Publié sur La coopération spatiale Franco-israélienne
En effet, le 25 mai dernier, le satellite Vénus a été présenté chez IAI (Israël Aerospace Industries) au sein de l’entité sioniste, en présence du français Jean-Yves Le Gall, Président du CNES (Centre national d’études spatiales), du Directeur général du ministère de la science et de la technologie israélien, et du Président d’IAI, Yair Shamir.
Cette mission franco-israélienne est dédiée au suivi fin et régulier de la végétation terrestre. « Vénus » est un satellite qui a pour mission de surveiller la végétation sur toute la planète.
Il devrait être lancé dans l’espace depuis Kourou, en Guinée française, en août prochain, pour une mission qui devrait durer un peu plus de quatre ans.
Officiellement, il s’agit donc d’une mission à caractère humanitaire, et l’on sait que l’entité sioniste aime à se présenter comme étant à la pointe de la recherche agricole ou hydraulique dans le but noble d’aider l’humanité.
Une façon de redorer sa déplorable image d’entité terroriste et criminelle. Mais il y a une incohérence entre cette volonté affichée d’améliorer les conditions de vie des populations pauvres d’Afrique et la réalité de l’idéologie sioniste, basée sur la spoliation des terres et l’assassinat de populations civiles palestiniennes.
C’est pour cette raison que nous pensons qu’il y a des objectifs beaucoup moins angéliques qui se cachent derrière ce genre de missions. Étant donné les sommes considérables investies et la technologie de pointe qui est utilisée, il y a certainement un but militaire à cela.
D’ailleurs, Yail Shamir, n’est-il pas un officier de carrière avant d’être le président de l‘IAI (Israël Aerospace Industries) ?
Du satellite de surveillance de la végétation à l’appareil d’espionnage militaire il n’y a qu’un pas que l’entité criminelle ne se gênera pas de franchir.
En effet, cet appareil pourra par exemple aller observer la qualité de la végétation du côté des centrales nucléaires iraniennes, ou la façon dont les arbres poussent au sud-Liban, à la frontière avec l’entité sioniste criminelle…
Le satellite pourrait aussi s’intéresser aux plantes qui entourent certains sites archéologiques sensibles et dont le grand public n’entendra jamais parler, car révélant des mystères que l’on préfère cacher. On sait que beaucoup de sites ont été localisés grâce à ces appareils.
Le Parti Anti Sioniste ne s’y trompe pas et ne croit nullement à un prétendu humanisme désintéressé de la part de cette entité criminelle, qui n’a aucun état d’âme à assassiner des enfants innocents.
Toutes les missions de recherche qu’elle entreprend ne visent qu’à servir les intérêts de son idéologie macabre basée sur la domination et la soumission d’autrui.
Il est fort dommage que notre pays s’associe à ce genre de projets qui n’ont pour conséquence que de renforcer du point de vue militaire et de l’information cet état colonial illégitime.
On se souvient que c’est la France qui avait permis à l’entité israélienne de fabriquer la bombe atomique grâce à une aide active et importante. Une arme nucléaire qui lui permet désormais de menacer impunément tous les pays qui osent s’opposer à sa domination sur le Moyen-Orient et à son oppression de la population palestinienne.
Heureusement, nous sommes toujours confiants en la victoire face au sionisme, car l’histoire a montré qu’aucun satellite ni moyen technologique ne pouvait venir à bout d’une résistance déterminée face à l’injustice.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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