Syrie : vers un cessez-le-feu ?

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Syrie : vers un cessez-le-feu ?

Le Secrétaire d’Etat américain a annoncé, le 21 février, « un accord provisoire de principe » avec la Russie pour un cessez-le-feu en Syrie.

Le président russe Vladimir Poutine a confirmé cet accord le lendemain et précisé qu’il entrerait en vigueur le 27 février prochain.

 

Cependant, la Russie a annoncé qu’elle ne cesserait pas ses frappes aériennes contre les positions terroristes pendant l’arrêt des hostilités. « DAESH, le Front al-Nosra et les autres organisations considérées comme terroristes par le Conseil de sécurité de l’ONU ne sont pas concernés par le cessez-le-feu. Les frappes visant les terroristes seront poursuivies », a souligné le chef d’Etat russe.

 

L’intervention russe en Syrie avait pris au dépourvu les Etats-Unis et leurs alliés, et perturbé leurs plans sionistes dans la région parmi lesquels, leur acharnement à vouloir destituer le président Bachar al-Assad.

 

Dès janvier 2014, la Russie et les Etats-Unis avaient appelé à un cessez-le-feu avant la tenue de la conférence de Genève 2, mais les Etats-Unis et leurs alliés avaient imposé comme préalable aux négociations, le départ de Bachar al-Assad alors que l’urgence, selon la Russie et le chef de la diplomatie syrienne, était d’enrayer le terrorisme en Syrie. Désormais, les deux parties à l’origine de l’accord provisoire reconnaissent que la chute de la Syrie doit être évitée parce qu’elle plongerait toute la région ­—y compris l’entité sioniste— dans le chaos.

 

Le cessez-le-feu va stopper les hostilités et permettre la libre-circulation des convois humanitaires vers une population civile assaillie par les terroristes et qui subit, depuis mars 2011, une guerre imposée par l’Occident pour protéger l’entité sioniste d’Israël et pour casser l’Axe de la Résistance, perçu comme la première menace à la sécurité de Tel-Aviv !

 

L’accord provisoire va aussi légitimer les frappes aériennes russes contre toutes les organisations terroristes, mêmes celles comme Ahrar al-Sham (Mouvement islamique des hommes libres de Syrie) et Jaysh al-islam (Armée de l’islam), financées par l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, qui agissent en connivence avec les pseudo-opposants syriens, mais qui ont publiquement affirmé leurs liens avec les groupes terroristes cités par le Conseil de sécurité de l’ONU. C’en est fini des rêves de ces pseudo-opposants qui se voyaient déjà à la tête du pays !

 

Le Parti Anti Sioniste espère que le cessez-le-feu soit l’occasion de réunir autour de la table des négociations, toutes les composantes de la société syrienne —à l’exclusion de celles qui prennent leurs ordres auprès des puissances étrangères—. L’issue à la crise syrienne ne peut être que politique.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

 

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