Publié sur Retour de Vichy ? « Crime d’indignité nationale » pour les collabos sionistes.
Sous prétexte d’être en guerre contre le terrorisme et de chercher à protéger les citoyens français, l’état d’urgence annoncé par François Hollande au lendemain des attentats du 13 novembre, révèle un changement de régime qui rappelle les temps sombres du régime de Vichy.
Depuis ces évènements tragiques, la chasse aux musulmans est ouverte. En paroles comme en actes, l’état d’urgence s’est traduit par la stigmatisation et la répression des personnes de confession musulmane, reléguées au rang de citoyens de seconde zone.
Toutes sortes de dérives ont été observées de la part des forces de l’ordre et des citoyens, mettant gravement en danger la cohésion sociale. De nombreuses perquisitions abusives, brutales, aléatoires, injustifiées, des fouilles de lieux d’habitation, de commerces, de mosquées ont bien eu une portée discriminante car elles visaient, principalement, des Français et des résidents de confession musulmane.
Quant aux médias, partie intégrante de l’appareil d’État, ils ont exercé une influence profonde sur la construction de la pensée collective et le développement d’un climat de suspicion chez les citoyens français. De nombreuses dénonciations abusives frôlant la paranoïa ont été recensées sur l’ensemble du territoire.
Le plus inquiétant, c’est que les têtes de liste du gouvernement ont exprimé leur volonté de voir perdurer l’état d’urgence. François Hollande a confirmé, le 20 janvier, son souhait de le proroger et d’aller au plus vite pour faire adopter la réforme constitutionnelle.
Le 22 janvier, Manuel Valls déclara sur la chaine britannique BBC que « l’état d’urgence devrait être prolongé jusqu’à ce que nous soyons débarrassés de l’Etat islamique ». Initialement, ce dispositif a un caractère exceptionnel, s’il devient « permanent », c’est le renoncement à « l’Etat de droit ».
D’ailleurs, les recours se multiplient pour exiger la fin de cet Etat d’exception. La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a émis, le 15 janvier 2016, un avis très sévère à l’égard de l’application de l’état d’urgence, de sa pérennisation et du projet constitutionnel tendant à déchoir certains terroristes nés Français.
La CNCDH ne remet pas en question la nécessité de l’état d’urgence qui a fait suite aux attentats du 13 novembre. Cependant, elle a constaté qu’il était accompagné « de nombreux abus » et « d’effets collatéraux dévastateurs, qui mettent à mal le vivre ensemble ».
Ainsi, l’idée de prolonger l’état d’urgence et d’inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution est totalement rejetée par la CNCDH. L’état d’urgence doit rester un dispositif d’« exception » et non pas la règle. Selon la Commission, il faut prendre garde à ne pas se laisser enivrer par la « consolidation illusoire d’un état de sécurité », sans effet positif véritable dans la lutte contre le terrorisme mais réduisant toujours plus l’effectivité des droits et libertés fondamentaux.
Les observations de la Commission confirment les prédictions faites par le Parti Anti Sioniste au lendemain de l’annonce de l’état d’urgence. Le terrorisme n’est qu’un instrument entre les mains du gouvernement qui permet de justifier toutes les dérives des lois liberticides qu’il veut faire appliquer et voir perdurer. Reste à savoir si Hollande et Valls seront sensibles aux recommandations de la CNCDH. D’autres projets discriminants à l’égard de la communauté musulmane sont en cours et risquent de conduire cette institution à émettre d’autres avis négatifs. Du « poil à gratter » pour la classe dirigeante.
Camp de concentration pour les musulmans !
Voici un projet qui risque de faire couler beaucoup d’encre. En novembre, le gouvernement a saisi le Conseil d’État pour voir si la création d’un « Guantanamo à la française » est compatible avec la loi. Ce futur camp de concentration, appelé « centre de détention préventive » serait destiné d’une part, à enfermer des individus inscrits sur les fiches S, suspects à divers degrés, mais non coupables de faits de terrorisme.
D’autre part, il serait destiné à enfermer des individus en « rétention de sureté ». C’est-à-dire « les criminels condamnés à de longues peines de prison pour terrorisme, une fois leur peine achevée ».
C’est inédit dans le monde, la France cherche à placer en détention préventive ses propres citoyens. Elle va plus loin que les Américains qui n’ont détenu que des étrangers à Guantanamo, jamais des citoyens américains.
Ce centre aurait-il vocation à accueillir de futurs apatrides ? Techniquement, c’est possible si la déchéance de nationalité est appliquée en France à l’égard des terroristes binationaux et s’ils sont déchus de la nationalité de leur pays d’origine. Sur le continent africain par exemple, cette mesure est approuvée en grande majorité. Les pays d’origine peuvent donc invoquer la réciprocité et la mesure interviendrait simultanément dans les deux Etats. Le terroriste binational se retrouverait de facto apatride.
Le régime d’Hollande traite les musulmans tout comme le Maréchal Pétain traitait les Juifs à son époque. C’est un cycle parfaitement connu de l’entre-deux guerres : le cycle du nationalisme, déchéance de nationalité, production d’apatrides, et détention dans des camps. À défaut d’avoir des dirigeants nazis, nous avons des dirigeants sionistes.
Les plus hautes instances de l’État qui collaboraient à l’époque avec le nazisme, collaborent aujourd’hui avec le sionisme, dont les ramifications s’étendent dans toutes les institutions étatiques : politiques, économiques, militaires, médiatiques, …
Rétablissement de la peine pour « Crime d’indignité nationale » :
La déchéance de nationalité et les actions mises en œuvre par le gouvernement pour lutter contre le terrorisme ne sont qu’un leurre, en ce sens que les actions du gouvernement s’apparentent à du terrorisme d’Etat. Nous avions évoqué récemment dans l’article « Déchoir Hollande et Fabius pour lutter contre le terrorisme », la responsabilité de l’Etat dans l’émergence et le développement du terrorisme en France et à l’étranger.
Son implication dans la destruction de la Lybie et de la Syrie au côté de terroristes qu’il a armé, n’est plus un secret de polichinelle. Al Nosra, branche syrienne d’Al Qaïda qui a fusionné avec Daesh, avait reçu toutes les faveurs de Laurent Fabius qui leur a accordé le mérite de « faire du bon boulot » en Syrie.
En raison de la gravité de notre contexte géopolitique, le Parti Anti Sioniste a appelé les parlementaires au vote pour la révocation du Président de la République et pour le rétablissement de la peine pour « Crime d’indignité nationale ». À l’instar de cette peine qui a été appliquée à l’encontre des collaborateurs du nazisme, les collaborateurs du sionisme doivent être jugés au même titre.
Apparue en août 1944, par une ordonnance du Général de Gaulle, cette peine visait à condamner des Français (civils ou militaires) ayant collaboré avec les nazis pendant l’Occupation de 1940 à 1944. Cette disposition a été supprimée en 1951 par une loi d’amnistie. Elle prévoit l’emprisonnement et la déchéance des droits civiques, civils et politiques. Autrement dit, elle implique le retrait du droit de vote, l’inéligibilité, l’exclusion de la fonction publique, l’impossibilité de diriger une banque, une radio, un journal, l’exclusion des professions juridiques, de l’enseignement, des syndicats. C’est dire toutes les têtes destinées à tomber ! Qu’ils soient terroristes français, hommes politiques, militaires, journalistes, banquiers, magistrats, …, les collaborateurs du sionisme doivent être jugés à la même enseigne.
Quand aurons-nous un leader de la pointure du général Charles de Gaulle pour donner au peuple un sursaut de dignité et de liberté afin de juger de « Crime d’indignité nationale » toute personne qui collabore avec le sionisme et qui met en péril les intérêts de la nation ?
Par amour pour la patrie, le Parti Anti Sioniste appelle le peuple français à retrouver cette voie salutaire que le général de Gaulle avait tracée et qui a fait jadis, la grandeur de la France. Tout régime, même dictatorial, a besoin de l’assentiment du peuple pour se maintenir. « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple (…) le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » (Article 35 de la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, 1793).
C’est donc par le peuple et pour le peuple que la résistance doit prendre corps pour se libérer du dictat idéologique sioniste auquel L’État français est soumis. Encore faut-il que le peuple parvienne à se libérer de la pensée collective suscitée par les médias de masse, véritables inhibiteurs de la réflexion citoyenne.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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