Publié sur La critique d’Israël bientôt passible de prison ?
Imaginons un ministre français en exercice de ses fonctions clamant son engagement absolu pour l’Algérie, l’Iran, ou pour toute autre nation étrangère ? Nul doute que cela déclencherait les foudres de la majorité de la classe polico-médiatique hexagonale, qui hurlerait alors son indignation, et condamnerait à l’unisson cette déclaration.
C’est pourtant ce qu’a fait Manuel Valls le 28 novembre 2012, en affirmant « son engagement absolu pour Israël », alors qu’il était, en tant que ministre de l’intérieur, l’invité d’honneur du gala annuel de radio j.
Cette déclaration stupéfiante et scandaleuse n’avait pourtant pas été rapportée par les médias, qui n’avaient pas jugé utile de relayer ses propos de l’année précédente, lorsqu’il avait clamé son « attachement éternel à Israël » sur les ondes de la même radio communautaire.
L’homme, qui en 2008 participait à des manifestations pro-palestiniennes et déclarait qu’il fallait « amener les gouvernements à suspendre l’accord d’association Union Européenne-Israël », a entre-temps effectué un virage à 180 degrés, pour devenir un défenseur zélé du sionisme le plus radical.
Manuel Valls occupe aujourd’hui la fonction de Premier ministre de la France. Alors que son unique engagement est censé être envers notre république et ses citoyens, il ne rate pas une occasion de déclarer sa flamme à l’entité sioniste criminelle, à laquelle il a prêté allégeance sans que cela ne choque personne.
Le degré de soumission de la plupart de nos élites dirigeantes envers le lobby sioniste a atteint de tels sommets, qu’on est aujourd’hui en passe de s’interroger sur l’utilité de la présence de l’ambassadeur israélien en France.
L’influence du lobby pro-israélien sur la politique française et sur la société en général, est arrivée au stade où les intérêts de l’entité criminelle sont placés au premier plan des préoccupations gouvernementales, au mépris de nos sacro-saintes « valeurs de la République ».
De nombreux exemples démontrent cet état de fait : Interdiction des manifestations en faveur des Palestiniens lorsqu’ils se font massacrer, pénalisation de l’appel au boycott des produits israéliens issus des colonies, silence total concernant les français engagés dans l’armée d’occupation et qui se rendent coupables de crimes de guerre, impunité de la Ligue de Défense Juive, régulièrement mise en cause pour des actes de violences à l’égard de personnes solidaires de la cause palestinienne etc…
Il est donc possible, aujourd’hui dans notre pays, de critiquer tout gouvernement dans le monde, excepté celui d’Israël, sous peine d’être accusé d’antisémitisme.
Il y a encore quelques jours, le premier ministre Valls osait affirmer sur un plateau télé, à une heure de grande écoute :
« Au fond, antisionisme et antisémitisme, c’est la même chose ».
Ce n’était pas sa première déclaration dans ce sens et on se souvient qu’en septembre 2014, il affirmait que « se dire antisioniste en voulant éviter l’accusation d’antisémitisme n’était pas possible », alors que quelques mois auparavant-il, ne cessait de répéter que « l’antisémitisme se nourrissait de l’antisionisme».
Ainsi donc, le second personnage de l’État entretient volontairement l’amalgame entre ces deux notions bien différentes que sont l’antisionisme, qui traduit l’opposition au « mouvement politique et religieux visant à l’établissement puis à la consolidation d’un État juif en Palestine » et l’antisémitisme, qui se définit comme le racisme à l’encontre des juifs.
Cette confusion, sciemment entretenue et distillée méthodiquement dans les médias de masse par les agents d’influence sionistes, vise à préparer l’opinion publique à l’étape suivante : la pénalisation de l’antisionisme, qui impliquera que toute critique envers l’entité criminelle israélienne et sa politique fascisante sera considérée comme un délit passible de prison.
Le Parti Anti Sioniste réaffirme sa position farouchement hostile à l’entité sioniste criminelle.
Il ne se sent aucunement concerné par le chantage à l’antisémitisme, exercé par les soutiens inconditionnels de l’État hébreu, afin de bâillonner les voix qui s’opposent à sa politique colonialiste et raciste.
La nature criminelle de l’entité sioniste et son imposture, continueront d’être dénoncés sans relâche, par tous ceux qui n’ont pas perdu leur humanité, et pour qui le meurtre de civils, la torture, les arrestations arbitraires, les punitions collectives et bien d’autres horreurs encore, ne pourront laisser insensibles.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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