Israël n’a aucun avenir au Moyen-Orient !

Publié sur Israël n’a aucun avenir au Moyen-Orient !

Seyyed Ali Khamenei, Guide suprême de la République islamique d’Iran, a réaffirmé, il y a quelques semaines, de la détermination inaltérable de son pays à libérer la Palestine et à mettre fin au prétendu État d’Israël, dernière colonie au monde, aussi barbare qu’anachronique. Ce n’est pas là le langage du fondamentalisme religieux mais celui de la lutte des peuples pour leur autodétermination, Che Guevara ou Hugo Chavez n’ont pas utilisé d’autres termes pour décrire l’Empire américain.

 

Lors de l’un de ses derniers discours concernant l’entité sioniste, Seyyed Ali Khamenei a prédit que dans les 25 ans à venir, il n’y aura rien de tel sur la carte du Moyen-Orient, confirmant la position et la vision traditionnelles de la République islamique, condensées dans la fameuse formule de l’Imam Khomeiny de 1979 : « Israël est une tumeur cancéreuse qui doit disparaître de l’existence. »

 

Nous allons voir dans l’analyse qui suit pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, cette prédiction est pertinente.

 

Premièrement, la République islamique d’Iran déploie toute son énergie pour faire disparaître cette « tumeur ». En effet, depuis le triomphe de la Révolution islamique, l’Iran a toujours été le fer de lance, le principal pilier et le soutien de la lutte armée contre Israël. Elle a, en effet, assisté les factions des Résistances palestinienne et libanaise, ainsi que l’Etat syrien dans tous les domaines et de toutes les manières possibles : financière, militaire, diplomatique, par l’entraînement et dans bien d’autres domaines.

 

De plus, Seyyed Ali Khamenei a rappelé, à maintes reprises, qu’il apporterait son aide à tout pays et toute force désireuse de combattre Israël. En novembre 2014, par exemple, au cours de la guerre contre DAESH (le prétendu Etat islamique) et lors des négociations nucléaires avec les 5 + 1 puissances, Seyyed Ali Khamenei a explicitement affirmé la nécessité d’armer les Palestiniens de Cisjordanie afin d’y ouvrir un nouveau front contre Israël et de poursuivre la libération des territoires occupés.

 

Même après la conclusion de l’accord nucléaire, Seyyed Ali Khamenei a confirmé sa position, déclarant que le soutien de l’Iran à la lutte armée contre Israël était non négociable et ne ferait que croître. Le commandement des Gardiens de la Révolution a, pour a part, souligné que les responsables et les intérêts israéliens ne devaient se sentir en sécurité nulle part dans le monde. En somme, tant en paroles qu’en actes, il est difficile de concevoir un plus haut niveau d’engagement à la destruction de l’Etat d’Israël.

 

Deuxièmement, Netanyahu et les dirigeants sionistes sentent que l’étau se resserre. En effet, Netanyahu a manifesté les désarrois de son pays dans son discours du 1er octobre à l’ONU, entièrement consacré à l’Iran. Bien que ses accusations d’intentions génocidaires soient insensées —Israël est né, a vécu et périra exactement comme l’Algérie française, avec les colons pliant bagage vers cet Occident qui les aime tant ; seules les populations locales auront subi un génocide—, son intervention grotesque et sa pathétique bataille de regards défiants de 45 secondes a démontré, de manière éloquente, les peurs légitimes et viscérales de l’illégitime l’entité sioniste, l’exact alter ego du pseudo Etat islamique.

 

Le langage corporel et le (manque de) charisme des uns et des autres en disent long : DAESH comme Israël connaîtront le même sort, c’est-à-dire, félicitons-nous-en, l’extinction ! L’Iran joue un rôle majeur sur les deux lignes de front contre la terreur fanatique, pour le plus grand intérêt des peuples de la région.

 

Troisième raison à la disparition de l’entité sioniste : l’éveil des peuples arabo-musulmans. Ce qui rend cette prédiction plus pertinente que jamais est que, comme le déclare Seyyed Ali Khamenei, les peuples arabo-musulmans se sont réveillés, et le dernier complot fomenté contre la souveraineté des Nations du Moyen-Orient, c’est-à-dire DAESH, se révèle comme le moyen même de sa renaissance. Les Etats-Unis et Israël sont maintenant plus que jamais considérés comme la source même du mal dans la région et dans le monde, et consciemment ou inconsciemment, les slogans « mort à Israël » et « Mort à l’Amérique », sont profondément ancrés dans l’esprit de l’immense majorité des Arabes, des musulmans, des oppressés et des opprimés, et de tout homme, toute femme et tout enfant nobles et libres, à travers le monde, qui le scandent de plus en plus ouvertement.

 

On peut trouver une illustration de cet état d’esprit dans les innombrables vidéos de masse qui brûlent non seulement des drapeaux israéliens mais aussi des drapeaux américains, à travers le monde (y compris de la part de juifs en Israël, pour ceux qui voudraient braire à l’antisémitisme), en signe de protestation car, pour eux, il n’y a pas d’« état d’Israël » mais seulement une entité sioniste usurpatrice occupant le territoire de la Palestine et vouée à disparaître dans un futur proche.

 

Quatrième raison : l’Arabie Saoudite démasquée. Enfin, l’illusion qui faisait considérer l’Arabie saoudite, à travers le prisme trompeur du « Berceau de l’islam » et du « Gardien des deux Mosquées », ainsi que le prétendu mais inexistant conflit entre Sunnites et Chiites a été démasqué comme une imposture, et les peuples arabes et musulmans voient, de plus en plus clairement, le régime saoudien pour ce qu’il a toujours été, c’est-à-dire un cheval de Troie de l’hégémonie occidentale, une hérésie, l’origine et le soutien du terrorisme, et le cancer même de l’islam. DAESH n’a effectivement rien à voir avec les enseignements de l’islam, mais tout à voir avec Muhammad b. Abd-al-Wahhab de la dynastie des Saoud, dont il applique les principes à la lettre. Avant l’ingérence occidentale, le monde islamique savait comment se comporter avec leur prédécesseur et inspirateur, Ibn Taymiyya, une figure obscurantiste et haineuse très marginale qui a passé la plus grande partie de son existence où il le devait, c’est-à-dire en prison. Et sans l’intervention directe de l’impérialisme britannique, le régime saoudien n’aurait jamais pu prospérer au XXe siècle, le pays serait toujours connu sous son nom du Hijaz et les doctrines wahhabites n’auraient pu être propagées partout dans le monde grâce à l’inépuisable force de persuasion des pétrodollars. Il n’y a pas de rivalité sunnite-chiite, mais simplement une guerre wahhabite contre l’islam traditionnel, et une lutte entre les forces de l’impérialisme et celles de la Résistance. Aujourd’hui, les développements dans la région, notamment au Yémen, où l’Arabie saoudite et leurs alliés subissent de cuisants revers, les mènent vers une défaite humiliante —comme l’avaient prédit Seyyed Ali Khamenei et Seyyed Hassan Nasrallah—, comme en Syrie, où leurs agents sont éradiqués par l’offensive commune de l’Armée arabe syrienne, de l’Iran, du Hezbollah et de la Russie.

 

Résistants, patientez, la chute de la dynastie des Saoud est inéluctable et elle sera suivie de la libération de tous les territoires occupés par Israël ! Le nettoyage de DAESH constitue une préfiguration, une répétition générale, en quelque sorte, la destruction ultime de l’entité sioniste d’Israël et la fin de la soi-disant Pax Americana, ou plutôt de l’Age du terrorisme impérial, auquel succédera un monde où ses forces malfaisantes connues, auront disparu.

D’après un article de Salah Lamrani

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