Quand le régime du Bahreïn s’allie à Daesh

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Prince Nasser bin Hamad Al Khalifa

Alors que le régime continue sa répression contre les membres de l’opposition, particulièrement la communauté chiite, on apprend que la pseudo agence de presse « Aamaq », appartenant au groupe extrémiste «Daesh», aurait fait état de l’adhésion d’un prince bahreïni au groupe takfiriste.

Il s’agirait du cheikh Nasser Ben Hamad Al-Khalifa, âgé de 29 ans, quatrième fils du souverain de Bahreïn, et qui occupait le poste de commandant de la garde spéciale de l’armée bahreïnie.

C’est le même triste individu contre lequel une plainte avait été déposée au Royaume-Uni en 2012, suite à sa participation à des actes de torture lors des révoltes dans son pays en 2011.

Les autorités judiciaires anglaises avaient alors précisé que son immunité diplomatique ne le protégeait en rien des poursuites engagées à son encontre, ce qui avait suscité les vaines protestations du royaume.

En revanche, ce prince (des ténèbres…) ne craint rien en France, comme le prouve son séjour dans notre pays durant l’été 2014, en dépit des protestations de plusieurs ONG qui exigeaient son arrestation, et lors duquel il n’avait nullement été inquiété par les autorités françaises. Saisi d’une plainte, le pôle crime contre l’humanité du parquet de Paris avait rapidement classé l’affaire, après avoir recueilli l’avis du Quai d’Orsay, en invoquant l’immunité du fils de l’émir.

Aujourd’hui, ce tortionnaire milliardaire, aurait intégré les rangs de l’armée macabre de Daesh, pour laquelle il possède le profil parfait : jeune, sportif, et psychopathe assoiffé de sang.

Étrange que cette information, qui a pourtant son importance, n’ait pas daigné être reprise par nos medias « Main Stream », quand on sait que les dépêches de la pseudo-agence de presse takfiriste sont souvent utilisées pour confirmer des revendications du groupe terroriste. A moins que ce canal de communication ne possède une fiabilité à géométrie variable ?

Quoiqu’il en soit, cet évènement, présenté comme un acte isolé, confirmerait surtout les liens de plus en plus directs entre les monarchies sionistes du golfe et le pseudo état islamique.

 

Le Parti Anti Sioniste propose au régime de Bahreïn, au lieu de réprimer les opposants politiques pacifistes, de commencer par nettoyer devant sa porte en mettant hors d’état de nuire tous ceux parmi ses membres, qui possèdent des liens directs ou indirects avec l’organisation criminelle.

Quand à nos autorités, au lieu de stigmatiser les jeunes musulmans français issus de l’immigration, elles devraient plutôt interdire notre territoire à tous ces rois et princes moyen-orientaux dégénérés, dont les liens avec l’organisation takfiriste sont avérés depuis longtemps.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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