestinienne de résistance, joue un rôle petit mais important dans l’Axe de la résistance. Il considère que le conflit arabo-sioniste ne peut être résolu ou mené à bout par une solution à deux États, mais seulement par la mise en place d’une démocratie laïque sur tout le territoire de la Palestine historique, où tous les citoyens seront égaux. 20 Le but historique du FPLP est de promouvoir un seul État démocratique en Palestine 21. Ahmed Saadat, le secrétaire-général du FPLP emprisonné, dit que le conflit au Moyen-Orient ne peut être résolu que par la création d’un État commun des Palestiniens et des juifs 22. De manière significative, le FPLP, une organisation laïque et marxiste, est en grande partie financée par l’Iran 23, démentant la fiction que l’Axe de la résistance est fondé sur des liens religieux, plutôt que politiques antisionistes, voire anticolonialistes.

Le projet de démantèlement de l’appareil d’État sioniste en Palestine est analogue à la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. Ce projet antisioniste n’est pas plus anti-juif, ni ne préconise la destruction des juifs, que la lutte anti-apartheid contre les blancs ne visait la destruction de la communauté d’origine coloniale européenne en Afrique du Sud. Au cœur des deux réside le combat anticolonial et pour l’autodétermination des peuples autochtones.

 

Hadassah BORREMAN

Cet article Quels combats mener ? Par Hadassah BORREMAN est apparu en premier sur Parti Anti Sioniste.



from Parti Anti Sioniste » Languages » Français http://ift.tt/1S4Q5oS
via IFTTT

No comments:

Post a Comment