Tuesday, October 25, 2016

L’Occident ne souhaite pas de solution politique en Syrie

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par-francois-hollande-syrie-john-kerry-william-hag-1931239-jpg_1725359_660x281Les menaces proférées par les États-Unis envers la Russie, selon lesquelles ils stopperaient les pourparlers sur la Syrie si Moscou n’arrêtait pas d’y effectuer des frappes aériennes, ne sont pas restées sans réaction de la part de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

Refuser de collaborer avec Moscou dans la lutte contre les terroristes en Syrie serait le meilleur cadeau que Washington offrirait aux terroristes, a-t-elle déclaré sur sa page Facebook comme suit :

« si les menaces de Washington concernant l’interruption de la coopération se transforment en décision finalisée, il n’y a aucun doute que la Maison-Blanche aura pris les terroristes sous son aile, et une grande fête aura lieu sur la rue du terrorisme. »

C’est ainsi que la représentante du ministère des Affaires étrangères russe commentait la récente déclaration faite par l’ambassadrice américaine à l’Onu, Samantha Power, qui a qualifié les actions de la Syrie et de la Russie comme un cadeau pour les groupes terroristes de l’État islamique et de Djebhat al-Nosra.

En réponse aux menaces du département d’État américain d’arrêter de coopérer avec la Russie sur le cas syrien, Moscou s’est dit prête au contraire à continuer le travail avec les États-Unis, annonçant l’envoi de ses experts à Genève pour poursuivre les négociations.

De plus, selon l’ambassadeur syrien en Russie Riad Haddad, les déclarations des États-Unis au sujet de la crise syrienne sont de la propagande et Washington pourrait ne pas souhaiter un accord sur la crise en Syrie.

« Toutes les déclarations de Washington ne sont qu’une partie de sa propagande déroutante, dont le but est de détourner l’attention de ce qui se passe en réalité », a déclaré l’ambassadeur syrien.

Puis d’ajouter : « Les États-Unis n’ont pas respecté l’accord, ils ont poursuivi leurs manœuvres et leurs astuces pour gagner du temps (…) ils ont utilisé la cessation temporaire des hostilités (…) pour fournir aux groupes terroristes tout ce qu’ils voulaient en reconstituant leurs pertes en armes et en munitions. Les militants se sont regroupés et ont repris l’offensive, ayant renforcé leurs positions ».

Moscou est indignée par les déclarations américaines sur son rôle en Syrie. Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a déclaré il y a quelques jours : « Moscou ne veut pas voir une situation où les USA couvrent leur incapacité par des « attaques verbales » et des « accusations absolument sans fondement contre la Russie ».

Le représentant permanent de la Russie à l’Onu, Vitaly Tchourkine, qui s’exprimait le 25 septembre à l’occasion d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, a affirmé que :

« la Russie s’opposerait désormais à toute action unilatérale concernant la Syrie ».

 

Le même jour, le secrétaire d’État US, John Kerry, a menacé son homologue russe Sergueï Lavrov de bloquer toute coopération avec la Russie concernant la Syrie, à moins que Moscou ne mette fin aux bombardements sur la ville d’Alep. Puis d’ajouter que « les groupes extrémistes continueront d’exploiter les vides en Syrie pour étendre leur activité, ce qui pourrait inclure des attaques contre les intérêts russes, peut-être même des villes russes. »

Selon le ministre des Affaires étrangères russe, depuis l’entrée en vigueur de la trêve, qui aurait favorisé le processus de paix en Syrie, aucun changement n’a été remarqué, mis à part que de nombreux groupes rebelles considérés comme « modérés » par Washington sont venu grossir les rangs du Front Al-Nosra, rebaptisé Fatah al-Cham.

Les USA ont été accusés plusieurs fois d’avoir altéré leurs livraisons d’armes, ces dernières se retrouvant entre les mains de terroristes au lieu d’atteindre leur objectif final : l’opposition dite « modérée ».

Le 4 août, un document a surgi sur internet, montrant une cache d’armes située dans une maison du quartier de Bani Zaid, à Alep, zone désertée par les combattants du Jabhat Fatah al-Cham. La majorité de l’armement découvert semble être de fabrication américaine, qu’il s’agisse des systèmes de missiles antichar TOW, des missiles UN0181, des mortiers de 81 mm ou de leurs munitions.

Suite à la recrudescence de violences constatée dans la ville d’Alep, les États-Unis envisageraient de suspendre leur collaboration avec la Russie sur le dossier syrien, alors que Moscou a déclaré laisser la porte ouverte au dialogue.

Selon le Kremlin, lors d’une conversation avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président russe Vladimir Poutine aurait déclaré que « la Russie poursuivra ses efforts pour parvenir à un cessez-le-feu durable et à une amélioration de la situation humanitaire en Syrie ».

Pour les Russes c’est indéniable, leur ennemi est l’opposition armée au régime syrien. Ils veulent coûte que coûte empêcher l’effondrement de l’État syrien, afin d’éviter de voir se répéter la crise libyenne au cœur du Moyen-Orient et près de leurs frontières. Ainsi, toutes les demandes et interrogations occidentales concernant le sort de Bachar el-Assad, sont ignorées, car pour Moscou, l’impératif prioritaire est de reprendre le contrôle du territoire syrien.

Rappelons que tous les traités de paix n’ont abouti à rien, bien au contraire, on se souvient que la trêve a était violé par les États-Unis lors du bombardement sur l’armée syrienne, faisant 60 morts et permettant aux groupes terroristes de se réorganiser.

Le Parti Anti Sioniste estime que les États-Unis ne font aucun réel effort pour régler le conflit syrien, bien au contraire, ils ne sont pas prêts à « lâcher le morceau » en laissant l’armée syrienne légitime sortir vainqueur de cette guerre, quitte à soutenir encore plus directement les terroristes.

Il est temps que cessent ces fausses négociations qui mènent au chaos car si une entente ne se réalise pas, cette guerre se propagera sans aucun doute en Europe et aux États-Unis, pour déclencher la 3ème guerre mondiale.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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