La France vers un modèle sécuritaire à « l’israélienne » ?

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E.Ciotti en Israël pour s’inspirer des méthodes pour combattre le terrorisme

Depuis la vague d’attentats ayant frappé notre pays, on note une propension des médias et des politiciens français à vanter le « modèle sécuritaire israélien », suggérant que les méthodes israéliennes de sécurité devraient être introduites en France.

Cela ne semble guère poser problème que l’entité sioniste criminelle soit un régime colonialiste et raciste, emprisonnant plus d’un million de personnes dans un camp de concentration à ciel ouvert, soumettant constamment la population autochtone, dont elle occupe la terre, à la terreur étatique et à la torture.

Plusieurs hommes politiques de premier plan, de droite comme de gauche, avaient déjà appelé à imiter ce « modèle » du genre en matière de lutte antiterroriste après l’attentat du Bataclan (voir notre article http://ift.tt/1RHCQG7 ), et c’est de nouveau le cas depuis la tuerie de Nice du mois de juillet dernier.

En effet, après Manuel Valls au cours de sa visite en Israël, Harold Hauzy, son conseiller en communication, l’ancien ministre de la Défense Hervé Morin, Christian Estrosi, Georges Fenech et Laurent Wauquiez (entre autres), c’est au tour d’Éric Ciotti et Guillaume Larrivé, deux députés du parti Les Républicains, de vouloir s’inspirer des méthodes israéliennes.

Ces derniers, après leur voyage en Israël au début du mois d’aout, ne cessent depuis, de donner en exemple les méthodes utilisées par l’entité criminelle pour lutter efficacement contre le terrorisme.

Ainsi, Éric Ciotti (président du département des Alpes-Maritimes) affirmait après son séjour à Jérusalem occupée : « Nous devons nous inspirer des méthodes israéliennes qui ont prouvé leur efficacité. »

En postant la photo d’un centre de rétention administrative israélien qui, selon lui, « permet de lutter efficacement contre le terrorisme », l’élu semble oublier que les détenus ne bénéficient pas de procès équitables.

Jean-Jacques Urvoas, notre ministre de la justice, (enfin un responsable politique à qui il reste, semble-t-il, un peu de discernement et d’humanité ) n’a pas manqué de le rappeler au président de région, indiquant que dans ces centres de rétention administrative,

« les ‘informations justifiant’ la détention ne sont communiquées ni au détenu ni à son avocat. », avant d’assurer sur twitter que: « Les conditions du procès juste et équitable ne sont pas réunies (en Israël) : l’accès au dossier est réservé au procureur et aux juges militaires ».

Il faut tout de même rappeler à ces députés tombés sous le charme des sirènes sionistes, que ce soi-disant « modèle » de démocratie applique une justice expéditive, qui ne laisse place à aucune possibilité de se défendre pour les accusés. Israël est également un pays où les mineures âgés de plus de 12 ans peuvent être condamnés à de la prison, tandis que la justice militaire ne fixe même aucune limite d’âge pour les condamnations.

Par ailleurs, en faisant l’apologie du « modèle israélien, », ces élus font un parallèle entre la situation de la France et celle de l’entité sioniste, amalgamant ainsi un état de droit (pour le moment) à un état terroriste et colonial.

Ainsi, les résistants palestiniens luttant à juste titre contre une occupation de leur terre, sont comparés aux fanatiques décérébrés de Daesh ou aux délinquants psychopathes ou alcooliques qui commettent des massacres sur notre sol. De ce fait là, les promoteurs du modèle israélien comparent une révolte contre une injustice, à des actes de terreur sans cause immédiate.

 

Le Parti Anti Sioniste s’inquiète de voir qu’on nous vend de manière de plus en plus ouverte, le modèle israélien.

La situation dans notre pays n’a rien de comparable à celle de l’entité sioniste qui n’est pas confronté à Daesh, qui n’a jamais tiré la moindre balle dans sa direction, mais au peuple palestinien, dont elle continue à confisquer la terre, qu’elle occupe, colonise, assiège, torture et plonge dans la misère et la révolte.

Comment un responsable politique français ose-t-il prendre pour modèle un état illégitime, dont toutes les références morales sont absentes, au profit de l’occupation et de la colonisation de la Palestine, et dont même un ancien Premier ministre déclare y déceler des « germes de fascisme ».

Au lieu de vouloir « israéliser » notre sécurité, il serait mieux de « dé-israéliser » notre classe politico-médiatique totalement soumise aux injonctions sionistes qui mènent notre pays vers la guerre civile.

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

 

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